• L'expression n'est pas de moi, mais de madame kinder! Mais elle correspond tellement à ce 24 septembre...

    Moisiversaire (jeu de mot assumé)

    Devenir maman a été pour moi beaucoup plus qu'un chamboulement, un véritable tsunami! Je pense qu'il y a une bonne part de baby blues là dedans, mais je n'étais pas préparée à cette difficulté.

    Rassurez-vous, je suis heureuse! On commence à prendre un rythme, Bichon ( surnom donnée par biquet, on est devenu la famille B: bille de plomb, biquet et bichon) est un bébé relativement calme ( enfin ça dépend), je suis très fière de le faire admirer... Bref, je suis gaga de mon bébé. Et que dire du papa! Il assure: entre les bains, les bibis, la cuisine, il m'est d'une grande aide.

    Et pourtant, hier j'ai encore pleuré. Parce qu'on ne le dit pas assez, mais être maman c'est dur! Je repense à moi enceinte, sur mon petit nuage, dans un monde de bisounours. Les nuits? Ca va être difficile mais on va y arriver. Les pleurs? On va le prendre dans nos bras.Les doutes et questions? Euh, quels doutes et quelles questions?

    En vrai, j'ai mal au ventre à la tombée de la nuit, à l'idée de devoir gérer une nuit hachée de plus. Je ne comprends pas toujours les pleurs de mon bébé et me retrouve souvent à me dire après coup (rot, pet, etc) "ah c'était ça!". Et je doute de tout: mange-t-il assez ou trop? Pareil pour le sommeil, les vêtements (l'ai-je assez couvert?), les bras (je le prends pas trop?). Et quand je suis au bord du craquage, le lendemain est plus calme, la nuit s'est bien passée, bref, on dirait qu'il a un vrai radar!

    Et que dire de mon allaitement...J'ai tenu 10 jours. Je me suis rendue compte que ce n'était pas pour moi: je ne savais pas ce qu'il prenait comme quantité, au moindre pleurs, je pensais qu'il avait faim. Il ne prenait pas de poids et j'étais épuisée. Alors au 10 ème jour, chez le pédiatre, j'ai demandé comment faire pour les biberons. Depuis, ça va mieux: je vois ce qu'il boit, ce qui me rassure énormément. Quand il pleure, selon le temps de la dernière tétée, je sais si c'est plutôt de la faim ou autre chose. Et le papa peut se lever la nuit pour le nourrir. Je ne me sens absolument pas coupable de ce choix: je suis beaucoup plus sereine, bébé prend du poids et j'apprécie enfin les repas. Sa petit main sur le bibi, ses grands yeux qui me fixent, l'air repu en fin de tétée...c'est magique! Mais j'ai quand même un sentiment d'échec: certes il aura eu le colostrum et mon lait au début, c'est le principal, mais je n'ai pas tenu. Comme je n'ai pas réussi à accoucher sans péridurale. Pour moi qui ait toujours réussi du premier coup, la maternité m'a appris l'humilité. C'est peut-être pour ça que je pleure parfois: c'est le métier qui rentre!

    Bon en relisant tout ça, le bilan est un peu morose. Alors petite liste des choses qui sont troooooop mignonnes:

    -Bichon grogne la nuit. OK c'est chiant quand ça réveille, mais ces petits bruits sont vraiment mignons.

    -Voir Biquet avec bichon: que ce soit pour le change, le bain ou juste pour l'endormir, c'est très attendrissant de le voir en papa. J'étais sure qu'il serait génial, il l'est vraiment.

    -Bichon s'éveille petit à petit: il regarde ce qui l'entoure avec un air très sérieux.

    -Bichon sourit: ce n'est qu'un réflexe pour l'instant mais c'est quand même très craquant. D'ailleurs, la nuit hachée vient d'être oubliée quand il s'est endormi repu et le sourire au lèvre.

    -Quand bichon a faim, il fait l'animal: il cherche frénétiquement à manger tout ce qui l'entoure, il tète mon bras.

    Moisiversaire (jeu de mot assumé)

    Bref, vous l'aurez compris, c'est dur, mais c'est génial! Et à ce qu'il parait, on oublie.

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  • Après un coup de fil de ma môman, où en gros elle me disait que ma description de la grossesse était déprimante et qu'il valait mieux que j'arrête d'écrire, j'ai réfléchi. Alors, c'est vrai qu'il y a des choses que je n'aime pas dans la grossesse, mais il y a des trucs vachement chouette.

    Par exemple, sentir le bébé bouger: des fois, c'est pas très agréable, mais la plupart du temps, j'aime beaucoup. La sentir réagir quand je touche mon ventre, essayer d'imaginer les mouvements qu'elle fait. Bref, j'aime bien, et surtout râler et lui dire d'arrêter (ce qu'elle ne fait pas bien sûr).

