• Après de nombreuses semaines d'absence(boulot, flemme,vacances), j'ai décidé d'aller sur Paris. Enfin, c'était surtout l'occasion de fêter la vieillesse d'un ami, mais j'ai pu en profiter pour marcher dans Paris( mon pied s'en souvient encore).

    Beaucoup de premières fois:

    Premier lever de soleil sur Notre Dame, l'occasion de la découvrir sans touristes.

    Je suis devenue une provinciale!

    Je suis devenue une provinciale!

    Je suis devenue une provinciale!

    Je suis devenue une provinciale!

    Première fois que je reste bloquée 30 min sur un tableau, juste parce qu'il est plus que magnifique.

    Je suis devenue une provinciale!

    Premier thé chic chez Angelina, en très bonne compagnie.

    Première fois que je vois ça à Paris!

    Je suis devenue une provinciale!

    Je suis devenue une provinciale!

    Première soirée, tard dans la nuit, à Montmartre (d'ailleurs, allez voir les colocataires au théâtre de la comédie de paris, ils sont géniaux!).

    Je suis devenue une provinciale!

    Première fois au musée du quai Branly.

    Je suis devenue une provinciale!

    Je suis devenue une provinciale!

    Bref, malgré mes nombreuses virées parisiennes, je me suis encore régalée de nouveautés. Mais je n'ai pas pris beaucoup de photos, j'ai seulement voulu garder ces jolies vues dans un coin de ma mémoire. Peut-être aussi que j'en ai déjà des milliers des photos de la tour eiffel, du métro et des quais de seine.

    Je suis devenue une provinciale!

    Je suis devenue une provinciale!

    Mais ce que je retiens le plus, c'est ce sentiment de ne plus appartenir à cette ville, de ne plus apprécier le rythme effréné des parisiens, de ne plus supporter les aléas des transports, ni les odeurs du métro ou la vision des rats ( même si celui que j'ai vu était un bébé rat, presque mignon).

    Alors, en bonne provinciale que je suis devenue, j'ai adoré les musées et la culture, mais je me languissais de ma voiture et de mon petit confort! Et il me manquerait presque de faire une randonnée en bord de mer, histoire de répondre encore plus au cliché de la marseillaise!

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  • Faire une visite en extérieur une journée entière en bourgogne est un pari risqué. En tout cas pour cet été. Mais bille de plomb est une tête de mule((d'où mon surnom!), et quand elle a décidé de visiter Dijon, elle va visiter Dijon. Même s'il faut braver les éléments pour cela.

    Mon premier arrêt? Eurodif, pour acheter une polaire et un snood. D'accord, ce n'est pas très joli sur les photos, mais je ne chopperai pas la mort.

    Le deuxième arrêt est pour l'office de tourisme pour acheter un fascicule: le parcours de la chouette.

    La moutarde au nez # 2

    L'idée est de suivre des chouettes au sol qui vont nous guider dans la capitale bourguignonne.

    La moutarde au nez # 2

    Et devant chaque monument important, une énorme chouette numérotée nous renvoie à un paragraphe dans le livret. Honnêtement, c'est assez marrant de chercher la chouette au sol et le livret est très bien illustré.

    Nous commençons par la chouette n°8. Oui, je sais, c'est bizarre. Mais c'est la chouette qui a décidé. Le numéro 8 correspond à l'église Notre Dame. Architecture gothique du XIIIe, fausses gargouilles (elles auraient attaqué un usurier lors de son mariage) et Jacquemart, prise de guerre de Philippe le Hardi.

    La moutarde au nez # 2

    La moutarde au nez # 2

    La moutarde au nez # 2

    L'extérieur est magnifique et l'intérieur surprenant. Une mystérieuse vierge noire, une tête de diable, la visite de Dijon est pour le moins exotique!

    La moutarde au nez # 2

    La moutarde au nez # 2

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    L'église est en fait l'entrée du quartier médiéval. Rue de la chouette, nous découvrons une tradition de la ville.

