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Oui, aïe! Après ma folle journée, j'ai mal aux mollets... Pourtant, après le vélo, les randonnées, le boulot où je suis toujours en train de piétiner,je pensais que mes jambes étaient assez musclées pour supporter une balade dans Paris! Ou alors, c'est les chaussures qui n'allaient pas ( va falloir penser à en acheter d'autres). Enfin, du coup j'ai glandouillé tout dimanche sur mon canapé ( oui je sais, même sans avoir mal aux jambes, c'était le programme prévu). En fait, j'ai pas vraiment glandouillé, j'ai tricoté!! Et c'est madame Kinder qui va être contente. Je lui est fait de mes blanches mains un petit ensemble naissance:
Bon ça part quand même de ça:
Et le petit détail, dans le dos:
Et oui, mesdames et messieurs, les boutons sont assortis! Mais si, regardez:
Bon, j'avoue, c'était aussi une échappatoire à la correction de copies. Bon, ben j'ai plus le choix, va falloir y aller!
Bonne soirée...
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Hier était un peu magique mais le manque de soleil et de sommeil commencent à faire leurs effets. Je me suis endormie comme une larve et ce matin, ben c'était un peu difficile de se lever. Je mets quand même le réveil un samedi matin pour aller visiter Paris! Enfin, une bonne douche pour me réveiller, un thé et une part du cake de coco ( un jour je vous raconterai si elle m'y autorise) et me voilà dans le RER.
LE symbole de la France m'attend: la tour Eiffel.
Bon rien de bien transcendant dans le RER aujourd'hui alors je lis. J'ai amené mon fidèle guide que je feuillète religieusement quand je vois une balade le long de la Seine. Ca commence à la maison Radio France. Je n'ai pas franchement été éblouie par la chose mais de loin, j'aperçois une bizarerie dans ce paysage français...
Je l'ai bien vue quelque part,..., ah oui ça me revient mais c'était pas du tout là! C'était genre un océan plus loin! En fait, c'est un modèle réduit offert à la ville en 1885. La flamme, elle, est moulée sur l'original! La pauvre, elle doit se sentir bien seule ici, c'est peut-être pour ça qu'elle regarde vers l'ouest et donc vers New York?
Bon, c'est pas que, mais j'ai des choses à voir alors je rebrousse chemin et me dirige vers le pont Bir-Hakeim: premièrement, je n'étais pas seule, des tas de coureurs...courraient. J'étais la seule à marcher, que dis-je, flâner. La seule? Non, une petite vieille me suivait... J'ai réussi à la semer là:
Les marches ont eu raison d'elle! Par contre, j'ai adoré ce que j'ai trouvé de l'autre côté:
La France renaissante de Wederkinch, totalement éclipsée par la vue:
Ayant retrouvé les flots de touristes, je suis comme un mouton pour arriver juste en dessous du monument si décrié au début.
Je suis déjà montée tout en haut, avec ma môman et mon frère ( qui d'ailleurs nous a réclamé une crêpe à minuit passé!). J'avais quand même envie de testé mon appareil photo et son zoom. Et puis, au vu du monde qui veut faire comme moi, ben j'ai choisi la méthode sportive: oui, messieurs, dames, j'ai monté 704 marches pour vous faire admirer le paysage...J'ai croisé des choses étranges:
Mais j'ai pu voir où je devais aller pour la suite de mon programme:
Mais d'abord passer par là:
Après avoir vaillamment descendu les marches,j'ai réussi à ne pas déranger la pelouse
et j'arrive devant l'école militaire. Bon, c'est pas vraiment mon objectif mais c'est sacrément joli comme bâtiment:
Je contourne ledit bâtiment pour aller vers les invalides, et là, parmi toute cette histoire guerrière, l'UNESCO(je viens quand même de traverser le champ de mars!):
Bon, mon thé fait effet,j'ai besoin d'une pause pipi...va falloir que je trouve un musée. Ca tombe bien, je vois le dôme doré des invalides. Allez, après la queue pour le ticket, le petit détour wc, me voici sous le dôme:
Et puis, les invalides, c'est aussi le musée de l'armée. D'ailleurs, quand on regarde les bénéficiaires de la gratuité, il y a : les invalides ( pas con, j'y avais pas pensé!), les militaires en uniforme ( déjà vu des militaires indiens un 14 juillet en uniforme dans la cour),les pupilles de la nation( on sait tous que Louis XIV était généreux...), ...j'avais deux homos italiens devant moi dans la queue, j'ai regardé un peu ailleurs ( j'ai rien contre les homos, ils étaient juste italiens, donc un peu exhibitionnistes). Sans surprise, je retrouve donc des armes et des armures:
Bon, je crois que vous avez saisi,... C'est quand même un super beau bâtiment, avec beaucoup d'histoire et pleins de bancs pour accueillir les affamés et leurs sandwichs!