    J'aime beaucoup l'attitude de biquet: je ne peux plus porter des choses (on est en plein déménagement, youpi!), je ne peux pas peindre, il m'interdit l'aspirateur et la serpillière. Il n'est pas trop investi, genre le futur papa gagatisant et flippant mais il aime bien gratouiller le ventre histoire de réveiller petit pois. Bon par contre, il ne se fait vraiment pas au côté alien!

    J'aime me projeter avec bébé: préparer la chambre, acheter les vêtements, tricoter ou coudre (bon en ce moment, je végète beaucoup sur le canapé), choisir le prénom...

    Et la sollicitude des gens: j'aime les caisse prioritaires! Au laboratoire d'analyse, comme j'y vais tous les mois, ils commencent à me connaître et me demandent des nouvelles. Je n'ai pas encore la situation qu'on me touche le ventre, donc c'est bon. Par contre, le prochain qui me demande qu'est ce c'est, je lui répond un guépard, ou une portée de chiots.

    Alors certes, c'est pas tout rose, avec mon diabète, j'ai un quotidien contraignant fait de dextros six fois par jour, des repas réfléchis et équilibrés et une menace d'insuline (je dépasse systématiquement le matin, je vis dans l'angoisse du rdv chez l'endocrinologue), mais je relativise en me disant qu'il me reste deux mois et demi! Et que je vais avoir un beau bébé!

    Mais je voulais vraiment dire qu'on a le droit de ne pas aimer être enceinte, ou d'avoir des coups de blues parce que traîner un gros ventre pendant des mois, on n'est pas obligé d'adorer ça!

     


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  • Je croyais que...Bilan du deuxième trimestre

    En dessous, quelque part, il y a mes pieds...

    Si tu écoutes ou lis des trucs sur la grossesse, il existe de deux types: celle décrite dans les magazines (idylliques) et les horribles.

    Dans la grossesse parfaite, les femmes ont un joli ventre rond, ont le cheveu brillant, plein de santé, et un sourire ultra brillant. Ok, tu en rêves aussi...

    Les horribles, celles où on te décrit des symptômes abominables: hémorroïdes, dos bloqué, varices, etc... Bref, je te passe les détails, ça parait vraiment abominable, mais heureusement, c'est assez rare.

    Sauf que, en vrai, la plupart des grossesses, c'est un mix des deux. Vous m'avez quittée extrêmement fatiguée, eh bien, le deuxième trimestre n'a pas tellement changé

    Quatrième mois: un peu mieux niveau fatigue, mais un dégoût du poulet (c'est un peu triste, je ne mange plus de boeuf, alors il reste peu de choses). Le ventre s'est arrondi d'un coup, et la grossesse devient officielle (enfin!). Ce mois est celui de l'entretien avec une sage-femme, entretien informel pour voir si tu manges pas de sushi ou de camembert au lait cru, si tu n'es pas folle. Non, je suis aussi normale que possible, mais ça m'a permis de planifier un peu les choses. Bon, elle m'a envoyé un message il y a deux semaines comme quoi elle ne pouvait prendre personne en préparation à l'accouchement, donc c'était un peu la panique.

    Cinquième mois: après ma fameuse trachéite, je suis restée très fatiguée (hum, au point de faire une sieste après avoir changé les draps du lit). Après le poulet, c'est le saumon qui me dégoûte un peu, mais j'arrive encore à le manger. En fait, le temps passe vite, le ventre ne s'arrondit pas au fur et à mesure mais plutôt au coup par coup, et tout paraît normal. J'ai à la fois l'impression de changer et de ne pas changer, c'est très bizarre. 

    Les mouvements sont plus nets, le ventre bouge, Biquet commence à se faire au côté alien de la grossesse (ou pas).

    Sixième mois: moins fatiguée, mais la fin de semaine est compliquée. La fin de journée aussi d'ailleurs. Mon ventre s'arrondit, je ne vois plus mes pieds si je me tiens normalement, mais j'ai comme l'impression de m'ennuyer... C'est toujours le même rdv chez le gyneco, la même prise de sang ( ah non, j'ai eu droit au test du glucose), les mêmes questions des gens ( Tu sais ce que c'est? Un alien!!! Ouh là, t'en es à combien?). Je sais que j'ai de la chance d'être enceinte, certaines femmes galèrent énormément, et certains moments sont magiques. Mais les trois quarts du temps, je continue mon train train quotidien: tricot, travail, télé, courses. Et en rab, j'ai des petits coups de petit pois.

    Je croyais que...Bilan du deuxième trimestre

    J'entame donc le troisième trimestre, avec une very bad surprise: je fais du diabète gestationnel. Le temps de digérer la nouvelle, promis, j'écrirais un article. Heureusement, j'ai en vue un mariage ( celui de mon frère, pas le mien), un déménagement et des vacances bien méritées ( mais en mode énorme baleine). Ah oui, et un accouchement.

