• Bon, vous me direz, chez moi, le tricot, c'est tous les mois. Mais, là, le temps et la luminosité s'y prêtent!

    Et quand vous tricotez en juillet, tout le monde vous prend pour une folle, alors qu'en novembre, ça passe mieux. Je passe toujours pour une folle, mais là n'est pas le problème. Plus de problème de moustiques coincés entre deux mailles...Non, je rigole, le moustique préfère piquer les pieds pendant que nos mains s'activent sous la lumière. Plus de problème de "j'ai trop chaud avec ce tricot sur mes genoux".

    Mais revenons à nos moutons, enfin l'étape post mouton, le tricot. En juillet, Coco et sa moitié sont venus profiter du beau temps du sud ( et de nous par la même occasion). Comme je suis une folle, j'ai tricoté et coco m'a commandé un poncho pour un certain pipou et un ensemble bérêt/mitaines. La laine achetée était douce, agréable et très jolie mais je n'aime décidément pas tricoter sur commande. La preuve, je viens à peine de finir!

    Evidemment, ça me fait plaisir qu'on me fasse confiance. Qu'on trouve mes créations tellement jolies qu'on en veut une aussi. Mais tricoter doit rester pour moi un plaisir et passer commande reste une contrainte (légère la contrainte, hein, je veux bien prendre d'autres commandes).

    Parce que quand je tricote, j'aime choisir mon modèle. Pour mieux pouvoir le modifier. Parce que tricoter est synonyme de créer, j'aime choisir les matières et les couleurs. Et j'adore terminer par les détails: boutons, poches, surpiqûres, bref, j'adore créer. Et passer commande limite ma créativité. 

    Quoique! Quand j'interviens dans la commande, du genre "avec cette laine là, elle a l'air géniale!" ou encore "ce modèle est vraiment sympa à tricoter plutôt que celui que tu veux qui est juste rasoir". Bref, je viens de terminer une petite chose très sympa. Biquet n'aime pas les rayures, n'aime pas les couleurs, mais il faut le pardonner, il est ronchon, je lui ai refilé ma rhino...

    Personnellement, j'adore cette marinière et il me tarde de la vendre dans un joli colis...

    En novembre, c'est tricot!

    En novembre, c'est tricot!

    Sur ce, je vais rejoindre mon ronchon préféré, on doit aller faire les courses...Pas sure que ça améliore son humeur.

    Pin It

    votre commentaire
  • Après de nombreuses semaines d'absence(boulot, flemme,vacances), j'ai décidé d'aller sur Paris. Enfin, c'était surtout l'occasion de fêter la vieillesse d'un ami, mais j'ai pu en profiter pour marcher dans Paris( mon pied s'en souvient encore).

    Beaucoup de premières fois:

    Premier lever de soleil sur Notre Dame, l'occasion de la découvrir sans touristes.

    Je suis devenue une provinciale!

    Je suis devenue une provinciale!

    Je suis devenue une provinciale!

    Je suis devenue une provinciale!

    Première fois que je reste bloquée 30 min sur un tableau, juste parce qu'il est plus que magnifique.

    Je suis devenue une provinciale!

    Premier thé chic chez Angelina, en très bonne compagnie.

    Première fois que je vois ça à Paris!

    Je suis devenue une provinciale!

    Je suis devenue une provinciale!

    Première soirée, tard dans la nuit, à Montmartre (d'ailleurs, allez voir les colocataires au théâtre de la comédie de paris, ils sont géniaux!).

    Je suis devenue une provinciale!

    Première fois au musée du quai Branly.

    Je suis devenue une provinciale!

    Je suis devenue une provinciale!

    Bref, malgré mes nombreuses virées parisiennes, je me suis encore régalée de nouveautés. Mais je n'ai pas pris beaucoup de photos, j'ai seulement voulu garder ces jolies vues dans un coin de ma mémoire. Peut-être aussi que j'en ai déjà des milliers des photos de la tour eiffel, du métro et des quais de seine.

    Je suis devenue une provinciale!

    Je suis devenue une provinciale!

    Mais ce que je retiens le plus, c'est ce sentiment de ne plus appartenir à cette ville, de ne plus apprécier le rythme effréné des parisiens, de ne plus supporter les aléas des transports, ni les odeurs du métro ou la vision des rats ( même si celui que j'ai vu était un bébé rat, presque mignon).

    Alors, en bonne provinciale que je suis devenue, j'ai adoré les musées et la culture, mais je me languissais de ma voiture et de mon petit confort! Et il me manquerait presque de faire une randonnée en bord de mer, histoire de répondre encore plus au cliché de la marseillaise!

    Pin It

    votre commentaire
  • Le massicot...

    Ou le meilleur ami du prof. Ou encore le pire ennemi du prof. Cela dépend de l'épaisseur de feuilles que vous devez couper.

    Je m'explique!