J'ai ensuite enfourché ma machine pour me déplacer dans le temps... après la maison la plus étroite ( à vérifier tout de même, plusieurs maisons se disputent le titre...), la maison art nouveau:
Hum, un peu chargé et vous n'avez pas vu les têtes de boeuf sur la façade! Je suis revenue sur mes pas pour découvrir le petit et le grand palais, le pont Alexandre III, l'assemblée nationale et le musée d'Orsay. Mon regard a croisé un mars mais j'ai pas pu repartir, direction le RER, et la maison où j'ai bu mon infusion en écoutant de la musique classique...une vraie petite vieille ( aaaaaaaaaaaaa je tricote aussi!!!!)
Bon j'ai encore pleins de photos mis je vais attendre un peu, vos yeux doivent être lourds...
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En sortant du collège aujourd'hui, je vois ça:
J'ai un contentieux avec la féé clochette. Un été, je suis allée chez mickey et, en début de soirée, toute la famille se pose en attendant le spectacle de la fée clochette. Il a fallu faire face aux gens débiles ( oui dans le monde merveilleux des bisounours, les gens sont un peu cons quand même!), supporter encore un peu plus la musique (mais oui, vous la connaissez tous), quand tout à coup, mon cher beau-papa commence à se plaindre de maux de ventre. Ben oui, manger des frites non stop pendant plus de trois jours, ç'est pas franchement une bonne idée. On attend un peu mais il ne peut décidemment pas rester plus lontemps. Bref, j'ai pas pu voir la fée clochette. Comment dire, je voulais la voir moi, zut, crotte de bique! Je crois que j'ai vu un ersatz de spectacle quelques années plus tard mais c'était plus la même chose ( un peu comme mon obsession des hippopotames, mais ça, c'est une autre histoire!). Alors en voyant ça, je me dit que la journée, finit bien. Mais en réfléchissant un peu, la journée était pas si mal...
Bon, j'avoue le démarrage, pas top! Dans le transilien, une folle ( y a pas d'autres termes!) n'arrête pas de dire stop ( hum, comment dire, on est dans un TRAIN?!) et de se frapper ( véridique!) Je m'en vais vite de là pour aller voir mes chers élèves ( lol). Bon, je suis en période de contrôles donc plutôt cool en ce moment. Midi sonne, je me dépêche d'aller dans l'autre collège. Trois moyens de transport plus tard( voiture, bus et trotinette), je peux enfin manger! Petite heure pour tout préparer et les monstres arrivent: oui un vendredi après midi, ce ne sont pas des élèves. Ils ne sont pas en état de bosser, de rester calmes et moi je n'ai plus de patience. Le coktail est explosif! Mais aujourd'hui, non, des choupis! Totalement incrédule, je passe une heure géniale ( j'ai quand même viré un élève, j'aime pas les rictus). Une récré plus tard, j'attaque la dernière heure avec ma pire classe. Ils sortent de deux heures de sport et sont pas franchement calmes d'habitude. Le cours commence plutôt bien, ils s'installent, sortent leurs cahiers (????!!!!!), m'écoutent ( là je me pince!). Evidemment, un "ta gueule" surgit, des bruits de bouche ( genre beat box mais ratés): je lance un regard assassin, les menace et là, magie, ça marche. Jusqu'à la fin du cours, tout se passe bien! Comme quoi, cette petite fée clochette...
Tout ça vaut bien une petite bière...demain, Paris m'appelle!
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Tout commence par une soirée orléanaise ... Lorsque vient le temps de se quitter, certains ne marchent plus très droit, d'autres font la bise 136 fois ou lancent des invitations étranges du type "oué c'est vrai qu'il faudrait que je fasse une pandaillère!" Euh une quoi?
