• Bêêêêêe

    Ecrire un article est pour moi un vrai plaisir. C'est à chaque fois le même rituel: Mais comment je vais commencer ce p***** d'article? Et quel titre je vais lui donner? Comment faire pour qu'il y ait une continuité?

    Puis, il y a l'installation. Je me cale dans le canapé, un bon thé ou un coca bien frais sur la table basse et une émission bien débile à la télé ( voire la musique sur D17, oh quelle honte!). Aujourd'hui, rapport à un départ en vacance dans la belle famille et à un ordinateur en fin de vie, je ne suis pas installée dans mon canap' bien tranquille mais plutôt devant un clavier qui n'en fait qu'à sa tête, tout comme la souris d'ailleurs, dans un fauteuil adapté à des géants ( ce que je ne suis pas) avec des chiens en fond sonore et du coup je galère. En plus, j'ai eu la flemme de prendre l'appareil photo hier, donc mon portable a fait l'affaire.

    Veuillez donc m'excusez pour cet article bricolé, mais tellement raccord avec de vraies vacances.

    Hier, direction la filature de Belvès, d'où mon titre. Etant une fana de laine, ma belle-môman m'a amené visiter une ancienne filature de laine. On a donc pu assister à une visite guidée, une dame nous a expliqué le trajet de la laine du mouton à mes chères pelotes. 

    Bêêêêêe

     

    Ainsi, j'ai pu touché des toisons d'alpaga, de mérinos, d'angora, toutes ces laines nobles qui sont bien sales au début. En effet, pour se protéger, le mouton a bien de la laine mais cette laine est recouverte d'un corps gras qui isole de l'eau ou des poussières.

    Une fois la laine nettoyée, les ouvriers sélectionnaient un type de laine ou un mélange, pour avoir une texture et une couleur homogène. Et hop, direction la machine qui carde la laine, le but étant d'étirer la fibre. Mon portable étant limité, la photo est toute noire. Donc, vous ne verrez pas la cardeuse. Par contre, il existe une cardeuse manuelle, que le guide a utilisé devant nous.

    Bêêêêêe

     

    A ce stade, les gros flocons peuvent remplir un matelas.

    Bêêêêêe

     

    Un gros tuyau aspire les flocons de laine et les amène à la travailleuse. Cette machine, là encore photo floue, est composée de rouleaux, plus ou moins gros, plus ou moins râpeux qui entraînent la laine et la rend vaporeuse. On a alors du voile de laine, qui peut servir à faire des couvertures douces et chaudes ( et pas tricotées, hein, si vous suivez).

    Une autre machine, à la suite, sépare ce voile en filament et les enroule pour obtenir du pré-fil.

    Bêêêêêe

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    Le pré-fil ressemble à du fil mais n'est pas encore assez solide pour être tricoté. Il faut alors le torsader et l'enrouler autour de bobines.

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    Et pour finir, selon l'épaisseur du fil souhaité, il faut assembler deux ou trois, ou six brins. Quelques jeux autour du mouton ou de la laine, et direction la boutique.

    Bêêêêêe

    J'ai été raisonnable, je n'ai pris que deux pelotes d'alpaga rose et un écheveau dans un camaïeu de bleu. Je pense que ça va finir en accessoire style écharpe ou bonnet. Et puis, il fallait garder un budget pour l'usine Repetto... Ou plutôt carnage de compte en banque. Mais j'ai trouvé très intéressant ce parcours de la laine jusqu'à ces pelotes que j'entasse dans mon nouveau meuble, mais ça, c'est un autre article.

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 6 Août 2014 à 10:58

    Sympa cette visite :)

    J'ai visité une "usine" de ce genre aussi, dans le Nord, mais ça fait très longtemps, je ne tricotais pas beaucoup à l'époque, donc je n'ai pas vu les choses sous le même angle, même si c'était très très intéressant !

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