    Ce matin, en entrant dans la salle des profs vide ( déprimant), je me dirige vers la photocopieuse (autre amie du prof) pour les documents à distribuer. Voulant préserver mon environnement, je mets 3 tableaux par feuille. Ce qui veut dire moins de photocopies mais aussi découpage de feuille. Hors de question de faire ça aux ciseaux, c'est là qu'intervient le massicot. 

    Et dans mon nouveau collège, il y a écrit ça sur le massicot.

    Le massicot...

    Bon ok, j'étais toute seule, donc il fallait bien que je m'occupe, mais quand même, je me suis demandé si j'avais bien lu! J'ai alors pensé à mes photocopies comme des têtes qui tombent. Je me suis vite reprise, je ne suis pas aussi cruelle. Et puis, je me suis rappelée toutes mes péripéties avec cette machine infernale ( notez le rappel discret à propos de la guillotine).

    Le massicot détruit des feuilles! Ou quand vous faites PILE le nombre de photocopies et que la lame déchire les premières feuilles. Il faut alors compter précisément les documents irrécupérables et recommencer les étapes photocopies/ massicot. Evidemment, vous avez peur que ça recommence, alors vous mettez très peu de feuilles et appuyez sur la lame très doucement. Vous sentez l'expérience qui parle? Après on s'étonne que les profs craquent...

    Le massicot détruit des feuilles! Non, je ne me trompe pas, je réecrit bien la même chose mais le massicot est vicieux. Outre le fait qu'il déchire les feuilles, il peut aussi couper correctement les premières feuilles et ensuite dévier pour détruire le reste des feuilles. Je ne vous la refais pas, même chose que précédemment( rephotocopie, re massicotage).

    Le massicot mange les documents. Autrement dit, il mange des lettres ou des bouts de tableaux. On a beau faire attention, il est compliqué de viser précisément où la lame va tomber. Et quand vous avez un document qui est serré ( rapport à l'économie de feuille, pour la planète, tout ça, tout ça), eh bien le massicot fait des ravages! Ce problème là, vous ne vous en rendez pas forcément compte, ce sont les élèves qui râlent et vous font détester le massicot!

    Le massicot rend fou! Selon le type de massicot que vous avez ( moui, les gens sont tordus, ils font différentes sortes de massicot), la lame peut couper 8, 12 ou 20 feuilles. Et ça vous le découvrez à vos dépends ( enfin, ceux de la feuille). Et puis, le massicot vieillit, et avec l'âge devient moins efficace. Il faut alors enlever des feuilles, faire attention à rapprocher la lame du support, bref, il nous saoûle un peu.

    Mais bon, il nous rend bien service. Et on peut aussi avoir des modèles de compétition. Du genre avec un laser qui trace une belle ligne rouge où la lame va couper. Ou encore avec une sécurité qui fait que vous n'avez pas peur de perdre un ongle ou doigt.

    Bref, comme vous voyez, ma vie est palpitante! Ceci dit, je préfère penser aux massicots qu'aux parents d'élèves totalement irresponsables... mais ça, c'est un autre article!

    Pin It

    1 commentaire
  • J'adore les surprises! Alors évidemment, j'adore aussi les box.

    Vous savez, ces fameuses box que vous recevez à date plus ou moins fixes dans votre boîte aux lettres. J'ai déjà tenté la box beauté, mais avec ma peau fragile, je ne pouvais pas profiter à fond de ma box. Et puis, pour les vernis ou les rouges à lèvres, je suis très classique, donc les coloris à la mode du genre orange mandarine ou bleu électrique ne me plaisent pas vraiment. Mais je n'ai pas abandonné! Et j'ai trouvé une box super top! Enfin, pour qui aime le thé...

    C'est en parlant avec une copine qu'elle me dit qu'une telle box existe. Je cherche alors sur le net et plusieurs choix s'offrent à moi. Après avoir errée sur la bloggo, je trouve un comparatif de ces fameuses box et je me décide pour "les goûts de luxe". Moui, bille de plomb a le palais gourmet. Je peux maintenant annoncer fièrement "je me suis abonnée à envouthé". Bon, une fois le quiproquo passé, c'est bizarre de dire ça en vrai, je peux expliquer le concept mais pas dire si c'est chouette ou pas.

    Après avoir payé, il faut bien en passer par là, j'attends impatiemment. Je vais tous les jours vérifier ma boîte aux lettres, ce qui est inutile puisque l'envoi est prévu pour les 15  du mois. Mais bon, on se refait pas!

    Et hier, bingo, un carton carré tout moche m'attend. Après une journée de merde, c'est plutôt chouette. Bon après une bonne journée aussi, hein, mais le concept de surprise est bien sympa.

    J'enlève l'emballage moche et découvre ça:

     

    Envoutée

    Envoutée

    Rien que ça, ça me plait beaucoup. Mais bon, à la base, je voulais du thé, pas une boîte, aussi jolie soit-elle. Alors j'ouvre...le suspens est à son comble.

