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Par bille de plomb le 13 Juillet 2014 à 16:11
Week-end de trois jours pour biquet et je rappelle que je suis en vacances. Biquet m'a donc chargée d'une mission pour hier: choisir le programme de la journée. Le pauvre! Il ne faut jamais dire à une bille de plomb de CHOISIR. Surtout quand j'obtiens en réponse "comme tu veux". Après moult recherches sur le temps et sur mon guide du routard, je décide de traîner biquet à Arelate. Ce nom ne vous dit rien? Normal, il date d'au moins 2000 ans, tout comme les monuments qu'on a pu visiter. Au programme donc, Arles.
L'arrivée fut chaotique: j'avais bien repéré l'office du tourisme et le parking où se garer, mais je n'avais pas l'info sur le marché.
Et pas un petit marché, hein, un qui a l'air génial mais bouche 3 km de la ville. Deux parkings sont donc inutilisables ce matin et l'office de tourisme est caché derrière les étals. Enfin, on s'en sort quand même, on choppe les bonnes infos et on achète nos pass avantage. Franchement, si vous devez aller visiter Arles, prenez les pass: ils permettent de visiter tous les monuments , pour pas trop cher. Et surtout, ça motive un biquet à les rentabiliser donc à faire plus de choses.
Trêves de blabla, on commence par la cathédrale Saint Trophime. Une église romane qui possède une entrée magnifiquement sculptée.
L'entrée est très ajourée, contrairement à l'intérieur, très dépouillé.
Mais c'est juste à côté qu'on peut découvrir un trésor de la provence: le cloître de Saint Trophime.
En rénovation depuis quelques années, on peut tout de même bien distinguer deux types d'allées:
* la première, plus ancienne, dans le plus pur style roman: des statues, clés de voûte ajourés.
* la deuxième, quelques siècles plus tard, de style gothique: plus épuré.
J'ai adoré monter sur la terrasse pour admirer la vue sur la cloître et le clocher de ma cathédrale attenante.
La température commençant à doucement monter, biquet commence à râler. Rien de surprenant ( ça aurait été pareil par temps de pluie/ froid/ vent...). Mais bon, il existe une clim naturelle dans le sous-sol de l'hôtel de ville.
En fait, les romains avaient construit un forum en plein centre et il subsiste aujourd'hui les fondations: des arcs bien réguliers, des coins plus sombres et humides, des vestiges de colonnes. Il fait frais mais l'endroit est quand même un peu lugubre.
En sortant, on atterri sur la place de la république où trône une colonne de l'ancien cirque romain.
Evidemment, je suis affamée, donc pause sandwich et glace maison. Le temps que super biquet concocte la suite du programme et les itinéraires à suivre.
Il nous emmène à travers les rues d'Arles jusqu'au théâtre antique. De l'ancien gigantesque bâtiment ne reste que deux colonnes et le quart des gradins.
Mais c'est magnifique! Je me sens très petite devant ces pierres assemblées il y a 2000 ans . L'édifice a servi de carrière une fois les acteurs partis mais la population a vite compris qu'elle pouvait être à l'abri et a donc gardé et amélioré la tour de Roland, tour de défense de la ville.
Un peu plus loin, le même usage a été fait de l'amphithéâtre:d'abord lieu de fête puis protecteur des invasions. A ce qu'il paraît,il ressemble beaucoup au colisée, il faudra donc que j'aille vérifier. Ici aussi, même impression: les romains étaient des génies.
S'ensuit la visite d'un musée, le Réattu: un peu fatigués et pas très réceptifs, Biquet et moi avons juste profité de la fraicheur pour enchaîner avec les thermes romains. Un panneau explicatif nous montre là encore l'ingéniosité des romains mais la visite est moins impressionnante après tout ce qu'on a déjà vu.
La balade continue jusqu'aux Alyscamps, ou champs Elysées en provençal. En fait, c'est une allée bordée de sarcophages qui mène à une ancienne abbaye.
L'endroit dégage une impression de calme et de beauté passée.
Enfin, après un peu de voiture, nous voilà arrivés au musée d'Arles antique. J'avoue que j'étais un peu sceptique: le snobisme d'un ancienne "parisienne".
Mais le musée était très bien agencé, expliqué et fourni. C'était un plaisir de déambuler entre des maquettes réalistes ou des vestiges très bien conservés.
Mais bon, la journée a été longue et une envie de glace et squattage de canapé nous prend. Inutile de préciser qu'aujourd'hui, j'ai mal(d'où le titre) ! Et que biquet a eu son quota de culture pour 3 mois. Je ne désespère pas de le traîner encore dans d'autres lieux pendant ses vacances.
