• Un bon plat de pâtes!

    Rien ne vaut...

     

    Dans deux semaines ( enfin un peu moins maintenant), c'est les vacances. Donc je suis en mode "pré-vacances". C'est à dire qu'à l'approche de ce repos si mérité ( là je m'adresse à un public enseignant, sinon je risque le lynchage), les élèves commencent à devenir plus que pénibles. Sans compter que le soleil est arrivé, le printemps, le beau temps et les hormones avec... J'en ai marre aussi donc le climat est assez tendu! Et puis, j'en ai aussi assez de parler de piles, de circuits électriques et autres ampoules... J'ai eu ma môman sur skype, chez elle aussi c'est un peu le pétage de plomb.

    Quel est le lien avec mon plate de pâtes?

    Ben en rentrant après ma plus grosse journée de la semaine (5 classes, 2 collèges, 30 min pour manger), je vois dans ma boîte aux lettres mon magazine du mois. Je commence à le feuilleter et là, oh joie! oh bonheur! un supplément hommes... Il faut que je corrige trois tas de copies mais je commence à lire le supplément en question. Bon et puis vous me voyez venir, ben j'ai fini le supplément et attaqué le magazine. A un moment donné, je me suis dit qu'il fallait que je me bouge...hop à  la douche et re-magazine. A  ce rythme là, ben arrive l'heure du repas. J'ai pas fini le magazine, je n'ai qu'une envie,  c'est de lire tranquille. Donc je me fais un bon plat de pâtes. Rapide, avec la petite sauce qu'il faut, le fromage râpé...miam, j'en salive d'avance.

    Bilan de ma soirée: j'ai fait le légume sur le canapé, je suis bonne pour corriger mes interros dans le RER.  Remarquez tout de même que j'ai pris le temps de vous écrire ce petit article!

     Rien ne vaut...

     

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  • Les visiteurs

    Hier, j'ai décidé de m'éloigner un peu de Paris...pas trop loin non plus, puisque je suis allée à Saint-Denis. Mictor m'a suivie dans mes pérégrinations, heureusement, parce que toute seule, je ne serais pas allée bien loin. D'où mon titre, on a vraiment eu l'impression de débarquer dans un autre univers!

     

    Mais bon, place à la visite. Je débarque place du caquet, en plein centre commercial de Saint Denis où on peut voir les logements à terrasses en "étoile". C'est très moche, enfin à mon avis ( et celui de mictor aussi), donc pas de photos. Je tente un nouveau guide et ma première impression est qu'il n'explique pas très bien l'itinéraire à suivre. Un couple me demande où est la basilique Saint Denis, c'est un peu ce que je cherche. Ah ils ont l'air d'avoir trouvé, donc je les suis...

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    Bon, c'était le jour du sidaction, ce qui gâche un peu la perspective. Mais comme, d'après mictor, les chauffeurs de bus de saint denis sont des "bip", et que j'ai dû l'attendre un petit moment, j'ai apprécié la musique avec un bon bouquin...

    Bref, maintenant, place à l'histoire... Au milieu du IIIème siècle, Lutèce est assez grande pour que les chrétiens songent à évangéliser tous ces païens! La mission revient à Dionysius, que nous appelons Denis. Mais à l'époque, il ne fait pas bon être chétien, alors il s'éloigne pour prêcher sa religion dans une carrière abandonnée. Il se fait quand même prendre et eut donc la tête tranchée sur la plus haute colline de la ville: le Mont-des-Martyrs qu'on appelle aujourd'hui Montmartre. Sa tête sous le bras, il arrive à marcher six kilomètres avant de s'effondrer. On a donc élevé ici la basilique Saint Denis.. Cette basilique est à l'origine du rayonnement de l'art gothique en Europe et on comprend pourquoi:

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    L'architecture est magnifique, mais elle abrite surtout, depuis la dynastie mérovingienne, les sépultures de nombreux rois et reines de France. A la révolution, toutes ont été profanées et dispersées, mais Louis XVIII a réuni ce qui en restait et d'autres encore pour les ramener en ce lieu saint. On peut donc déambuler entre les gisants de François 1er, de Catherine de Médicis, de Marie-Antoinette. On peut voir leur tête, leur taille et souvent un animal à leurs pieds. C'est peut-être leur animal de compagnie, mais j'ai vu des lions alors c'est peut-être leur symbole...?