    Envoutée

    Un petit livret pour m'expliquer comment déguster les thés, une petite carte sympa pour mon casier et pleins de thés!

    Envoutée

    C'est trop génial... Entre le earl grey du matin, le thé caramel amélioré du goûter (et là vous découvrez que je vis pour manger) et les autres pas encore goûtés, je salive d'avance.

    Pour chaque thé, j'ai de quoi le boire plusieurs fois. Parfois, c'est une mini boîte à thé, parfois plusieurs sachets.

    Envoutée

    Bref, de quoi composer un thé entre copines. Ou le déguster en solo.

    Envoutée

    Je finis pas une surprise: une feuille verte qui sert de repose-sachet mais qui peut couvrir une tasse pour maintenir au chaud le breuvage si on a un coup de téléphone impromptu.

    J'attends donc le 15 octobre pour découvrir ma nouvelle box, mais en attendant, j'ai de quoi voir venir.

    Pin It

    1 commentaire
  • Les profs sont des élèves qui ont grandi. En effet, ils ont le même comportement en groupe, les mêmes réflexions et la même fébrilité avant de découvrir leur emploi du temps.

    Cette année, j'ai encore découvert un autre collège. Et j'ai toujours la même appréhension avant la rentrée. Toujours la même gêne devant toute une équipe qui se connaît, qui commente ses vacances et se demande qui va avoir tel ou tel élève.

     

    Bon heureusement, j'ai un emploi du temps pas trop mal et une bonne tronche, donc je m'adapte plutôt bien dans une équipe( évidemment, je suis toujours fourrée en salle des profs, seul havre de paix dans un collège -et encore, des gnomes peuvent frapper à la porte).

     

    Et la rentrée d'un prof ressemble à celle d'un élève :

    Le lundi, pour la pré-rentrée, après le café et les petits croissants, on écoute distraitement le discours soporifique de notre chef. Une seule chose nous intéresse vraiment, notre emploi du temps. Qu'on comment ensuite :

    « Et toi, ça va ? Tu as eu ce que tu voulais ? Tu bosses pas le vendredi après-midi ? Grrrrrrrr»

    Bref, exactement la même chose que des élèves ! Puis vient le temps du conseil d'enseignement.

    On se réunit entre matière (pour moi, c'est un vaste regroupement de profs qui servent à rien, les sciences expérimentales), et on discute. Ben oui, on a rien à dire, rien à organiser, chacun fait ce qu'il veut dans sa salle de classe.

    Quand on est nouveau, on se renseigne sur la cantine, les heures de colles, les heures des sonneries. Bref, notre quotidien pour une nouvelle année.

    Deux jours plus tard, on a enfin les listes ! Viennent alors les commentaires, les joies et les déceptions. Oui, c'est peut-être tabou, mais il y a des élèves qu'on n'aime pas. Qu'on n'a pas envie de revoir. Qu'on sait qu'on aura envie de frapper dès la passage de la porte.

    Mais il y a aussi ceux qu'on aime bien. Et qu'on est dégoûté de ne pas avoir. Oui, on est jamais content !

    Mais la vraie rentrée, c'est celle devant les élèves. Celle où on arrive crevé parce qu'on a mal dormi, parce qu'on a rêvé qu'ils nous bordélisaient en classe.

    C'est ma première rentrée en tant que prof principale et j'ai déjà hérité du surnom de « chef major ». Mais quand ils ont su qu'ils m'avaient moi comme prof principale, ils n'ont pas soufflé comme pour certains. Ouf ! Ils ont l'air de bien m'aimer !

    Evidemment, on a toujours droit aux questions débiles, les fameuses qui nous font repérer les faignants et les casse-bonbons( et si j'arrive 30s en retard ? C'est vous qui décidez les heures de colle ? Et si je fais pas le travail, il se passe quoi?)

    Et une fois qu'on a fait tout ça, on découvre enfin nos classes. Les premières impressions sont toujours étranges. Le prof joue un rôle de méchant pour impressionner les élèves, les élèves font attention, réservent leur attitude odieuse pour après, histoire de tâter le terrain.

    Moi, j'essaie de faire la méchante, de ne pas sourire, mais bon, au fond, je suis une gentille et ils le savent bien.

    Bref, premier week-end et le réveil est compliqué : je dois aller bosser ou pas ? La reprise du rythme est dure ! Mais une chose reste immuable, mon tricot du soir !

    Je travaille actuellement pour un certain pipou, mais entre quelques rangs de jersey qui roulotte, j'ai enfin réussi à me tricoter MON trendy. J'ai choisi un beau rouge, parce que ça me fait une mine resplendissante. Et la laine était un pur bonheur ! Un mélange de cachemire et de mérinos pour un châle pas trop épais mais chaud et tout doux.

    J'ai bien sûr fait un tour chez la droguerie pour les finitions : un peu de doré pour casser le rouge et donner un effet bijou à mon trendy à moi !

     

    Il me tarderait presque le froid pour l'étrenner.

    Pin It

    2 commentaires