-
Sur le pont d'Avignon, on y danse, on y danse...
Je vous délaisse... J'en suis fort désolée mais j'étais en mode larvaire ( suite au décalage horaire), puis il a fallu rattraper le retard qui a découlé de cet état. En plus, avec les ponts, ça n'aidait pas vraiment...
Pour le 8 Mai, j'ai eu la chance d'avoir un week-end de quatre jours. J'en ai donc profité pour aller voir biquet ( qui s'est mis à lire mon blog, non par intérêt mais par honte puisque tout mon entourage est contaminé!). Ca tombait pas très bien: semaine B ( hum celle où je revois mes classes horribles le vendredi après-midi), il fallait que je prenne le train à 20h37. Suite à un problème de RER, j'ai failli loupé le train, j'ai cru que ma malédiction des transports s'était déportée aux trains. Arrivée tard dans la nuit... Bref, il me tardait de roupiller tranquille.
Le lendemain, on se motive, direction Avignon. Déjà l'extérieur me fait penser à Carcassonne: des remparts tout autour de la ville et une ambiance moyennageuse. Mais une fois à l'intérieur des remparts, l'odeur de lavande nous rappelle qu'on est bien en Provence!Pour la petite histoire, après des années d'errance, les papes se sont installés à Avignon. Je vous passe les détails politico-sordides ( Philippe le bel, les templiers, tout ça, tout ça), on en arrive à Benoit XII qui construit le palais vieux. J'ai pu y voir différentes cours, pleins de salles mitraillées par un tas de chinois, mais aussi la chambre du pape et le palais neuf. Bref, beaucoup de belles choses mais dont je ne retiens que les images:
A non, dans la cuisine haute, on a pu voir une cheminée très impressionnante. On a aussi eu droit à la liste de courses pour le couronnement d'un pape. Les chiffres sont impressionnants: il y avait une trentaine de viandes différentes ( oies, chevreuils, boeufs, poulets, ...) et la confection des mets a nécessité plus de 39000 oeufs!
A la sortie, on n'échappe pas à la boutique...bien sympa. J'y ai dégoté une carte postale pour mictor et une bonne bouteille de vin. Avec le beau temps, on s'est ensuite dirigé vers le pont d'Avignon.
Alors, contrairement à la chanson, on n'y dansait pas ( il était bien trop étroit). Il s'appelle en réalité le pont Saint-Bénezet, nom de l'illuminé que Dieu a désigné pour construire l'ouvrage. Alors à l'époque, le Rhône était un fleuve monstrueux: totalement imprévisible, il y avait souvent des crues, inondations, etc.. Donc les gens ont réellement pris Bénezet pour un illuminé, ils lui ont demandé de poser la première pierre: un énorme bloc charrié par le Rhône. Sauf que Dieu était vraiment décidé à construire le pont et a donc permis à Bénezet de soulever la fameuse pierre. Après, les témoignages divergent: on ne sait pas trop s'il a posé la pierre ou s'il l'a lancée...
Le pont était surtout utile au commerce: on faisait payer le passage ( les avignonnais était passés maîtres dans la contrebande de sel). Mais les papes passaient souvent sur les pavés. Ils s'arrêtaient prier à la petite chappelle puis donnaient une petite pièce.
Le pont était souvent endommagé, on le réparait mais au bout d'un moment ( quand il n'était plus rentable), les gens se sont fatigués de réparer les dégâts du fleuve. Il n'en reste aujourd'hui pas grand chose, mais le peu qu'il reste est bien sympa!
Il était alors l'heure de goûter...petite balade sur le rocher des doms avec un granité...l'occasion de croiser des mariés et des enfants.
Puis retour à la maison! Bon, depuis que je suis rentrée à Pontoise, il fait tout gris mais je ne désespère pas de retrouver un peu de soleil ( tant que je n'ai pas la grêle de coco).
J'espère que cet article vous fera passer un peu plus vite le temps d'ici ma prochaine balade dans Paris...
Tags : pont, bien, petite, pape, avignon
-
Commentaires
Bien belles photos du Palais des Papes!!