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    On est descendu dans la crypte, où il y a les sépultures de quasiment tous les rois de France et de navarre. On peut même voir leur date de mort, et leur âge. Il y a aussi le coeur du petit Louis XVII. Bref, un lieu chargé d'histoire...

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    Bon, c'est pas tout, mais il faisait froid ( pas de chance, aujourd'hui, le soleil brille!). Et puis, on commençait à avoir faim...Après un bon petit Macdo ( qu'on a bien cherché...), on reprend donc notre petite balade. A force de tourner dans le centre commercial, j'ai fini par prendre en photo les horribles terasses en étoile:

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    Si on suit les indications du livre, on revient vers la basilique: sur le côté droit, le jardin Pierre-de-Montreuil. On peut voir les "délicates dentelles de pierre" mais aussi les vestiges de l'église des Trois-Patrons, maintenant intégrée à l'édifice municipal.

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    C'est la dernière des église funéraires élevées à la périphérie de la nécropole où étaient enterrés les chétiens du VI et VIII siècle. On continue en longeant la basilique, puis on prend le passage Abélard. D'après Mictor, il y aurait un lien avec Saint Denis: il a d'ailleurs cité de mémoire un poème (je ne sais pas lequel). On arrive alors devant le siège de L'humanité . L'immeuble en béton et verre a été dessiné en 1989 par le plus célèbre architecte brésilien, Oscar Niemeyer.

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    Saint Denis est une ville pleine de contradictions...en continuant jusqu'à la place du marché, une jolie structure en fer, brique et pierre datant du XIXème siècle sert de marché couvert:

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    Et on continue encore avec une surprise: au 9 rue Auguste-Blanqui, on voit ça:

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    Alors ça, c'est la maison des arbalétriers: elle servait à l'étendage et au séchage des longues pièces de tissus. Pourquoi maison des "abalétriers"? Ce sont les éléments de la charpente qui soutiennent la toiture. De par leur forme, ils servaient à l'évacuation des eaux de pluie.

    On continue notre promenade...on passe dans une rue longée d'immeubles en brique, tous différents, datant des années 30. Cette rue donne sur la mairie dionysienne. D'inspiration renaissance, l'hôtel de ville évoque les maisons du nord avec son imposant beffroi et sa toiture en ardoise.

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    Sur le devant, on peut voir ...

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    Et un peu plus loin

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    C'est le dernier des sept "monts-joie" répartis au XIII ème siècle le long de la route conduisant de Notre-Dame de Paris à la basilique. Ces sept monts-joie furent élevés aux emplacements où Philippe le Hardi fit halte pour se reposer: il faut dire qu'il portait la dépouille de son père Saint Louis.

    A ce moment là, j'ai très fortement pensé aux visiteurs...

    En face, on peut voir la maison d'éducation de la Légion d'honneur. Sur le site de l'ancienne abbaye royale, très puissante, Napoléon décida d'installer l'intitution réservée aux filles orphelines des premiers bénéficiaires de la Légion d'honneur.

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    On se dirige alors vers la rue de la boulangerie, la plus vieille rue du bourg primitif, pour arriver jusqu'à la maison aux Masques: elle doit son nom aux mascarons des quatres saisons qui ornent le premier étage:

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    Mictor n'aime pas, moi j'aime bien, même si cette maison n'est pas la plus spectaculaire de mon blog!

    Au numéro 48, on a jamais réussi a trouver le pignon en anse de panier mais la légende dit que cet ancien pavillon de chasse servait de lieu de rencontre à Henri IV et Gabrielle d'Estrées.

    Passons à des moeurs plus catholiques...près de la rue Franciade (nom temporaire de Saint Denis), le très beau couvent des carmélites.

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    La chapelle a été transformée en tribunal à la fin du XIX ème siècle, comme en témoigne l'inscription au fronton.

    Un peu plus loin, un autre couvent, celui des ursulines. C'est maintenant un ensemble d'habitations privées. Le portail monumental est attribué à Mansart. Le tympan représente la Vierge entourée de ses ursulines.

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    On se promène encore dans un quartier plutôt sympa pour le 9-3. On peut y voir un bel hôtel particulier de la banque de France.

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    Je passe sur le conservatoire de musique et de danse, très moche. Une fois enjambés les rails du tramway, on tombe sur le square Robespierre.

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    En face, l'ancienne salle des fêtes, d'allure assez bourgeoise, sert maintenant de théâtre.