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    Une chouette ( encore!) qu'il faut caresser de la main gauche pour se voir exaucer un voeu.

    Un premier repérage pour acheter de la moutarde ( biquet veut revenir plus tard, ça va faire lourd dans le sac), et au n°10, la maison millière.

    La moutarde au nez # 2

    La moutarde au nez # 2

    La moutarde au nez # 2

    Typique du moyen âge avec son échoppe au rez-de-chaussée et l'habitat de l'artisan à l'étage. Rénovée depuis sa construction en 1483, on peut maintenant voir un chat.

    La moutarde au nez # 2

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    Deux numéros plus loin, l'hôtel de Vogüé: un magnifique hôtel particulier entre cour et jardin. On peut admirer la décoration renaissance, les toits vernissés et la vue.

    Dijon me rappelle un peu Paris: des rues au caractère trempé, des bâtisses uniques...et le climat merdique.

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    Autour du théâtre, des jolies perspectives.

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    Dans le musée rude, des plâtres en prévision de possibles destructions lors de la seconde guerre mondiale m'interpellent. J'ai déjà vu ces sculptures!

    La moutarde au nez # 2

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    Ce "musée", en fait une salle, nous fait fait découvrir la marseillaise de l'arc de triomphe ou des gisants, mais surtout des vestiges romains de l'église saint Etienne.

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    L'église Saint-Michel est tout près, assemblage éclectique de près d'un siècle de construction.

    Un petit détour par le square des ducs pour admirer l'échauguette Berbis.

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    Une échauguette ressemble à une sentinelle de garde. D'ailleurs, en vieux français escargaiter veut dire épier. Mais bon, c'est surtout très décoratif.

    S'ensuit un moment de "j'en ai marre, j'ai faim, on zappe la chouette 14". C'est un peu étrange de zapper une chouette, de toute façon, on a même pas réussi. Avec les tours et détours du palais des ducs et états de bourgogne, on a quand même vu la chouette 14.

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    Puis, à la recherche d'un resto, on passe devant le palais de justice:

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    un magnifique hôtel de ville

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    Après un filet mignon rôti accompagné d'un risotto crémeux à la citronnelle, un clafoutis d'abricot à la pistache et un petit verre de rouge, on part requinqué vers la cathédrale saint Bénigne. Je vous passe l'histoire agitée de l'édifice ( merci wiki), je vous fait juste profiter de l'éclaircie parfaite pour les photos.

    La moutarde au nez # 2

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    Bon là biquet est en train de craquer avec toutes ces églises, alors on va vers un coin plus commerçant. Pas sure que biquet apprécie plus, mais au moins on change de style: le jardin Darcy

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    La façade de la cloche, palace de Dijon

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    La porte Guillaume

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    Deux monuments du même architecte mais totalement différents

    La moutarde au nez # 2

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    Les halles, vides à cette heure-ci, étrange atmosphère

    La moutarde au nez # 2

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    Et pour finir, une petite surprise.

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    Après la la place François Rude, on entre par un couloir au n°34. On se demande un peu ce qu'on fait là, mais on longe vaillamment le fameux couloir. On tombe alors sur un joyau du gothique flamboyant.

    La moutarde au nez # 2

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    Le livret nous demande de monter l'escalier qui pue, mais ça vaut le coup!

    La moutarde au nez # 2

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    Quelques photos et boutiques puis la pluie nous encourage fortement à rentrer. Ce que nous faisons après avoir dévalisé le marchand de moutarde!

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    Bon l'article est un peu long, mais j'ai mis beaucoup d'images... Bonne journée à tous!

     

     

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  • La moutarde au nez

    Je ne peux pas faire plus clair! Cette semaine, c'était la bourgogne. Même si je me suis régalée, je suis très heureuse d'être rentrée chez moi, avec mes meubles, mon manger et mon beau temps.

    Après la découverte du petit village de ma grand-mère et l'apéro, on a choisi de commencer enfin j'ai choisi, biquet a subi par l'abbaye de Fontenay.

