Ça y est, les fêtes sont passées... La rentrée pointe déjà le bout de son nez, il faut donc penser à corriger les copies, préparer les cours et en procrastineuse aguerrie je préfère faire mon ménage, mes courses ou alimenter mon blog. Bref, je suis efficace pour beaucoup de choses sauf le boulot. Mais ne parlons plus de choses qui fâchent, j'ai passé de supers fêtes.

 

Déjà, un noël en famille. J'ai mis les petits plats dans les grands

 

 

Fait une jolie table

 

 

Fait visiter les environs. Ben oui, il faut bien éliminer tout ce qu'on a mangé et on a décidé d'aller visiter Aix en Provence. Un petit Neuilly provençal, capitale des calissons et des santons. Justement, on a visité une santonnerie, la propriétaire enthousiaste nous a expliqué les étapes de fabrication ou les modèles phares comme le coup de mistral.

 

Puis, une petite balade dans le centre ville...

 

Mais il faudra que j'y retourne après documentation.

 

 

 

Puis, petit week-end de repos et mictor et coco sont venus fêter le nouvel an. Rebelote, belle table, petites verrines, soirée de folie. Et pour les environs, on a choisi Marseille !

Je vous ai déjà fait un photo reportage sur la ville mais j'ai découvert un nouveau quartier : le centre historique, autrement dit le panier. Un article entier sera nécessaire :)

 

Mais en partant, de bien jolies lumières...

Sur ce, je vous souhaite une très bonne année.

 

 

 

OK, j'ai migré vers le sud. OK, je suis maintenant loin de la capitale et de toutes ses richesses architecturales et culturelles. Mais, et oui, il y a un mais, je suis à 20 min de Marseille, capitale européenne de la culture 2013. Jusqu'à présent, Marseille était pour moi une ville sale, inintéressante et un peu craignos ( moui, les règlements de comptes et autres vols à l'arrachée n'aident pas à la confiance). Mais depuis le week-end dernier, week-end où mon frérot surnommé cricri est venu avec sa copine profiter d'un lundi férié, j'ai revu ma copie sur Marseille.

 

 

Ils voulaient absolument voir la ville, visiter le vieux port et se balader au soleil ( et au mistral). Aujourd'hui, des très grands classiques car je n'ai pas de livre de visite ni de plan. Bref, bille de plomb est perdue, il faut qu'elle se remette à bosser ses visites.

 

 

 

On a commencé au sommet de la ville, au point le plus froid mais qui offre la meilleure vue :

 

 

Je veux bien sûr parler de la bonne mère ! Au départ, petite chapelle, elle est devenue une basilique grâce à la protection qu'elle offrait aux marins.

 

 

Je suis d'abord rentrée par la crypte, de style roman. Première impression : il fait meilleur ! Et puis, avec les bougies, les pierres brutes taillée artistiquement, je commence à me dire qu'ici aussi, il y a de belles choses à voir.

On monte alors les escaliers pour aller dans la chapelle haute, faite de mosaïque et richement décorée. C'est juste magnifique, je vous laisse admirer :

 

 

En sortant, on retrouve la belle vue, et le mistral qui va avec.

 

On descend alors de notre petit nuage pour aller vers un autre incontournable : le vieux port.

 

Ça sent le poisson, un peu la pollution mais les reflets du soleil sur l'eau, c'est trop joli.

 

 

Près des quais, il y a un marché de noël pas encore ouvert et de drôles d'animaux. On continue sur notre lancée, on décide de faire le tour du port pour se diriger vers le mucem. En chemin, on fait un peu bronzette et on joue aux touristes, autrement dit on se mitraille dans des positions ridicules.

 

 

On commence alors à apercevoir l'objet de notre convoitise : moi, ce que je veux voir, c'est la dentelle de béton, celle qu'on a vu partout dans les infos. Mais je suis très agréablement surprise par tout ce qu'il y a autour.

 

En fait, on rentre dans le fort Saint Jean, base de commanderie, stock de poudre, bref, point de défense de la ville. Des vieilles pierres, des terrasses, des jolis points de vue, tout ce qui peut me plaire.

 

 

Et en suivant le troupeau, on voit enfin le mucem. C'est très beau, très bien conçu aussi : on peut s'installer sur une chaise et observer le jeu d'ombre et de lumière entre la cage de béton et les eaux de la méditerranée.

 

 

Après cette pause bien méritée, on retourne à la voiture pour se réchauffer et aller goûter au chaud. Allez, j'espère que ce changement de ville et de climat vous aura plu, et à bientôt pour une nouvelle visite ( ou tricot / cuisine / délire...).

 

...Ou le parcours obligé d'un touriste qui se respecte.

Ca fait longtemps que je n'ai pas écrit d'article et pour cause, déménagement, mutation, fin d'année, permis...Mon esprit est ailleurs ( là en ce moment même, il fait les cartons et repasse la dernière pile de linge) et j'ai quand même pas mal visité Paris. Mais je ne pouvais pas partir sans visiter une dernière fois notre chère capitale. Et là, j'avais le choix: un quartier précis? Un choix de musées? Les derniers trucs que j'ai pas vu?

