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Je réorganise mon blog!
D'une part, je pense aux nouveaux arrivants: des rubriques, une newsletter...tout ça pour qu'ils découvrent mon univers et aient envie de revenir...
D'autre part, c'est plus simple pour moi: je m'y retrouve plus facilement. Imaginez, il y avait plus de 27 pages! Et puis, il faut dire que j'ai le temps!
Et pour finir, eh bien, en flânant chez cultura ( ma deuxième Mecque après Ikea), j'ai feuilleté un livre sur comment faire connaître son blog ou sa boutique sur internet. Cela m'a donné envie de me pencher sur la question de ma boutique de marchand et ce blog. Et donc de plus me faire connaitre ( tout le monde a à gagner de connaître une bille de plomb).
Bref, trêve de blabla, le titre c'est "mon coin bureau". La plupart du temps, j'envahis la grande table de la salle à manger et le canapé et la cuisine, mais j'essaie vraiment de tout ranger! Pour tenir cette bonne résolution, j'ai décidé d'investir dans des boîtes et de me fabriquer des trucs sympas pour me motiver à rester dans ce foutu bureau.
Alors, les petites choses bien rangées dans des pots en verre ou en zinc:
Attention, on nous observe!
Les mouchoirs dans une boîte diy (do it yourself):
Là, il faut que je vous explique. J'ai plein de boîtes à chaussures que je n'ose pas jeter, ben oui, on peut toujours en faire quelque chose. La preuve: j'ai percé le couvercle et tout recouvert de papier cadeau kraft. Quelques tampons étoiles, un pochoir lettre et hop, une boîte à mouchoir sans trop de frais!
Et pour terminer, pour décharger mon petit cerveau, je me suis concocté un tableau mémo ( pour occuper un dimanche pluvieux de juillet):
Pour refaire cette merveille, rien de bien compliqué, Il vous faut:
- un morceau de carton de 40 x 50 (trouvé déjà gris chez cultura, mais vous pouvez faire de la récup et peindre)
- de la peinture ardoise
- 4 feuille de papier coordonnés (ou pas), du masking tape ( pas forcément joli, on le verra pas)
- de la ficelle, deux aiguilles, des pinces à linge
Sur le carton, en bas à gauche, tracer un carré de 25 cm à l'aide de masking tape et peindre l'intérieur avec la peinture ardoise. N'enlevez pas le masking tape, il faut au moins deux couches.
En haut, au centre, tracer un arc de cercle pour pouvoir placer harmonieusement les lettres.
Couper alors les lettres dans les papiers colorés. Avec les chutes, faire des petits triangles ( j'en ai eu besoin de 12).
Coller alors les lettres autour de l'arc de cercle préalablement tracé et les triangles sur le côté droit du carton.
Couper la ficelle à la taille souhaitée, planter aux extrémités les aiguilles et enfoncer tout ça dans le carton. Plier alors les aiguilles, les fixer avec du masking tape pour ne pas qu'elles abîment le mur.
J'ai rajouté un bloc de post it mais vous n'êtes pas obligés, hein . Et voilà, vous pouvez dire, c'est moi qui l'ai fait!!!
Ca donne pas envie de se poser et travailler scrapbooker?
Et pour tous mes masking tape ( ils envahissaient mes petites boîtes), je me suis cousu un petit panier réversible: c'est le premier, donc j'ai mis du temps pour comprendre le tuto, mais en fait c'est tout simple. Il faut juste une machine à coudre et savoir coordonner les tissus ( c'est là le plus compliqué, avec tous ces jolis tissus):
Bonne journée à tous, perso, je dois retrouver une vieille collègue et aller faire le festival d'Avignon ( article à venir?).
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Depuis le début de l'aventure "marchande sur little market", ma môman n'arrête pas de me dire que la laine, en été, ça donne pas envie d'acheter.
Je vous avoue que l'idée d'adapter la laine à la saison ne m'a pas effleuré l'esprit. Et puis, je veux bien coudre pour mes amis ou moi, mais je ne suis pas encore au point pour vendre tout ça. Non pas que ce soit moche, hein, je ne fais pas des cadeaux pourris, mais bon, c'est pas non plus parfait.
Bref, au cours de mes pérégrinations phildaresques, j'ai trouvé du coton en solde. En voyant les coloris, je me suis dit pourquoi pas, même si ce n'est pas aussi doux que de la laine. Et puis, il y avait ce modèle que je voulais tenter.