    Je l'ai visitée étant petite mais je ne m'en souvenais vraiment plus. De toute façon, c'est tellement beau que je pourrais la visiter plusieurs fois (pas biquet, sa patience a des limites). Pendant que je faisais ma chinoise, comprenez par là "je prends des photos", biquet me lit les explications du fascicule tout en m'orientant dans l'immense abbaye.

    Fondée en 1118 par Saint Bernard, c'est l'une des plus anciennes abbayes cisterciennes. L'architecture y est très épurée car les moines prônaient une vie de pauvreté en autarcie et la solitude. Avant de construire l'abbaye à proprement parler, il a fallu assainir le terrain inondé par les eaux. D'ailleurs Fontenay vient de "fontanetum" qui signifie qui nage sur les sources. Après une grande prospérité ( un grand domaine où pratiquer culture, élevage, métallurgie), l'abbaye a lentement périclité avec les faveurs royales et la révolution. Un temps utilisée en papeterie, la famille propriétaire des lieux l'a ensuite réhabilitée pour qu'on puisse visiter ce monument classé au patrimoine mondial par l'Unesco et vous saoûler un paragraphe.

    Bref, bille de plomb vous a habitué à une sorte de reportage photo avec une pointe d'humour. Je n'ai pour l'instant rien fait de tout ça. Je mérite la flagellation. Ou alors je me fais pardonner? OK.

    En arrivant, il n'y a que des champs. Et des vaches, mais ça c'est normal, on est en bourgogne. On suit bien les panneaux, mais rien n'indique qu'il puisse y avoir un grand bâtiment derrière ces arbres. Et pourtant,on tombe directement sur le mur d'enceinte percé d'un porte.

    La moutarde au nez

    Ce mur permettaient de protéger les moines des pilleurs pendant et après la guerre de 100 ans.

    On rentre par cette porterie où on peut apercevoir des poutres décorées mais aussi l'ancienne niche du chien du frère portier ( oui, le trou c'est pour la tête du chien).

    La moutarde au nez

    La moutarde au nez

     

    On part sur la gauche pour aller vers l'église abbatiale. Sauf que, en chemin, il y a un très joli pigeonnier et c'est l'occasion de pauses photos (pour moi, hein, biquet, lui, fait la grimace mais joue quand même les photographes).

    La moutarde au nez

    Les murs font plus d'un mètre d'épaisseur et malgré leur grand âge ( ils datent du XIIIe siècle) tiennent toujours debout.

    La moutarde au nez

     

    Tout près de là, on peut voir deux colonnes surmontées de chiens: c'est l'ancien chenil où les chiens des ducs de bourgogne étaient en pension quand ils ne chassaient pas.

    Et derrière, on peut découvrir enfin! l'église abbatiale.

    La moutarde au nez

    Très simple, des colonnes à peine sculptées mais de jolies choses comme cette statue de Notre-Dame de Fontenay ou ces pavés émaillés.

    La moutarde au nez

    La moutarde au nez

    La moutarde au nez

     

    Une porte des morts ouvraient sur le cimetière des moines mais nous préférons aller à l'opposé, vers le dortoir.

    La moutarde au nez

     

    Cette grande salle possède une charpente datant du XVe siècle et évoque la coque d'un navire renversé. Tous les moines étaient dans cette même pièce, installés sur de simples paillasses à même le sol et séparés par des cloisons basses.

    La moutarde au nez

    La moutarde au nez

     

    Heureusement, ils pouvaient aller dans le cloître pour lire ou accomplir d'autres tâches utiles à la communauté.

    La moutarde au nez

    On peut d'ailleurs voir les rainures des étagères.

    La moutarde au nez

    La moutarde au nez

     

    Le cloître ouvre sur différentes salles: salle capitulaire, salle des moines ou chauffoir.

    Mais le plus impressionnant est de traverser ces salles pour aller derrière le grand bâtiment.

    La moutarde au nez

     

    L'abbaye a aussi été précurseur dans l'art des métaux. Dans la forge, on peut découvrir une reconstitution de l'un des plus anciens marteaux hydrauliques.