Bille de plomb a tranché, aujourd'hui, ça sera un condensé des classiques. Je me suis levé tôt pour éviter les hordes de touristes mais aussi pour profiter de la "fraicheur" du matin. En même temps, vu le printemps pourri, je ne vais pas me plaindre de la chaleur!

Passage obligé par Saint-Lazare: je la connais maintenant par coeur. Les gens qui traînent ou cherchent leur chemin m'énervent. Mon regard se pose automatiquement sur les bons panneaux et je connaîs l'emplacement de chaque boutique. Bref, une parfaite banlieusarde.

Puis le métro: là encore, certaines lignes n'ont plus de secret pour moi. Pour d'autres, je déplie encore mon plan de métro.

Le premier classique: Montmartre. avec ce beau soleil et vidé d'une grande partie des touristes, je me régale! Mais tout ça se mérite, mes mollets peuvent en attester.

Re-métro: tiens, ils nettoient partout aujourd'hui. Juste pour me laisser une bonne impression et effacer les mauvaises odeurs des couloirs souterrains.

En sortant, je tombe sur un groupe de chinois. Leurs appareils photo mitraillent l'arc de triomphe, ils prennent tous des poses improbables. Mouais pas mécontente de partir quand même.

Puis, en souvenir d'une jolie balade en bord de seine, je pique-nique sur un banc ombragé.

Je finis près de l'île de la cité. La tour de l'horloge de la conciergerie, qui était en rénovation depuis une éternité, se montre enfin! Un peu plus loin, c'est au son des musiciens des gardiens de la paix que je (re, re, re, re)découvre Notre Dame de Paris. Elle fête ses 850 ans, et je pense qu'on ne compte plus ses visiteurs ( la queue, en plein soleil, est impressionnante).

Avant de rentrer faire quelques cartons, je vais faire ma touriste et vais acheter un cadre photo "paris". Après un choix parmi des milliers de photos, il me servira à me souvenir de cette chère capitale.

 

Après relecture, la fin est un peu tristounette...Evidemment, je reviendrais vous saoûler avec mes monuments, mes tricots et mes déboires de prof. Mais là, c'est l'été, alors je prends des vacances ( enfin, d'abord je finis mes cartons, mon ménage, je trouve un appart, je redéménage). A bientôt !!!

 

Paris m'étonnera encore et toujours. Il y a quelques mois, j'avais vu une émission sur la quartier Monceau, son parc et ses hôtels particuliers, le tout présenté par ce cher Stéphane Bern. Autant vous dire qu'une bille de plomb digne de ce nom se devait d'y aller faire un tour... Mais qui dit parc dit balade au soleil et comment vous dire...?

 

Mais aujourd'hui, j'ai profité de quelques rayons (je parle bien d'un filet de lumière entre de nombreux nuages menaçants). Départ au parc Monceau, qui n'a pas changé depuis son inauguration par Napoléon III. Selon mon livre, c'est un endroit très calme...mais avec cette douceur tant attendue, on entend beaucoup ( vraiment beaucoup) d'enfants. Cela ne m'empêche pas d'admirer les "folies" romantiques et torturées du 19ème siècle.

Et là, vous vous demandez ce que je fait hors de chez moi, absolument pas devant la petite balle jaune...Eh bien, je n'en suis pas très loin!

Je crois même avoir aperçu un short blanc et un sac de forme "raquettoïdale".

Mais revenons à nos moutons, enfin, à nos gammes puisque me voici arrivée au conservatoire international de musique: l'endroit est assez original:mélange de néogothique, de style normand voire même de renaissance.

Le quartier est décidément très éclectique puisqu'on peut y voir une maison chinoise, mais celle-là, vous la connaissiez déjà.

La rue Rembrandt à proximité est un enchantement pour les yeux ( elle fait donc honneur à son illustre homonyme).

En fait, pour comprendre cette débauche de façades, il faut connaître ( un peu) l'histoire du quartier:il était de très bon ton d'avoir un hôtel particulier, de préférence luxueux, et c'était encore plus prisé aux abords direct du parc. Les riches se "lâchaient" donc dans la déco. Comme par exemple pour cette habitation: on a récupéré des arcades et des chapiteaux des tuileries, un buste de florence ou encore des ouverture vénitiennes.

Un peu plus loin, oh un musée! Il fait bon, je n'ai pas pipi, il est payant, bref, je n'ai aucune raison d'y mettre les pieds!

Encore un peu plus loin, oh un un autre musée! Celui ci est gratuit, mais l'art asiatique n'est pas vraiment ma passion!

Après un petit détour par le parc, je me retrouve face à une annexe de la banque de France. La bâtiment est juste magnifique. L'architecte a même reçu une médaille d'or pour l'exposition universelle de 1889.

C'est aussi le quartier des ambassades et non loin de celle du Libéria, on peut voir ça:

Dans le style art nouveau, mon guide me vante une architecture industrielle magnifique: ben moi, je suis pas fan!

