En plein rush de conseils de classe et autres corrections de copies, j'ai quand même besoin de décompresser de temps en temps. J'en profite donc pour finaliser les commandes de noël. C'est donc le retour de la petite étiquette rouge, symbole du fait main. Dans ma hotte cette année? Des trendy châles: phénomène bloguesque totalement addictif! Allez, je vous montre les choses...

Mais comme je suis aussi censée garder un certain mystère, je ne dévoile pas tout

Et cette petite étiquette est décidément très prisée puisqu'elle va bientôt traverser l'atlantique pour tenir chaud à un petit américain...

Allez, je vous laisse, j'ai des modèles moléculaires à vérifier... Oui, je sais, ça donne envie :)

Ouh là, titre très original! Mais tellement révélateur de mon état.

Je suis partagée entre attente de noël et fatigue de cette fin de période. J'explique:

Je sors d'un inspection. Déjà, c'est costaud. Mais en plus, on est en fin de trimestre, donc je dois remplir des tas d'appréciation du style "bon trimestre, continuez ainsi" ou " trimestre catastrophique, il faut se ressaisir". Corriger les tonnes de copies accumulées en deux semaines: moui, avec la préparation de l'inspection, je n'avais pas vraiment le temps de corriger les activités documentaires. Supporter les élèves qui commencent à être excités. Bref, je suis épuisée, comme la plupart de mes compagnons de galère. Et la perspective des conseils de classe et autres réunions parents/profs me fait littéralement sauter le cerveau. Mais sinon, je vais bien, hein, l'inspecteur m'a félicitée pour la "contextualisation" de mes devoirs et pour l'instauration de règles saines et claires qui permettent aux élèves de travailler. Ca fait du bien d'avoir des compliments dans ce travail, où on est souvent livré à une horde de sauvages dans une classe mal chauffée avec pour seul compagnon un tableau et un vidéoprojecteur. LOL. J'imagine la scène!

Et des fois, un petit miracle se produit: en voiture, en un quart d'heure, je te ponds une séance géniale où des élèves te demandent comment devenir prof de physique chimie. Ou encore, quand tu entends des filles dire que "la prof est trop belle".

Alors pour décompresser, je fais des loisirs créatifs. Des cadeaux de noël faits main, bientôt empaquetés avec amour et accompagnés de cartes maison bien sûr. Du tricot, du collage, de la cuisine et un peu de sport pour me défouler bien comme il faut.

Que vient faire le 1er Décembre là dedans? Et bien, tradition oblige, j'ai enfin ouvert mon calendrier de l'avent. Pas encore fait maison, il faut des enfants pour ça, mais un acheté en supermarché. Je ne boude pas mon plaisir, les petits kinder ont parfaitement leur place dans mon estomac. J'ai même converti biquet d'amour. Lui aussi a son calendrier Kinder au mur, lui aussi cherche péniblement la case n°1 et se régale au petit déjeuner d'un chocolat bien régressif.

Et qui Décembre, dit décoration dans la maison. J'ai bien sûr sorti mes petites déco habituelles, mais je me suis un peu lâchée: j'ai aussi envahi la salle à manger et pollué l'enfilade. Une petite moufette par ci, un petit renne par là, des bougies partout, le décor est planté.

Et comme je reçois la famille puis les amis pendant les vacances, il faut prévoir le repas et tester les idées farfelues qui me viennent régulièrement. Aujourd'hui, malgré une jolie idée, une mousse au chocolat qui "déchire", la tentative charlotte de noël sera jetée aux oubliettes.

Biquet va encore devoir faire le cobaye!

 

OK, j'ai migré vers le sud. OK, je suis maintenant loin de la capitale et de toutes ses richesses architecturales et culturelles. Mais, et oui, il y a un mais, je suis à 20 min de Marseille, capitale européenne de la culture 2013. Jusqu'à présent, Marseille était pour moi une ville sale, inintéressante et un peu craignos ( moui, les règlements de comptes et autres vols à l'arrachée n'aident pas à la confiance). Mais depuis le week-end dernier, week-end où mon frérot surnommé cricri est venu avec sa copine profiter d'un lundi férié, j'ai revu ma copie sur Marseille.

 

 

Ils voulaient absolument voir la ville, visiter le vieux port et se balader au soleil ( et au mistral). Aujourd'hui, des très grands classiques car je n'ai pas de livre de visite ni de plan. Bref, bille de plomb est perdue, il faut qu'elle se remette à bosser ses visites.

 

 

 

On a commencé au sommet de la ville, au point le plus froid mais qui offre la meilleure vue :

 

 

Je veux bien sûr parler de la bonne mère ! Au départ, petite chapelle, elle est devenue une basilique grâce à la protection qu'elle offrait aux marins.

 

 

Je suis d'abord rentrée par la crypte, de style roman. Première impression : il fait meilleur ! Et puis, avec les bougies, les pierres brutes taillée artistiquement, je commence à me dire qu'ici aussi, il y a de belles choses à voir.