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    Boulevard Jules-Guesde: Paul Eluard a passé son enfance au n°46. Pas trop loin, l'église Saint-Denis-de-l'Estrée a été érigée par Viollet-le-Duc. Elle occupe l'emplacement d'une église mérovingienne déjà dédiée à Saint Denis. D'ailleurs, en suivant ce même boulevard, mictor et moi suivons l'antique voie gallo romaine: la via strata( francisée en estrée).

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    On passe ensuite vers la gare Saint Denis d'où on va repartir plus tard, mais avant ça, direction le canal Saint Denis. On flâne le long de l'eau, on passe sur des passerelles.

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    Le long de la rive, des vestiges d'usines:

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    A partir de là, on suit un troupeau de gens pour arriver au stade de France:

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    Après toute cette marche, mictor et moi, eh ben on a eu un petit coup de barre. Donc, on a décidé de rentrer chacun chez soi pour se faire un bon petit goûter ( en tout cas c'est ce que j'ai fait). C'était une bien chouette balade si on fait abstraction de l'ambiance un peu spéciale du centre ville. On a quand même trouvé de bien jolis coins et morceaux d'histoires... Et puis mictor est toujours d'excellente compagnie!

     

    Allez, je vous laisse, j'ai du travail qui m'attend.

    J'oubliais, on a aussi découvert de très "jolis" prénoms. Si un jour j'ai une fille, je l'appellerais Arégonde ( manque plus qu'à avertir biquet) ou peut-être Hermentrude. Quoique Bathilde sonne bien...

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  • ...de l'opéra.

    Bon on est tous d'accord que je ne suis pas un petit rat de l'opéra. Premièrement, je suis prof, donc plus une enfant et encore moins une danseuse classique! Même si j'ai fait beaucoup de danse et que j'adore encore ça, ben je suis pas experte. Hum, et puis je suis pas très fière d'écrire ça, mais vu ma masse corporelle, je suis loin de faire les bruits d'un petit pas léger de rat...

    Bref, malgré mon passage récent à l'opéra, je ne suis pas subitement devenue un petit rat de l'opéra.

     

    Petit rat...         Dommage...

     

    Alors pourquoi ce titre? Je dois vous avouer que je suis bien un rat...mais un rat de bibliothèque!

    Petit rat...

    Ca commence toute petite avec les histoires que me lisait ma môman. Je me souviens même d'un livre où il y avait 365 histoires dont la princesse au petit pois. Et puis, j'ai adoré biscotte mulotte ( c'est l'image au dessus: elle est pas mimi?).

    Vous vous doutez bien que j'ai lu des livres plus évolués ensuite ( même si biscotte mulotte est un grand classique de père castor-arg j'ai la chanson dans la tête!). J'ai détesté Balzac ( désolée pour les profs de français qui me lisent), en tout cas Eugénie Grandet. Je résume souvent ce livre par:" 300 pages où le garçon arrive, embrasse la fille et repart". Ah j'oubliais la description de la chaise! Au moins trois pages.

    Grâce à un collègue, je me suis réconciliée avec Maupassant: c'est un peu sordide mais rien ne vaut La parure.

    Si on continue dans mes souvenirs d'écolière, d'autres auteurs m'ont marquée: Proust, Sénèque, Molière, Pennac,... Il me reste beaucoup à découvrir: les oeuvres complètes mais aussi d'autres auteurs. J'ai d'ailleurs dans ma (petite) bibliothèque Le rouge et le noir et Les caractères. Un jour de grand optimisme,je me suis décidée à parfaire ma culture. Hum, je ne les ai pas encore ouverts, j'ai bien mieux.

    Les deux premiers romans que j'ai achetés sont des romans que j'ai lus 36 000 fois, j'exagère à peine.

    La série de La bicyclette bleue tout d'abord. Déjà, il y a une histoire d'amour, ça commence bien! Ensuite, il s'agit d'une héroïne forte. Ca aussi ça me parle! Enfin, l'histoire se situe durant la seconde guerre mondiale. C'est une période qui me fascine, je lis tous les livres qui me tombent sous la main sur cette période. Il faut savoir que pour mes choix "littéraires", je suis une grande romantique...

    D'où mon deuxième roman: Le chardon et le tartan de Diana Gabaldon. Les fans de cette auteure s'appellent les "gabaldingues". Il s'agit là encore de l'histoire d'amour d'une femme forte, mais l'action se situe au 18ème siècle dans les highlands. Rien n'est classique dans cette saga de 9 tomes: à la fois histoire d'amour entre Claire et Jamie, roman historique qui aborde la bataille de Culloden et les débuts de l'Amérique, mais aussi roman de science-fiction ( là je sens angua saliver). En effet, Claire fait un voyage dans le temps sans faire exprès: elle passe de 1947 ( tiens tiens, on n'est pas loin de La guerre) à 1743 en passant par un cromlech.