C'est d'ailleurs bien le seul immeuble que je n'aime pas dans le quartier! C'est d'ailleurs la raison de mon titre: toutes les façades sont délicates, raffinées, pleines de surprises. Comme pour la maison "troubadour":

Et encore bien d'autres:

Quand tout à coup, gros suspense dans mon guide! Alors je marche, je marche, j'avance de plus en plus dans la rue pour trouver LA fameuse plaque. A un moment, je me demande si je n'ai pas manqué THE endroit.

Mais non, je suis bien passée à l'endroit où a été fabriquée la statue de la Liberté. L'endroit est maintenant une clinique mais ils ne se sont pas foulés pour trouver leur emblème.

Changement d'ambiance à deux rues de là: on est maintenant en Russie!

Entre les restaurants, les épiceries et même les gens qui parlent russe (enfin je crois), j'ai découvert un endroit superbe...

 

On n'a pas le droit de photographier l'intérieur, et c'est bien dommage car cette cathédrale pas forcément immence est somptueuse! Tout est écrit en russe ( j'aurais bien eu besoin d'une traduction même balbutiante de la zigouille), un prêtre officie ( en russe) et en sortant, on tombe sur la rue Pierre le Grand. Bref, le changement d'ambiance est radical !

Ma balade se termine ici, tout près de la salle Pleyel. il est maintenant temps que je me mette à réviser les questions du permis ( eh oui, c'est bientôt...)

Bisous à tous,

 

Je vous parle depuis un certain temps de mon coffret de balades sous forme d'énigme. Il y en a une que je voulais faire depuis le début, paris et sa littérature. Mais je voulais absolument la faire avec mictor. Et mictor est un homme occupé, entre la grèce, la banlieue et tous ses innombrables amis (mictor est un homme qui gagne à être connu, je vous le dis), nos emplois du temps ont enfin pu se croiser!

Coup de fil vendredi donc pour l'organisation, et pour nous mettre directement dans l'ambiance, le lieu de rendez-vous est donné sous forme...d'énigme:"la station de métro et la place qui constituent votre point de départ portent le nom de l'archange qui triompha du prince des ténèbres." Et BAM, mictor trouve direct. Il reste pourtant une bonne partie du paragraphe. Je commence donc à haïr mictor, mais bon, rendez-vous donc place saint michel ( celle avec les dragons).

Après un petit tour d'horizon, nous nous dirigeons vers la rue de la harpe, pleine de touristes, de serveurs zélés et de bonnes odeurs. Après quelques déambulations, nous nous retrouvons au 23 rue de la huchette. Il y a là un théâtre qui jour du Ionesco depuis très longtemps. Evidemment, Mictor avait déjà deviné.

Dans cette même rue, au n°5 maintenant, nous sommes devant un ancien lieu de rendez-vous des templiers, des membres de la convention puis des francs-maçons. Boris vian y a joué du jazz américain durant l'occupation, c'était son moyen de résister.

Ce quartier est juste génial: déjà il y a là le meilleur couscous que j'ai jamais goûté, l'animation y est continuelle et pleins de magnifiques monuments sont à proximité. Je pensais bien connaître ce quartier ( mictor aussi) mais on a tout les deux découvert un lieu: l'église saint Séverin. L'extérieur est très beau, l'intérieur aussi, surtout au son d'un petit concert jazzy sur les grandes orgues.

Un peu plus loin, entre les murs d'un ancien hôtel particulier protégé se trouve une librairie très particulière: l'Abbey Bookshop. D'après leur écriteau ( en anglais, alors j'ai pas tout compris), ils choisissent leurs livres, les chouchoutent et les revendent.

Nos pas suivent ensuite Phèdre, Andromaque et Britannicus ( autant vous dire qu'on ne tenait plus mictor). Racine, donc, nous guide puis Saint Exupéry. Tout ça pour se trouver devant le polidor, célèbre retaurant pataphysicien (science des solutions imaginaires??!!).

Nos pas foulent maintenant la plus longue artère parisienne ( rue de Vaugirard, 4360 mètres). Après un jeu de mot assez douteux ( train de sénateur, passage devant la sénat, ah! ah! ah!), on se promène dans un quartier connu, celui de saint germain des près et de saint-sulpice. Ce quartier, éminemment littéraire, recèle des petites pépites.

Mictor est comme un poisson dans l'eau, entre les librairies, les bouquinistes et les références culturelles. Je le hais de plus en plus ( il connaît beaucoup trop de réponses à mon goût), mais on découvre aussi beaucoup de choses. Il y a aussi des incontournables.

Et puis, on tombe parfois devant des endroits historiques comme l'immeuble où Picasso a peint Guernica:

Ou encore une des demeures de La Bruyère ( notez le petit clin d'oeil!).

Là, Mictor et moi étions fatigués, nous avions besoin d'un petit remontant et avions le choix entre un irish pub où les noms de coktails sont explosifs et un petit café où un café gourmand nous appelle ( du genre mangez-moi, mangez-moi!). Et comme c'est plutôt l'heure du goûter, eh bien nous avons résolu l'énigme finale entre une crème brulée et un tiramisu.

Rendez-vous la semaine prochaine pour de nouvelles aventures ( et j'en aurai sûrement besoin après la reprise...)