    La moutarde au nez

    La moutarde au nez

    La moutarde au nez

    Les moines pouvaient ainsi commercialiser une production industrielle d'outils.

    On arrive à la fin de la visite, mais cela correspond au déclin de l'abbaye: les abbés n'étaient plus élus mais nommés par le roi. Ils ne vivaient quasiment plus dans l'abbaye, mais profitaient de ses grandes richesses.

    La moutarde au nez

    Les bâtiments datant de cette époque sont donc plus décorés et confortables.

    La moutarde au nez

     

    On sort alors par la boulangerie: de l'extérieur, on voit la cheminée et l'intérieur est aménagé en mini musée et boutique évidemment.

    La moutarde au nez

     

    Des panneaux indiquent des balades aux alentours mais les ballerines ne sont pas les meilleures chaussures pour la rando ( mais tellement plus sympas sur les photos ^^) et le temps et la faim nous oriente plutôt vers le retour.

    La moutarde au nez

     

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  • Je profite de mes derniers instants d'internet pour vous faire visiter un peu la France. Derniers instants car je vais bientôt faire une incursion en bourgogne, chez ma mamie, où la réponse à "c'est quoi le code d'internet?" est " le code de quoi?".

    Enfin, ici, tout va bien, il ne fait pas trop chaud, on mange bien et on visite des trucs super sympa. Vous connaissez ma passion pour les jolis coins: villages, vieux bâtiments, des pierres qui ont une histoire. Eh bien j'ai été gâtée hier. Nous sommes allés à Limeuil ( que j'ai enfin réussi à dire au bout de deux quatre heures), village médiéval au croisement de la Dordogne et de la Vézère.

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

     

    Lieu de baignade et de mangeage de glace la place du port était le lieu principal du bourg. Les bateaux croisaient les gabarres et autres embarcations légères.

    Pour entrer dans le village, il fallait et il faut toujours passer par la porte du port.

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

    Il y a alors une énorme côte qui nous emmène dans le village haut mais d'abord pause à la mairie pour se reposer/ demander une carte comme tout bon touriste qui se respecte/ prendre des photos comme tout bon touriste qui se respecte.

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

     

    Cet ancien couvent possède un très beau jardin et une jolie vue sur la Dordogne. Il donne surtout sur la fameuse rue qui monte et qui est bordée d'échoppes.

    Entre les maisons, on peut apercevoir des espaces étroits: on appelait ça des andrones.

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

    Ils recueillaient les eaux usées mais servaient surtout de coupe feu.

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

     

    On marche devant des maison typiques du moyen-âge: le rez-de-chaussée est en arcade pour pouvoir y installer les étals.

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

     

    En montant encore et toujours, on passe sous la maison du porche.

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

    Autrefois munie de lourdes portes en bois, cette maison séparait le village du haut de celui du bas. Mais ne vous inquiétez pas, les pauvres villageois du bas pouvaient se réfugier en haut.

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

     

     

    La plupart des maisons sont maintenant rénovées mais elle gardent des éléments plus anciens.Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

    Bon dans celle là, c'est plutôt un dragon qui y est conservé (rapport à mon appareil photo qui s'est mis en mode flash, ce qui a gêné la dame à l'intérieur, que je n'avais pas vu, qui s'est mise à râler, je me suis excusée, elle a gueulé plus fort donc j'ai gueulé aussi et suis allée me réfugier près de belle-môman).

    Bref, arrivés à la place des fossés, on ne voit plus trop de fossés mais plutôt une belle maison de style mauresque.

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

     

    Comme on a pris la balade à l'envers, on cherche un peu les explications mais on arrive à trouver l'église saint Catherine.

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

    Bizarrement, l'entrée se fait par le côté mais elle a l'avantage d'être fraîche.

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

     

    A proximité pour ne pas dire tout à côté il y a la maison de la tolérance: quelques filles de joie "réconfortaient" les gabarriers.