    J'ai commencé par lire le septième tome: rentrée chez la môman, je n'avais rien à lire. J'ai donc fouillé la bibliothèque familiale et tombe sur un livre bleu turquoise ( j'adore les couleurs flashy sur les livres). L'histoire est rondement menée mais je sens que des détails m'échappent... Une petite virée dans la bibliothèque très bien fournie de Perpignan et me voilà "gabaldingue".

    En parlant bibliothèque, j'envie celle d'angua: tout un mur entier de livres, tous bien rangés, bien classés...c'est juste magnifique! Un jour, j'aurais la même bibliothèque ( là, c'est biquet qui râle, même si c'est sûrement moi qui ferais le ménage!). Et j'aimerais avoir le choix qu'il y avait à Perpignan: une bibliothèque de petite ville mais bien plus fournie que celle de Pontoise! Enfin, je ne me plains pas, j'y parfais ma culture: biographies d'illustres personnages, histoire de pays, de peuples ou de villes. C'est l'avantage d'avoir des heures de RER! D'ailleurs, je viens de finir Métronome illustré (waouh) et m'attaque à l'histoire de Grande-Bretagne.

    Enfin, je ne bats Mictor, qui m'a avouée avoir lu neuf livres et demi en trois semaines!!!!!!!!!!!!

    Donc vous ne m'en voudrez pas si je change ma signature aujourd'hui???

    Petit rat...

    ps: ça me rappelle la souris de l'appartement de ma môman...

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  • Oui je sais, je vous délaisse un peu... Mais je suis en plein conseils de classes , entre autres choses! Cependant, je n'ai pas sacrifié ma sacro-saint balade du samedi... Cette fois-ci, c'était autour du monopoly.

    Monopoly gént!

     

    Alors moi, dans ce jeu, je veux à tout prix les gares. L'investissement est vachement rentable, puisque pas de maison à construire...enfin, c'est mon avis. Mais vu que c'est mon blog et mon article, ben je vais commencer par une gare.

    Monopoly gént!

    Monopoly gént!

    Ce qu'il y a de bien à habiter à Pontoise, c'est que j'ai des trains pour arriver dans trois gares différentes. Cette fois-ci, j'ai choisi la gare saint Lazare ( je vous le dis au cas où vous ne sauriez pas lire). De là, je passe par le boulevard Haussmann, boulevard qui n'a rien à voir avec le jeu en question, mais bon, il fallait bien à un moment donné que je parle du personnage! Certains voient en lui un génie pour ces grandes avenues lumineuses, d'autres lui en veulent d'avoir détruits de nombreux trésors du passé. Où je me situe? Ben le boulevard Haussmann, c'est là où il y a le printemps (c'est de saison) et les galeries Lafayette... Et puis, j'ai réussi à trouver des vestiges du moyen-âge! Il ne faut pas oublier qu'il s'appelait Georges-Eugène, il fut assumer quand même. Bref, tout ça pour dire qu'il a fait du bon boulot, chapeauté par l'empereur Napoléon III.

    Monopoly gént!

    Le bâtiment que l'on peut voir date de la fin du 19 ème siècle. Suite à un incendie, on reconstruit le magasin grâce à des financements divers, puis on l'agrandit et on relie le tout par un sous-sol. Tout nous rappelle la belle époque: balcons, escaliers de style Art nouveau, même la devise:" La cliente a toujours raison".

    Monopoly gént!

     

    A l'époque, ces dames allaient aussi à l'opéra...justement, j'y arrive.

    Monopoly gént!

    L'opéra garnier, dont l'impératrice Eugénie se demandait quel style c'était. On lui a poliment répondu" Mais du Napoléon III!". De là où j'ai pris la photo, on ne voit pas la troisième statue sur le toit, celle du centre. Elle représente Apollon et ne sert qu'à agrandir la taille de l'édifice. C'est vrai que Garnier était un peu imbu de lui-même. Pour vous imprégner du personnage, il aurait dit "il n'y a pas à choisir entre les arts, il faut être bon dieu ou architecte".  