En commençant ce cache-coeur, je trouvais l'ouvrage très léger et assez doux. Et le rendu, assez joli. Ne manquait plus qu'à aller à la boutique de l'enfer, aka La Droguerie, pour trouver la petite touche bille de plomb: le lien en liberty.
Et bien sur, à étrenner les épingles en bois à l'ancienne pour faire de jolis photos!
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Depuis le temps que je le répète, vous devez savoir que , d'une, je suis en vacances, de deux, je suis dans le sud. Au pire, le titre est un bon indicateur.
Pour moi, vacances est synonyme de balades, mer et glaces. Pour les balades et les glaces, pas de problème, j'ai mon quota régulièrement. Mais pour la mer, cela a été plus problématique. Ben oui, le temps n'était pas au beau fixe, trop de mistral et un soleil qui jouait beaucoup trop à mon goût à cache cache avec les nuages. Mais ce matin, tout était parfait!
Je prends alors ma petite voiture et galère 15min avec mon gps me dirige vers une petite plage. Au son de mickael, je vois l'horizon s'éclaircir au fur et à mesure jusqu'à voir les jolis reflets de la mer. Mais ce que je préfère, c'est l'odeur iodée. Même sur le parking, cela annonce une super baignade!
Etendage de fouta, étalage de crème solaire et hop! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa. Elle est gelée! Bon, mon cerveau n'avait qu'à se mettre en route, c'est le premier jour de grosse chaleur donc forcément, l'eau va mettre du temps à chauffer. Ca ne m'empêche pas de faire quelques brasses et de revenir lire mon mauvais harlequin en profitant des rayons du soleil. Au fil de l'histoire entre violet et reed ( non mais franchement, qui s'appelle comme ça?), je renoue avec les conversations des touristes, le bronzage écarlate de ces mêmes touristes et le clapotis de l'eau.
C'est une journée qui commence bien! Je me dis que je suis loin de la grisaille parisienne et élabore la suite de mon planning. Je vais bientôt revoir une ancienne collègue de paris. Pour l'occasion, nostalgie quand tu nous tiens, je l'ai chargée d'une mission: me ramener une grande tour Eiffel. Une récompense est à la clé! Une récompense? Mais que vais-je bien pouvoir offrir? J'ai bien un bout de tissu et trois brins de laine...
Mon cerveau étant au repos, il travaille bien et imagine pleins de possibilités. Mon cerveau et moi-même avons donc décidé de faire ça:
La "dame" en question étant fan de rose, je pense que ça lui plaira...J'espère autant qu'à moi. Du coup, je suis un peu jalouse, je vais peut-être m'en faire une? Ou même en faire une série pour les vendre sur little market? D'ailleurs, super biquet vous a mis le lien de ma boutique, si vous voulez voir mes créations...
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Week-end de trois jours pour biquet et je rappelle que je suis en vacances. Biquet m'a donc chargée d'une mission pour hier: choisir le programme de la journée. Le pauvre! Il ne faut jamais dire à une bille de plomb de CHOISIR. Surtout quand j'obtiens en réponse "comme tu veux". Après moult recherches sur le temps et sur mon guide du routard, je décide de traîner biquet à Arelate. Ce nom ne vous dit rien? Normal, il date d'au moins 2000 ans, tout comme les monuments qu'on a pu visiter. Au programme donc, Arles.
L'arrivée fut chaotique: j'avais bien repéré l'office du tourisme et le parking où se garer, mais je n'avais pas l'info sur le marché.
Et pas un petit marché, hein, un qui a l'air génial mais bouche 3 km de la ville. Deux parkings sont donc inutilisables ce matin et l'office de tourisme est caché derrière les étals. Enfin, on s'en sort quand même, on choppe les bonnes infos et on achète nos pass avantage. Franchement, si vous devez aller visiter Arles, prenez les pass: ils permettent de visiter tous les monuments , pour pas trop cher. Et surtout, ça motive un biquet à les rentabiliser donc à faire plus de choses.
Trêves de blabla, on commence par la cathédrale Saint Trophime. Une église romane qui possède une entrée magnifiquement sculptée.
L'entrée est très ajourée, contrairement à l'intérieur, très dépouillé.
Mais c'est juste à côté qu'on peut découvrir un trésor de la provence: le cloître de Saint Trophime.
En rénovation depuis quelques années, on peut tout de même bien distinguer deux types d'allées:
* la première, plus ancienne, dans le plus pur style roman: des statues, clés de voûte ajourés.
* la deuxième, quelques siècles plus tard, de style gothique: plus épuré.