Ce cher collègue ( car oui c'est un prof, certes émêché, mais un prof quand même) nous a donc invité à une pendaillère. Il a eu la gentillesse de nous expliquer le concept:
Pendaillère (cf aussi « pandaillère ») : n.f., XXIè ; du latin "pendaillus" et du népalais "cremaillor".
1 – (emploi rare) Véhicule, camion ou remorque, servant au transport de pandas. Ex : « hé, tu vas la garer, ta pandaillère, abruti ! » (in Sun-Zu, "L’Art de la guerre").
2 – Néologisme inspiré par la Jäggermeister et l’heure tardive, désignant de manière abrégée une pendaison de crémaillère. Ex : « vouais, beuah, nan, chais pô quand est-ce qu’on peut s’la faire, c’te pendaillère ! » (in Cornélius Hyppolite Gervais-Zenninger, "La Pucelle d'Orléans, mythe ou réalité").Je salue le ton et l'humour ( on peut maintenant comprendre d'où vient mon inspiration...). Donc, hier, j'arrive plus tôt que les autres, pour papoter mais aussi pour aider ( c'est toujours l'occasion de grapiller quelques bonne pitances même si je dois me refaire une manucure). Je vous rassure, j'ai été bien nourrie! Et là commence une soirée de folie pour notre mascotte de la soirée.
Au début, il se demande comment va se passer la soirée, déjà deux défections...
Mais l'arrivée de ses amis le remotivent!
Commence alors une soirée de folie,
musique débridée,
verres bien remplis,
il arrive même à chopper!
Evidemment, il y a bien eu quelques victimes...
Mais la soirée doit bien se terminer à un moment, il va alors se coucher...
On est bien d'accord que toute cette histoire est inventée, les personnages fictifs, je suis tout à fait consciente et remise de cette soirée... Je vous avais promis une explication. Alors, heureux??
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Oui, aujourd'hui je peux bien dire victoire. Bon déjà, c'est le week-end, je ne suis pas vraiment responsable de ça mais quand même...
Mais surtout, j'ai enfin fini le snood promis à Madame Kinder. Cela fait un an qu'elle me l'a commandé. Donc soldes chez Annie Blatt où elle choisit sa laine. Je sais, je suis trop bonne... En plus, je lui est fait une écharpe mais apparemment, ça la gratte ( jamais contente..).
Enfin, revenons à nos moutons, c'est le cas de le dire, on parle de laine. La laine choisie est très jolie à première vue ( une fois tricotée aussi d'ailleurs). Là où je commence à criser, c'est quand je vois la laine: elle est totalement inégale de partout. Des fois elle est épaisse, des fois super fine. Elle change de couleur aussi: elle passe de beige à gris, bref, il a fallu que je fabrique mon modèle de snood. Déjà, il a fallu que je me motive à tricoter ce truc ( 6 mois). Première tentative: pas assez large. Détricotage ( 15 jours), puis retentative plus large, avec un autre point. En fait, vu la laine, que je fasse un point précis ou n'importe quoi, ça donne toujours la même chose, donc je détricote encore une fois ( mais là je me dépêche, je la vois bientôt, madame kinder) et re-recommence.
Là, je commençais à penser snood, manger snood, rêver snood...
Bref, après m'être fait mal ( oui, on peut se faire mal à force de tricoter: ça tire les bras et le dos et les doigts si on est une grosse acharnée), j'ai fini d'où mon victoire retentissant! Je vous mets les photos de la chose pour que vous puissiez admirer mon oeuvre...
Mouais, alors les rayures c'est pas fait exprès, la laine faisait un peu ce qu'elle voulait, en l'occurrence hier soir, c'était des rayures... J'espère que madame kinder sera contente parce qu'une laine comme ça, plus jamais!
Une fois lancée (un peu aidée par "don't stop me now"), ben j'ai continué sur ma lancée, à savoir des mitaines pour la miss coco, et là, oh joie, oh bonheur! Une laine normale, qui m'obéit!!!! Tout ça pour dire que je tricote mais ne travaille pas beaucoup ( l'électricité n'est pas très motivante, les copies non plus!). Plus le temps de me balader mais, promis, la semaine prochaine, je reprends du service pour vous cultiver un peu!!
bibi
ps: rendez-vous après la fameuse pendaillère ( un jour, je vous expliquerais...)
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