    Quand on s'approche du parvis, il y a du monde qui visite, ça c'est sûr! Mais surtout, on peut apercevoir quatre statues: La musique instrumentale, l'Harmonie, La danse et Le drame lyrique. Elles ont toutes très belles, mais La danse, à l'époque, a fait scandale.

    Monopoly gént!

     

     

    Mais bon, je ne suis pas là que pour voir l'extérieur, aujourd'hui je vais visiter l'opéra! Je me dirige donc vers la gauche. On arrive dans un rotonde, juste en dessous de la salle des spectacles. Il y a plusieurs entrées, il ne fallait pas que les différentes classe sociales rentrent par le même endroit. J'arrive alors sous l'escalier. C'est un peu compliqué d'expliquer l'agencement des pièces, alors je mets juste des photos, qui parlent d'elles-mêmes:

    Monopoly gént!

    Monopoly gént!

    Monopoly gént!

    Monopoly gént!

    Evidemment, j'en ai plein d'autres, même si l'éclairage tamisé donne parfois des résultats bizarres! Notamment, impossible d'avoirs une image nette du foyer: lieu où tout le monde se réfugiait pendant les entractes. C'est bien dommage pour vous, on dirait la galerie des glaces de Versailles! C'est absolument époustouflant. De chaque côté de la pièce, il y a une horloge. Une a une particularité:

    Monopoly gént!

    Pour sortir, il faut passr par l'inévitable boutique: j'ai valeureusement résisté aux petits chaussons repetto et autres bijoux pour retrouver le soleil et les chinois ( ils vont tous faire les boutiques). Et là commence mon périple. En sortant, je tombe sur le café de la paix: Emile Zola et Maupassant y avaient leurs habitudes (je suis fâchée avec l'un et suis en train de réapprécier l'autre). Et là, je me remémore la petite fiche verte:

    Monopoly gént!

    J'adore les trois fiches vertes, presque autant que les gares! Et en marchant pour de vrai, je comprends pourquoi...Au n°14, les frères Lumière effectuèrent la première projection de leurs courts métrages à l'hôtel Scribe. Imaginez les gens ébahis devant L'arrivée d'un train en gare de La Ciotat.

    Monopoly gént!

    Au n°28, l'Olympia. Dommage qu'aujourd'hui, ce ne soit "que" Yannick Noah.

    Monopoly gént!

    Je continue tout droit pour arriver place de la madeleine. Je commençais déjà à avoir faim, mais avec toutes les épiceries fines, ça ne s'est pas arrangé!

    Monopoly gént!

    Monopoly gént!

    Monopoly gént!

    Monopoly gént!

    Monopoly gént!

    Bon, j'avoue, j'ai craqué! Je suis passée rue royale pour acheter un sandwich et aller le déguster au jardin des tuileries. Je suis quand même tombée sur quelque chose d'assez anachronique:

    Monopoly gént!

    Apposé là pour la guerre de 1914 par le maire du 8 ème arrondissement, cet avis est resté là jusqu'à qu'un homme la protège d'une vitrine en 1919. Depuis, elle est restée là...enfin selon la légende. Parce qu'en vrai, cette photocopie daterai des années70.

    Ah! J'oubliais... je suis passée par là:

    Monopoly gént!

    Monopoly gént!

    Et oui, j'ai trouvé la 'famille" des rouges et de jaunes.

    Suite à mon pique-nique impromptu, j'ai aussi pris le soleil en lisant un bon bouquin. Bref, j'ai eu le sentiment d'appartenir à cette race étrange que sont les parisiens...

    Mais je n'ai pas fini ma balade! Pour continuer dans cette belle époque, il fallait absolument passer par la place Vendôme

    Monopoly gént!

    La photo n'est pas mirobolante, mais la place est en travaux... Revenons tout de même sur l'histoire de cette place: Hardouin-Mansart est chargé par le roi soleil de créer une place, pendant de la place des victoires, pour "assainir" le quartier. Personne ne veut habiter là, on retransforme alors la place. Des accords sont passés avec des financiers. Durant la terreur, elle s'appelait la place des piques, nom dans l'air du temps! La colonne au centre, qui remplace une staue d'un roi, est formée avec le bronze des canons ennemis et raconte toute la campagne d'Austerlitz. Un petit tour...et là, la rue que tout le monde veut dans le monopoly!

    Monopoly gént!

    Monopoly gént!

