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    4h :Réveil. C'est beaucoup trop tôt ! Je dois avoir dans les trois heures de sommeil et je sais que la journée va être longue, très longue.

     

    4h30 : Il faut sortir. Une collègue vient me chercher pour aller au collège et je dois donc affronter l'extérieur. En fait, en sortant, ça va à peu près. Il ne pleut pas, il ne fait pas super froid et il y a un peu de vent.

     

    5h:Arrivée au collège où un troupeau d'élèves surexcités nous attend.

     

     

     

    Là, vous vous demandez si je ne vous raconte pas un cauchemar...que nenni ! Aujourd'hui, c'est voyage au futuroscope avec nos petits banlieusards.

    Retour vers le futur

    Retour vers le futur

     

    Mais ça ne se passe pas comme prévu. Le premier bus arrive à l'heure, le chauffeur n'est pas très sympa mais bon, il est là, LUI. Parce que son collègue a oublié de se lever. Donc on appelle la compagnie de bus, on nous envoie un chauffeur d'astreinte mais on part avec une bonne heure de retard. A nous donc les embouteillages parisiens ( ah, c'est pour ça qu'on s'est levé si tôt ?).

     

     

     

    Et c'était parti pour cinq heures de bus, dans un bus plein d'élèves qui n'ont absolument pas l'air fatigués. Mais ils ont l'air content de partir ( surtout de ne pas avoir cours), peut-être trop content : ça rigole, ils sont tous accrochés à des écrans. Les élèves que j'ai à côté font une partie de bataille, mais je ne vous explique pas les règles !

     

     

     

    Sur la route, on a eu de la pluie, de la grêle, du beau soleil...Bref, on ne sait pas à quoi s'attendre pour Poitiers. Et quand on arrive, avec nos 100 et quelques élèves, c'est un peu la croix et la bannière pour les faire ranger. Chaque prof a un petit groupe qu'il doit gérer pour manger, et faire une activité. Les miens sont supers sympa, ils se rangent pour aller commander leur repas, m'attendent sagement dehors sans faire des cris d'animaux. Alors, on peut découvrir le parc ensemble.

     

    Retour vers le futur

     

    J'ai habité deux ans à Poitiers, j'ai été à la fac juste à côté du futuroscope, et pourtant, ça ne m'attirait pas trop. Et ben en fait, c'est bien sympa. C'est un parc à échelle humaine, et il n'y avait pas trop de monde, donc on n'attendait pas. Il y a beaucoup d'attractions différentes ( les élèves n'en font que deux) et pour tous les goûts : des films en 3D, des manèges à sensation, des jeux interactifs.

    Retour vers le futur

    Retour vers le futur

     

    J'emmène mon troupeau au gré des attractions :

    Retour vers le futur

     

    Arrivée au 8ème continent, on ne sait pas à quoi s'attendre. L'extérieur est joli et porte sur les déchets dans les mers et les océans. Le principe du jeu ? Vous êtres sur un scooter des mers, un pistolet à la main, et vous devez détruire tous les détritus qui apparaissent sur l'écran. Et face à tous nos geeks en puissance, c'est moi qui ait gagné ! Je me demande la réputation que je vais avoir au collège ?

     

    Vers 15h, on se dirige vers l'atelier sur l'image ( ben oui, il y a quand même un intérêt pédagogique, lol). Le monsieur en question essaie d'expliquer à des quatrièmes les intérêts de l'image imax, en 3D, des objectifs, etc... Pour moi, c'était intéressant, mais l'intervenant n'avait pas bien compris qu'il faut les appâter nos élèves, leur vendre du rêve. Du coup, je suis bonne pour tout réexpliquer en classe. Mais j'ai ramené plein de pellicules !

     

    Après avoir gérer la crise du portable taché d'encre, ils ont quartier libre ! Je peux enfin rejoindre mes collègues et faire les animations entre filles.

     

    Retour vers le futur

     

    On n'a pas pu échapper à Arthur et les Minimoys. Pour info, je fais 12cm chez les minimoys. Les décors sont supers jolis, et le manège vraiment sympa ( à part le moment avec les araignées).