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Par bille de plomb le 21 Juin 2014 à 16:24
Réveil: 8h. Pour un samedi matin, c'est dur! Mais avec Biquet, on s'est motivé. S'ensuit petit-déjeuner, préparation de sandwich, GPS et nous voilà partis tout près de Cavaillon.
La rando est prévue pour 16km et 5h45 donc on part d'une bonne allure. Autour de nous, beaucoup de cailloux, tous bien rangés:
Le sentier nous mène entre garrigue, oliviers et chênes blancs.
Puis, une bonne odeur de thym et lavande vient nous chatouiller les narines . Entre temps, on a escaladé des rochers, on s'est trompé de chemin mais les cloches de l'abbaye de Sénanque nous orientent un peu. Nous n'évitons pas les touristes chinois prenant des pauses improbables devant les champs de lavande mais manger son sandwich devant ce beau paysage, c'est super sympa.
L'abbaye se mérite, elle nichée dans un vallon donc pour y aller, c'est forcément synonyme de grosse montée et grosse descente. On s'est promis d'y retourner pour visiter l'intérieur, oui parce que le short court et les baskets, ça le fait pas trop.
Comme on vient de crapahuter dans la chaleur, je suis prise d'une grande flemme et décide d'écourter la rando. Enfin, écourter ne veut pas dire prendre des chemins plats et faciles. Nous voici donc en train de monter, puis descendre en direction d'un village élu "un des plus beaux de France":
Un petit village perché sur la colline, typiquement provençal mais là encore, ça monte et ça descend. C'est quand même l'occasion de voir des jolis panoramas et des maison coûtant un bras ( et l'oeil aussi)
Et voilà, on est arrivé, un peu fatigués mais je peux végéter dans le canapé...
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Par bille de plomb le 31 Mai 2014 à 12:45
Ce blog existe depuis deux ans et demi. Il a connu l'époque Paris en solo, vacances à NYC mais aujourd'hui c'est plutôt routine en couple sous le soleil du sud. ça ne vous a pas échappé, j'écris beaucoup moins: moins de balades, plus de tricot au coin du feu devant la télé. Et oui, tout change. Alors, pour me redonner envie d'écrire, j'ai relooké la page: des couleurs plus pastel, une bannière ( j'ai appris à en créer une!). J'ai à nouveau envie d'écrire tout et n'importe quoi.
Alors quoi dire? Déjà, j'ai découvert les calanques: une rando, oui, il faut bien parler de rando, dans une très jolie lumière. Je vous met quelques photos des abords de Niolon:
Une nouvelle lubie: la couture.
Comme si je n'en avais pas assez, j'ai acheté une machine à coudre. Comme j'ai appris à une collègue le secret du tricot, elle en fait de même pour la couture. C'est ce qu'on appelle un échange de bons procédés! Bon alors, mes première créations sont visiblement faites main, mais je m'améliore de jour en jour. La preuve? Cette jupe que je suis sure de pouvoir mettre:
Et puis, comme décidément je suis une boulimique de loisirs créatifs, j'ai décidé de me faire mon propre livre de recettes. Rien ne me convenait dans le commerce, alors j'ai pris mes plus beaux papiers de scrap, mes tampons et autres rubans et j'ai écris de ma plus jolie écriture les ingrédients et autres températures de préchauffage.
C'est Biquet qui est content, il teste toutes les recettes ( ben, oui, il faut bien que je prenne des photos pour illustrer mes recettes). Allez, je vous montre des échantillons.
Et pour terminer, je vous avais parlé de mon envie de vendre mes tricots. Je me suis constitué un petit stock, pris des jolis photos, et hop, direction a little market. Je vous met le lien si ça vous intéresse!
http://www.alittlemarket.com/boutique/bille_de_plomb-1335307.html?pushPromotion=2
Et je vous laisse, j'ai un grand ménage à faire...
Bisous,
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Par bille de plomb le 6 Mars 2014 à 19:14
Tout le monde le dit, le printemps est là. La météo nous le prouve, avec cette belle semaine ensoleillée, et les envies de balades et de jardineries nous guettent. Dimanche dernier, pour sortir un peu ( et arrêter de voir Biquet devant l'ordinateur), on a donc décidé ( ou plutôt j'ai obligé Biquet) d'aller visiter un joli village de France. Le temps était avec nous: du soleil et beaucoup de mistral. Je dois vous avouer qu'en arrivant aux baux de Provence, la première chose qu'on voit, c'est le prix de stationnement d'où notre impression d'être des vaches à lait. Même hors saison, les touristes étaient là. Je ne suis pas très calée sur ce village, alors mes explications sont succinctes, c'est surtout pour vous allécher .