    J'ai fini par deux galeries couvertes: le passage Choiseul et la galerie Vivienne. Il n'en reste plus beaucoup dans Paris mais elles sont typiques du 19 ème siècle. Percées dans les immeubles ou entre les immeubles, elles permettaient d'abriter des intempéries une clientèle aisée.

    Monopoly gént!

    Monopoly gént!

    Monopoly gént!

    Elles ont une lumière particulière et certaines abritent des salons de thé de luxe. Bon, il me manquait ma robe à crinoline! Après tout ça, je n'avais qu'une gare, je ne pouvais décidément pas me contenter de ci peu. Je me dirige donc vers la gare du Nord. En chemin...

    Monopoly gént!

    Monopoly gént!

    Monopoly gént!

     

    Il me manque encore plein de rues, de gares, mais bon, j'ai un bouquin palpitant qui m'attend... et puis, j'ai quand même la rue de la paix. Vous allez me dire qu'il manque le plus important de tous mes articles sur Paris...LA maison  particulière. J'ai deux explications à vous fournir, vous choisirez:

    * la maison du fantôme, c'est à dire l'opéra garnier. C'est aussi la maison des petits rats et des carpes dans ses sous sols. Je pense que c'est déjà pas mal en soit!

    * ou alors, pour rester dans le thème, vous vous imaginez bien que je n'ai pas assez d'argent pour me payer une rue de Paris. Si je n'ai pas la propriété, pas de construction...

    Sur ce, j'ai du repassage et de la vaisselle ( passionnant hein??)Monopoly gént!

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Aujourd'hui, j'avais envie de partager une petite anecdote...promis, toute petite!

    Ouech! Ouech!

     

    Suite à mes courses, ayant plus que respecté mon budget, j'ai décidé de retourner dans le centre commercial pour me faire un petit plaisir. Je vous passe ma frénésie de boutiques, mais j'été raisonnable( je suis dans ma période bleue, comme Picasso!).

    Donc, en sortant avec mes paquets, une ouech ouech m'aborde. Avec le sourire et sans tracts particuliers donc pourquoi pas... En plus, elle a de l'humour: elle m'avertit direct que c'est pas pour me draguer... Comme c'est une fille, ben c'est marrant...

    Deuxièmement, avant de me vendre son truc ( parce qu'il y avait un truc à vendre...), elle me demande si j'ai quelque chose contre les jeunes des cités. Bon alors, comment dire, j'ai franchement ri en lui disant que j'étais prof, donc que les jeunes de banlieue, je les avais un peu tout le temps devant moi. J'ai donc plutôt intérêt à les supporter. Et là, la ouech ouech se transforme. Elle n'en revient pas! Déjà, elle me donne 5 ans de moins ( ça fait toujours plaisir après les "madames" des vendeuses), mais en plus elle me sort:" mais faut faire des études non?" Oui, c'est un peu bac +5 maintenant, même si j'ai réussi à passer pile la bonne année ( celle où on rentre dans le métier à bac +3 et où on est payé comme les bac +5. Euh, faut pas se leurrer, on est dans la fonction publique, donc c'est pas vraiment folichon). Et quand elle apprend que j'enseigne la physique chimie, là elle n'a plus de voix( remarquez que ça repose). En même temps, ma môman ne comprend pas pourquoi ce choix, mon frère n'y comprend rien et s'en fout, mon parrain se moque de moi dès que j'aborde le sujet des sciences, alors bon...

    S'ensuit alors son barratin pour me vendre des dessins pour que les jeunes fassent du sport, etc... Je n'ai jamais de monnaie sur moi, c'est ballot quand même! Elle me dit qu'ils acceptent les cartes bancaires, là faut pas rêver! J'ai failli lui dire que je l'avais pas sur moi mais j'étais pas crédible avec mes achats!

     

    Sinon, infos en vrac:

    *Ce week-end, j'ai gagné au billard contre biquet pour la deuxième fois. Il dit qu'il est devenu mauvais, moi je suis sûre que je me suis améliorée ( gros lol).

    *Je suis à la recherche d'un nouveau surnom pour madame Kinder. Oui, bébé est né ( d'ailleurs, je félicite la maman pour son travail et les parents pour l'heureux évènement).

    Ouech! Ouech!

    *Je ne suis pas sûre de pouvoir vous écrire cette semaine ( je me noie sous les vêtements à repasser et accessoirement sous les conseils de classe)

    * Cherche à joindre mictor désespérément pour balade samedi dans Paris ( on dirait une petite annonce...).Ouech! Ouech!

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