On monte alors les escaliers pour aller dans la chapelle haute, faite de mosaïque et richement décorée. C'est juste magnifique, je vous laisse admirer :

 

 

En sortant, on retrouve la belle vue, et le mistral qui va avec.

 

On descend alors de notre petit nuage pour aller vers un autre incontournable : le vieux port.

 

Ça sent le poisson, un peu la pollution mais les reflets du soleil sur l'eau, c'est trop joli.

 

 

Près des quais, il y a un marché de noël pas encore ouvert et de drôles d'animaux. On continue sur notre lancée, on décide de faire le tour du port pour se diriger vers le mucem. En chemin, on fait un peu bronzette et on joue aux touristes, autrement dit on se mitraille dans des positions ridicules.

 

 

On commence alors à apercevoir l'objet de notre convoitise : moi, ce que je veux voir, c'est la dentelle de béton, celle qu'on a vu partout dans les infos. Mais je suis très agréablement surprise par tout ce qu'il y a autour.

 

En fait, on rentre dans le fort Saint Jean, base de commanderie, stock de poudre, bref, point de défense de la ville. Des vieilles pierres, des terrasses, des jolis points de vue, tout ce qui peut me plaire.

 

 

Et en suivant le troupeau, on voit enfin le mucem. C'est très beau, très bien conçu aussi : on peut s'installer sur une chaise et observer le jeu d'ombre et de lumière entre la cage de béton et les eaux de la méditerranée.

 

 

Après cette pause bien méritée, on retourne à la voiture pour se réchauffer et aller goûter au chaud. Allez, j'espère que ce changement de ville et de climat vous aura plu, et à bientôt pour une nouvelle visite ( ou tricot / cuisine / délire...).

 

Je ne suis pas musulmane et pourtant, je fais régulièrement mon pèlerinage... à ma Mecque à moi : Ikea.

Je viens d'une ville où ce magasin n'existe pas, il fallait faire une heure et demie de route pour pouvoir entrer dans ce temple du meuble en kit. C'est peut-être une raison de ma fascination pour ce magasin.

Autre explication possible, quand j'étais à Poitiers ( oui j'ai été étudiante à Poitiers), il a bien fallu meubler mon appartement. Mais Biquet et moi ne roulions pas sur l'or ( normal, étudiant) alors on a été dans des enseignes similaires mais sans avoir la njut attitude.

Et à Pontoise, ben à Pontoise, pas de voiture. Donc galère. Heureusement, ce cher mictor était prêt à braver la foule hystérique du dimanche pour assouvir mon envie de...bougie parfumée.

Mais aujourd'hui, époque bénie, j'ai une voiture et un ikea à 10 min de chez moi. Enfin époque bénie pour moi, mais pour mon compte en banque c'est moins béni !

Bon je vous rassure, je sais me restreindre ( enfin ma banquière a de bons arguments) et quand la tentation devient trop dure, et bien, je n'y vais plus.

Pourquoi je vous raconte tout ça? Tout simplement parce que samedi, on a un repas, un vrai, avec belle vaisselle et tout pleins de verrines. Mais on vient d'emmenager, on n'avait pas de service complet et le meuble de la cuisine était en cours de réhabilitation. Alors, ikea est devenu un pèlerinage journalier: un jour pour le service, oups j'ai oublié qu'on n'avait que 4 chaises donc le lendemain, rebelote, j'y retourne, achète deux chaises et des bricoles supplémentaires. Et puis, re-lendemain, je viens d'être payée, donc je peux acheter les blocs expedit manquants dans mon meuble de cuisine ( langage pour ikea addict... désolée). Et aujourd'hui, j'ai monté toute seule comme une grande mes 9 blocs.

Alors pour évacuer toute cette ambiance bleue et jaune, j'écris cet article.

Pour vous dire aussi de vous méfier: en ce moment, ils ont installé les décorations de Noël. Autant vous dire que je n'y retourne plus avant Décembre. Sinon, je vais craquer...

Je suis en vacances ... et qui dit vacances dit procrastination. Oui, j'ai des copies à corriger. Oui, j'ai des cours à préparer. J'ai aussi un appartement à ranger mais au lieu de faire tout ça, eh bien je tricote. Ou je pars faire les magasins. Dans tous les cas, c'est de la procrastination pur jus.

Aujourd'hui, j'ai terminé un coussin fait de mes blanches mains. En ce moment, la mode est au tricot, aux torsades épaisses et ou au point mousse. Sauf que toutes ces petites beautés coutent cher, en tout cas je trouve ça exorbitant vu le prix des pelotes de laine. Mon coussin à moi, je l'ai payé 3 euros ( et quelques soirées télé) et j'ai en plus la gratification de pouvoir dire: c'est moi qui l'ai fait !

La pelote vient de chez Zeeman, magasin très très discount que je connais grâce à ma môman. Maintenant je la déteste: je sais que près de chez moi m'attendent des pelotes vraiment pas chères. Evidemment, c'est de l'acrylique, mais pour un coussin ou un plaid, pourvu que ça soit doux ( ça me rappelle une chanson ça...).

Et puis, une petite touche de douceur à côté, histoire de faire râler biquet !!!!