Les baux de Provence, c'est un vrai village médiéval, et provençal de surcroit. La preuve? Les escaliers et petits chemins qui montent, qui montent.
En avançant, on se rend compte que presque chaque maison vaut le coup d'oeil, ce qui peut expliquer le syndrome chinois( photo, photo).
Il y a aussi deux églises aux ambiances totalement différentes. Une chapelle du XIIème élevée par la corporation des tisserands et des cardeurs de laine en l'honneur de leur patron. Quelques siècles plus tard, c'est devenu le siège de leur confrérie. Allez, en image:
Et un intérieur très particulier, mais magique!
Sur la même place, l'église Saint Vincent des baux, en partie taillée dans la roche:
On déambule et on découvre le château, qu'on décide de ne pas visiter ( rapport à la vache à lait). Les princes de ce château se disent descendant du roi mage Balthazar. Ah oui en effet:
Et en face, l'ancien hôtel de Manville, aujourd'hui mairie du village.
Et puis, au cas où on aurait oublié, on est en Provence:
Et voilà, un petit aperçu, qui vous donnera peut-être envie de venir dans le sud.
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Par bille de plomb le 16 Février 2014 à 15:58
Entre les divers travaux d'aiguille ( oui là, j'ai vraiment viré mémé) et autres préparations de cours ( très rapides, hein, je suis en pré-vacances), mon cher et tendre biquet a eu la merveilleuse idée d'acheter des VTT pour qu'on aille se balader dans la belle région où nous avons immigré( ou émigré, je n'ai jamais su faire la différence). Donc, pour ce Noël, chacun a eu sont vélo, assorti d'une gourde et de pare boue ( vous comprendrez l'importance de ces détails plus tard). Depuis plusieurs week-end, il pleut, donc impossible de les étrenner. A défaut, on s'est documenté pour chercher des balades balisées ou des sites. Et là, biquet a trouvé le site qu'il fallait avec trace GPS et tout. Moi, super motivée en sortant de la salle de sport, je me dis qu'il fait bon, qu'il y a du soleil, qu'il n'a pas plu depuis au moins 4 jours, donc je bouge biquet et nous voilà partis.
Toujours très contente, je poste même une photo sur facebook et chacun y va de son commentaire: "bonne balade", " reprise du sport", ...
Mais ce n'était pas une balade! Biquet a parié sur les collines de Gréasque ( déjà colline, j'aurais dû me méfier). On a donc commencé sur un chemin plein de cailloux qui déviaient les roues de mon VTT. Il faut aussi savoir que le parcours était sur le téléphone de biquet, donc il fallait s'arrêter toutes les 15 min pour vérifier qu'on était sur le bon chemin. Et mon pauvre 1.50 m m'obligeait à des prouesses de souplesse pour me remettre en selle.
Et malgré l'absence de pluie pendant 4 jours, et bien, c'était boueux! Voir même, des petits ruisseaux ou des mini lacs.
Au fur et à mesure qu'on avançait, je ne savais pas trop à quoi m'attendre: être bloquée par l'eau, finir arrosée de la tête aux pieds ou par terre à cause des pentes? Biquet, lui, ne se posait pas la question: il fonçait tête baissée à travers tous les obstacles: il a donc fini les fesses pleines de boue, le vélo dans un état indescriptible et moi derrière qui voyait se décrocher des petits tas de boue de sa roue pour aller se loger directement sur sa tête. Il en a même retrouvé sur les paupières.
Imaginez le spectacle: biquet devant s'éclatant et me criant :"mais arrête de freiner, c'est ça le VTT!!!"
Jusqu'au drame: plus de batterie sur le portable. Et oui, à 3 km de l'arrivée, plus trop de repères mais biquet m'assure: c'est tout droit puis à gauche, tu sais, là où on a tourné. Heu, non je ne sais pas. Je vois juste que ça monte, encore et toujours, éternellement entourés de forêts.
Je vous rassure, biquet avait raison, tout droit puis à gauche. Il avait juste oublié que c'était toujours en montée! On a fini, tout rouge ( ou marron pour biquet, cf la boue), totalement morts et super excités d'avoir retrouvés la voiture. Mais c'était joli, hein!
On a même rencontré des chevaux:
Juste la prochaine fois, 13km en colline, c'est pas une balade, c'est une expédition que mon corps va me rappeler pendant trois jours.
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