Aujourd'hui, je vous invite sur les bords de Seine. Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais j'ai acheté un livret de balades sous forme d'énigme. Eh bien, celle-ci s'intitule « au fil de l'eau ».

 

 

Le point de départ de mon jeu de piste est une station de métro située sur la ligne 9. Son nom est composé de deux mots, qui rappellent un pont et une célèbre actrice française. C'est bon, vous avez trouvé ? Allez, on sort du métro pour tomber sur la réplique exacte de la flamme de la statue de la Liberté. Il y a encore des fleurs et des portraits de Diana.

 

 

Je prends le chemin du pont juste en face. On me demande d'avance sur le premier tiers et de me pencher. Euh ? Il faut vraiment ? C'est que l'eau en dessous de moi, la peur de tomber ou de laisser tomber l'appareil photo/le crayon me font envisager de tricher pour cette question... Mais bon, je prends mon courage à deux mains ( et l'appareil photo aussi, on ne sait jamais), je me penche et là, le zouave :

 

Les parisiens s'en servent de référence dans la montée des eaux. Pour preuve, lors de la grande crue de 1910, l'eau est montée à plus de 9m.

 

Une fois le pont franchi, je me dirige vers un cabanon blanc et bleu. Je ne sais pas ce qui m'attend mais en m'approchant, je distingue un musée des égouts. Bon eh bien, quand fo y aller, fo y aller !

 

Après une expo sur le traitement des eaux usées, on nous explique le fonctionnement de certaines machines, l'expansion de Paris et les problèmes que ça a engendré sur la salubrité. On peut voir la mitrailleuse, le wagon bi-boule ou encore des boules de curage. L'odeur n'est pas trop pestilentielle, on y apprend des choses mais ce n'est pas non ce que j'ai vu de mieux.

 

 

En sortant des boyaux de Paris, en tournant le dos à cette chère dame de fer, une esplanade commémore la campagne de Tunisie.

Le soleil est en train de se lever, tarde à réchauffer l'atmosphère et le printemps se fait désirer. Mais j'aime bien jouer au phtographe!

 

 

 

Il est maintenant temps d'ouvrir un nouvel onglet, d'aller sur youtube et d'écouter Vanessa Paradis et M chanter la seine. C'est bon ? Les premiers accords envahissent votre oreille ? Alors on peut attaquer le premier pont. Situé derrière Le Messager, ce pont de pierre date de l'exposition universelle de 1855. Il offre une jolie vue sur le pont Alexandre III.

 

 

Mais avant d'arriver à cette merveille, on passe par la place du Canada. Je slalome entre les japonais et peut observer un héros de l'indépendance des États-Unis.

 

Est-il utile que je vous présente le pont suivant ? J'y suis déjà allé, j'ai déjà mitraillé les angelots, les lampadaires.

Preuve de l'amitié franco-russe, c'est aussi une prouesse technologique :construit en 3 ans, il n'y a qu'une seule arche métallique de 100m de long !

 

Je descends sur les berges : entre les péniches, les pavés, les mots me manquent. Alors, les images feront peut-être transparaître la tranquillité du moment.

 

 

 

Entre les feuilles, on peut apercevoir le musée d'Orsay ou le pont Royal.

 

Au fur et à mesure que j'avance, un éclat doré apparaît au loin. C'est le pont des arts, seul pont parfaitement plat et surtout recouvert de cadenas.

 

J'avance encore entre les bouquinistes, jusqu'au square vert-galant. On y croise des étudiants, des touristes, et même des couples qui boivent du champagne !

 

Autant de décadence si tôt dans la journée, ça donne envie de rentrer.

 

 

Une fois à la maison, je mange une « petite » part de cheesecake et finalise des contrôles pour mes cinquièmes ( mouahahahaha). J'ai encore demain pour ranger mon appart, faire mes courses, bref que des trucs un peu barbant ( à caler entre quatre heures de conduite).

 

Allez bisous à tous !