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  • Aujourd’hui, je n’avais pas d’inspiration pour écrire. Non pas que je m’ennuie mais je n’avais tout simplement rien d’intéressant à raconter ! Enfin, ça c’était avant.

    Avant quoi ? Avant mon passage à la poste.

    Quand poster un colis rime avec sortie sous la pluie

    Mon aventure little market commence à bien démarrer : les commandes affluent, j’ai même peur d’être en rupture de stock. Mais ce n’est pas de ça qu’il s’agit…avec les commandes, je dois passer à la poste pour envoyer les œuvres.

    Jusqu’à présent, une enveloppe en kraft suffisait mais hier, une gentille cliente m’a commandé deux tricots. Et vous savez quoi ? Deux tricots, ça ne passe pas dans une enveloppe kraft !

    Alors me voilà partie chez Carrefour pour acheter un carton type boîte à chaussure ( merci belle-môman pour les renseignements), bien emballer tout ça et écrire joliment l’adresse. Un petit bout de masking tape, bref, je suis fière d’avoir un peu embelli le carton moche.

    Et c’est là que ça bug ! Arrivée à la poste, j’ai au moins 8 personnes devant moi. L’occasion d’une galerie de portrait :

    -          La nana qui se la pète : elle est juste derrière moi, elle est au téléphone ( et elle parle fort) et raconte ses projets de voyage en passant par Roissy «  mais avec les grèves, tu comprends… ». Evidemment, elle est blonde, grande et une manucure parfaite.

    -          Le relou : le mec qui a un papier à compléter alors il le fait sur le côté mais ensuite est perdu. Il ne sait plus où il était dans la file alors tente sa chance un peu partout.

    -          Les boulets : il y a deux files, une pour les opérations financières et une pour les courriers. La file pour les opérations financières va légèrement plus vite alors des petits malins se « trompent de file ». Arrivés au guichet, oh, quel dommage, ils se sont trompés, ils passent donc directement à côté en squizant les gens qui font la file normalement.

    -          L’assisté : bon là, je n’en reviens tout simplement pas ! Le mec arrive avec un colis et c’est guichetière qui lui a tout scotché. Bout par bout.

    -          Finissons par la guichetière justement : un boulet ! Tous ses mouvements sont lents. Elle dit des choses qui ne servent à rien ( à part faire perdre du temps), que les gens ne comprennent pas alors elle reperd du temps à réexpliquer un truc inutile. Sans compter que pour mon cas, elle a recouvert l’adresse joliment écrite par leur papier moche. Sans état d’âme.

    Ah ! Et bouquet final, en rentrant à 11h30 il faisait beau. En sortant à 12h05, il pleuvait.

    Quand poster un colis rime avec sortie sous la pluie

    J’ai même eu droit à un petite coupure d’électricité ( histoire de réécrire complètement l’article, youpi !).

     

    Bref, OK, j’ai mon article, mais je m’en serais bien passé ! D’ailleurs, je vous préviens, avec la rentrée, le rythme des articles va sérieusement diminuer ( le contraire des bloggeuses normales)…

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  • Bon, le mot est lâché, dans quatre jours, c'est la rentrée. Passé le temps d'adaptation ( oh mon dieu, je vais revoir les collègues/ élèves, et mon emploi du temps?!), viens le temps de panique, à savoir comment je vais m'habiller?

    Je suis restée une vraie gamine sur ce point: la bonne odeur des fournitures neuves, une jolie trousse remplie, le cartable qui va bien mais surtout la tenue!

    Impossible de faire la rentrée avec une tenue déjà portée ( même si ça finit souvent comme ça), j'écume donc les boutiques et les sites sur le net à la recherche d'inspiration. En vrai, je n'ai pas trop fait les boutiques en Août et je suis en manque. Et puis les blogs, ça n'aide pas! Les nanas ont plein d'idées géniales pour customiser les tee-shirts et notamment grâce à la peinture sur textile.

    Vous me voyez venir? Après quelques heures sur le lieu de perdition qu'est pinterest, je trouve l'image qu'il me faut.

    Je pars alors à la recherche d'un tee-shirt basique, je reviens avec le tee-shirt en question et un gilet, et je me mets au travail.

    J'ai donc pris une feuille, un stylo et ai recopié mon image. Puis je l'ai scotchée sur un grand carton (le calendrier de la banque est génial pour ça), et j'ai enfilé le tee shirt dessus.

    Virée shopping

    Je me suis armée du feutre à textile et ai recopié le dessin en transparence.

    Virée shopping

    Virée shopping

    Bon, je me suis un peu lâchée sur la poche, mais j'ai mon tee shirt!

    Virée shopping

    Et des coudières traînaient dans un tiroir, hop! Direction le gilet.

    Virée shopping

    Virée shopping

    Tout ne va pas ensemble, et je ne pense pas mettre ces oeuvres de toute beauté pour la rentrée mais peut-être dans quelques jours...

    Alors? Qu'est-ce que vous en pensez?

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