     

     

     

    Après un petit goûter, on continue dans la découverte des sens pour l'attraction « les yeux grands fermés ». On se retrouve dans une grande boîte noire, mais noire, noire, pour découvrir le monde des aveugles. A travers différents univers ( bayou, new york et himalaya), accompagnés de Florence, on a découvert ce que signifiait vivre dans le noir, et c'est impressionnant ! Mais on est quand même bien content de revoir la lumière (sombre histoire de yéti et de glaçon).

     

    J'ai aussi pu danser avec les robots : tous les élèves étaient au bord pour voir leur prof se faire malmener dans tous les sens. Bref, un vrai fan club !

     

    Retour vers le futur

     

    Un petit repas plus tard, une animation sur les beattles et nous voilà dans la boutique( une nouvelle tasse nous a rejoint à Pontoise). Puis à nouveau bus, et là, ils ne sont toujours pas fatigués ! Il a fallu qu'on les sépare et que les profs se disséminent pour les calmer. Je crois que j'ai dormi. J'espère que je n'ai pas ronflé ! Et puis retour à la maison, à 2h du matin quand même ! Donc je me suis écroulée dans mon lit.

     

    Alors je sais que ce n'est pas Paris, mais franchement, les photos sont sympas non !?

     

    Retour vers le futur

     

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    Arg, je hais les nouvelles technologies.

     

     

     

    Le mardi, c'est jour de course ( mon jour préféré quoi ). Réveil musical, puis direction le magasin avec mon caddie de mémé ( c'est un peu le fil conducteur de l'article).

    Nouvelles technologies

    Je vous passe les courses, rien de bien intéressant ( ah si ! J'ai trouvé du poulet rôti, fixette du moment, et des fraises, et même des framboises). En sortant, d'un pas sûr et alerte, je me dirige vers l'escalator et là, BAM, première défaillance de la technologie : l'escalator en panne. Peut-être le froid persistant ( on est pourtant au printemps, zut!). Dans tous les cas, mon cerveau n'a fait qu'un tour, impossible de soulever le caddie plein donc direction l'ascenseur qui sent bizarre.

     

    Une fois chez moi, BAM, deuxième défaillance de la technologie, l'ascenseur est en panne. Et là, pas le choix, je dois monter quatre étages. En version super mémé, marche par marche, j'arrive péniblement devant ma porte. Je range rapido mes achats, mange un truc vite fait et hop, direction l'auto école.

     

    Alors, jusqu'à présent, j'adorais conduire. Je trouvais ça relaxant, voire marrant à zigzaguer dans les rues. Aujourd'hui, la voiture n'était pas d'accord avec moi, d'où ma, BAM, troisième défaillance de la technologie. D'ailleurs, je ne vous ai pas raconté mes heures de conduite ! Ce n'est absolument pas digne de moi.

     

    Nouvelles technologies

     

    Première fois : J'ai cours avec Thomas, un pur beau gosse ! ( Et comme dit Biquet, ce n'est pas parce qu'on est au régime, qu'on ne peut pas regarder le menu) Il me tend les clés et là, je me dis qu'il est fou. J'ai dû avoir un regard bizarre parce qu'il m'a demandé «  premier cours ? »

     

    Je me dirige donc vers la voiture, pose mes affaires à l'arrière, et vais m'asseoir à la place du conducteur (?!). Le bg m'explique comment régler les rétroviseurs, et les clignotants, et hop, nous voilà partis pour un parking pour expliquer tout ce qu'il faut. Apparemment, je suis trop crispée sur le volant ( sans blague?). Et quand on tourne, il faut savoir positionner ses mains sur le volant ( non mais sérieux, ça sert à quelque chose, vraiment?). S'ensuit une heure et demie à tourner dans le quartier, éviter les piétons et autres voitures mal garées. On rentre sans catastrophe ( je me suis pris que deux fois le trottoir) et rendez-vous le lendemain.

     

     

     

    Deuxième fois : Cette fois-ci, le bg s'occupe d'un garçon qui a l'air très sûr de lui, et c'est Ornella qui hérite de mon cas. Première surprise, elle papote autant que moi, ce qui permet d'apprendre dans la bonne humeur. Elle m'explique comment démarrer, s'arrêter et passer la deuxième. On s'entraîne un peu dans un coin industriel puis direction le quartier tranquille pour gérer volant et pédales. Et là, pas de calage mais je suis un peu brute avec le frein. Je ne me prends plus de trottoir et je n'ai pas calé mais je me mélange bien les pinceaux.