J'ai adoré monter sur la terrasse pour admirer la vue sur la cloître et le clocher de ma cathédrale attenante.
La température commençant à doucement monter, biquet commence à râler. Rien de surprenant ( ça aurait été pareil par temps de pluie/ froid/ vent...). Mais bon, il existe une clim naturelle dans le sous-sol de l'hôtel de ville.
En fait, les romains avaient construit un forum en plein centre et il subsiste aujourd'hui les fondations: des arcs bien réguliers, des coins plus sombres et humides, des vestiges de colonnes. Il fait frais mais l'endroit est quand même un peu lugubre.
En sortant, on atterri sur la place de la république où trône une colonne de l'ancien cirque romain.
Evidemment, je suis affamée, donc pause sandwich et glace maison. Le temps que super biquet concocte la suite du programme et les itinéraires à suivre.
Il nous emmène à travers les rues d'Arles jusqu'au théâtre antique. De l'ancien gigantesque bâtiment ne reste que deux colonnes et le quart des gradins.
Mais c'est magnifique! Je me sens très petite devant ces pierres assemblées il y a 2000 ans . L'édifice a servi de carrière une fois les acteurs partis mais la population a vite compris qu'elle pouvait être à l'abri et a donc gardé et amélioré la tour de Roland, tour de défense de la ville.
Un peu plus loin, le même usage a été fait de l'amphithéâtre:d'abord lieu de fête puis protecteur des invasions. A ce qu'il paraît,il ressemble beaucoup au colisée, il faudra donc que j'aille vérifier. Ici aussi, même impression: les romains étaient des génies.
S'ensuit la visite d'un musée, le Réattu: un peu fatigués et pas très réceptifs, Biquet et moi avons juste profité de la fraicheur pour enchaîner avec les thermes romains. Un panneau explicatif nous montre là encore l'ingéniosité des romains mais la visite est moins impressionnante après tout ce qu'on a déjà vu.
La balade continue jusqu'aux Alyscamps, ou champs Elysées en provençal. En fait, c'est une allée bordée de sarcophages qui mène à une ancienne abbaye.
L'endroit dégage une impression de calme et de beauté passée.
Enfin, après un peu de voiture, nous voilà arrivés au musée d'Arles antique. J'avoue que j'étais un peu sceptique: le snobisme d'un ancienne "parisienne".
Mais le musée était très bien agencé, expliqué et fourni. C'était un plaisir de déambuler entre des maquettes réalistes ou des vestiges très bien conservés.
Mais bon, la journée a été longue et une envie de glace et squattage de canapé nous prend. Inutile de préciser qu'aujourd'hui, j'ai mal(d'où le titre) ! Et que biquet a eu son quota de culture pour 3 mois. Je ne désespère pas de le traîner encore dans d'autres lieux pendant ses vacances.
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Lors de mes dernières vacances (oui je sais, je suis encore en vacances, un prof est toujours en vacances), j'étais partie sur Orléans pour voir madame kinder, sa mini kinder et le petit dernier encore dans son bidou. C'était l'occasion de voir tout ce petit monde mais aussi d'apporter ma fournée de tricot. Et de repartir avec de nombreuses commandes. Aucune n'a vraiment posé problème, j'ai juste oublié d'acheter quelques pelotes. Alors pour le petit blazer rouge, ok. Le pull "petit frère" en laine trooooop mimi, pas de souci. Mais Madame Kinder voulait une tunique et là, je n'avais pas le nombre de pelotes requises. Comment je l'ai su? Ben j'ai commencé la tunique en question et je me suis rendue compte après deux pelotes que je n'arriverais jamais à la finir cette foutue tunique.
Bille de plomb, légèrement agacée, se met alors à la recherche des pelotes manquantes mais impossible de trouver, même dans la Mecque de la laine (aka laine center à marseille, aussi appelé le gouffre à carte bancaire). Bille de plomb, honteuse, appelle alors madame kinder pour lui dire qu'elle mérite la flagellation et le déshonneur. Madame kinder, conciliante, lui dit alors d'improviser.
Youpi, justement, il y avait ce petit modèle de tunique sans manche que Bille de plomb voulait tester. Mais là encore, le fini ne m'allait pas. Détricote, et recherche un modèle (encore) qui pourrait correspondre. Oui, je sais ma vie est trépidante.
Enfin, tout ça pour finir en marinière. Jolie, hein, la marinière. En point mousse, avec des finitions girly et des contrastes de couleur de toute beauté.
Et même une surprise dans la petite poche.
Vous voulez le tuto? Clic, clic: la petite marinière
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