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

     

    Les ruelles environnantes offrent un peu d'ombre mais surtout sentent bon les fleurs.

    D'autres maisons comme la maison de la justice où on emprisonnait les voleurs et autres truands

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

     

    Ou encore la place des ormeaux où une croix rappelle l'ancien emplacement du temple des protestants.

    Limeuil (ou limieux, ou encore limier)

     

    Une fois le tour effectué, on est allé manger une bonne glace puis direction la maison pour se reposer et laisser tranquille biquet qui n'en pouvait plus!

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  • Ecrire un article est pour moi un vrai plaisir. C'est à chaque fois le même rituel: Mais comment je vais commencer ce p***** d'article? Et quel titre je vais lui donner? Comment faire pour qu'il y ait une continuité?

    Puis, il y a l'installation. Je me cale dans le canapé, un bon thé ou un coca bien frais sur la table basse et une émission bien débile à la télé ( voire la musique sur D17, oh quelle honte!). Aujourd'hui, rapport à un départ en vacance dans la belle famille et à un ordinateur en fin de vie, je ne suis pas installée dans mon canap' bien tranquille mais plutôt devant un clavier qui n'en fait qu'à sa tête, tout comme la souris d'ailleurs, dans un fauteuil adapté à des géants ( ce que je ne suis pas) avec des chiens en fond sonore et du coup je galère. En plus, j'ai eu la flemme de prendre l'appareil photo hier, donc mon portable a fait l'affaire.

    Veuillez donc m'excusez pour cet article bricolé, mais tellement raccord avec de vraies vacances.

    Hier, direction la filature de Belvès, d'où mon titre. Etant une fana de laine, ma belle-môman m'a amené visiter une ancienne filature de laine. On a donc pu assister à une visite guidée, une dame nous a expliqué le trajet de la laine du mouton à mes chères pelotes. 

    Bêêêêêe

     

    Ainsi, j'ai pu touché des toisons d'alpaga, de mérinos, d'angora, toutes ces laines nobles qui sont bien sales au début. En effet, pour se protéger, le mouton a bien de la laine mais cette laine est recouverte d'un corps gras qui isole de l'eau ou des poussières.

    Une fois la laine nettoyée, les ouvriers sélectionnaient un type de laine ou un mélange, pour avoir une texture et une couleur homogène. Et hop, direction la machine qui carde la laine, le but étant d'étirer la fibre. Mon portable étant limité, la photo est toute noire. Donc, vous ne verrez pas la cardeuse. Par contre, il existe une cardeuse manuelle, que le guide a utilisé devant nous.

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    A ce stade, les gros flocons peuvent remplir un matelas.

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    Un gros tuyau aspire les flocons de laine et les amène à la travailleuse. Cette machine, là encore photo floue, est composée de rouleaux, plus ou moins gros, plus ou moins râpeux qui entraînent la laine et la rend vaporeuse. On a alors du voile de laine, qui peut servir à faire des couvertures douces et chaudes ( et pas tricotées, hein, si vous suivez).

    Une autre machine, à la suite, sépare ce voile en filament et les enroule pour obtenir du pré-fil.

    Bêêêêêe

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    Le pré-fil ressemble à du fil mais n'est pas encore assez solide pour être tricoté. Il faut alors le torsader et l'enrouler autour de bobines.

    Bêêêêêe

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    Et pour finir, selon l'épaisseur du fil souhaité, il faut assembler deux ou trois, ou six brins. Quelques jeux autour du mouton ou de la laine, et direction la boutique.

    Bêêêêêe

    J'ai été raisonnable, je n'ai pris que deux pelotes d'alpaga rose et un écheveau dans un camaïeu de bleu. Je pense que ça va finir en accessoire style écharpe ou bonnet. Et puis, il fallait garder un budget pour l'usine Repetto... Ou plutôt carnage de compte en banque. Mais j'ai trouvé très intéressant ce parcours de la laine jusqu'à ces pelotes que j'entasse dans mon nouveau meuble, mais ça, c'est un autre article.

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