     

     

     

    Troisième fois : Toujours pas de bg, pas d'Ornella plus, mais Catherine. Alors elle, je l'ai eu pour le code, elle m'énervait déjà. Elle n'arrête pas de m'appeler par mon prénom, ce qui m'énerve passablement, et je la sens stressée. Je peux comprendre, elle est avec un boulet mais elle me donne son stress et du coup je fais des erreurs que je ne faisais pas au cours dernier. Mais je dois assimiler plein de choses : les troisièmes et quatrièmes vitesses, le démarrage en côte, la marche arrière en ligne droite. Elle m'a dit que je freinais trop (!!!). Et que je reste crispée sur le volant. Mais elle dit aussi ce qui est positif. Du coup, je reste un peu sur ma faim pour ce cours, j'espère avoir d'autres moniteurs, moins stressés (et du coup moins stressants).

     

     

     

    Pour ceux qui craignent pour leur sécurité, je sévis aux alentours de Pontoise...

     

    Sur ce, je vous laisse, je vais cuisiner mes framboises. Et travailler un peu...

     

     

     

    Bisous à tous, Nouvelles technologies

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ps : BAM, troisième défaillance de la technologie, mon article s'est effacé, j'ai dû tout recommencé. Mais c'est vraiment pour vous !

     

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    Bientôt, j'aurais ça...

    Un cap de passé... J'ai eu mon code !

     

    Fini les séries rébarbatives à base de priorité à droite, de savoir qui passe en premier ou si on a le droit de doubler. Enfin dans la théorie, parce que les histoires de priorité et feux de signalisation vont bien me servir maintenant.

     

     

     

    Déjà, hier soir, après sept séries, j'ai re-re-re-re-lu le livre (bien m'en a pris vu les questions à l'examen). Et bizarrement, j'ai super bien dormi.

     

    Réveil difficile car je n'ai pas pu résisté à Top Chef ( mais pourquoi Valentin est-il encore dans la compétition?). Petit déjeuner habituel mais le thé n'est pas passé ( comme c'est bizarre...) puis direction l'arrêt du bus. Il a fallu que je tombe sur le bus dont la porte ne se fermait que manuellement. Et qui a dû se lever à chaque arrêt. Bille de Plomb herself ! Je suis ensuite partie dans la mauvaise direction, donc hop, un petit demi-tour vite fait et contournage débile de l'immeuble du stress.

     

    La convocation stipulait 7h45 mais l'examen a véritablement débuté à 8h40. C'était long, mais loooooonnnnng !

     

    En plus, le correcteur avait l'air d'un psychopathe ( et la voix aussi). Grâce à mon de famille ( Bille ), j'étais la première à connaître le résultat. Après un ouf de soulagement, parce que la série était quand même un peu compliquée, me voilà repartie pour l'auto école afin d'annoncer la bonne nouvelle.

     

    Là, on me dit de revenir dans l'après-midi pour LE test. Hum, pas forcément stressée mais pas rassurée non plus, je me demande quand même à quelle sauce je vais être mangée.

     

    Eh bien, on a vérifié ma vue ( ils ont essayé sans lunettes et gros fou rire de ma part, on aurait dit des fourmis toutes ces tâches noires) puis on m'a enfermée dans la petite salle où il n'y a qu'un ordinateur, pour une seule personne donc.

     

     

     

    Après le test des carrés, le test des tâches colorées et autres questions sur mon sommeil ou mon esprit de compétition, la machine en a déduit qu'il faudrait 25 heures. Agréablement surprise, ce nombre d'heures dépend bien évidemment de ma progression mais le plus drôle est la conclusion de la machine : comportement général très actif ( sans blague???!!!) avec une pression moyenne par le temps ( moui, deux ans de transport en région parisienne m'ont aidé à relativiser le temps), un engagement important dans les activités et une compétitivité très marquée ( genre je veux être la meilleure, je pensais pas que c'était si évident), assorti d'une reconnaissance moyenne de l'information ( donc maintenant je suis lente pour analyser une info), dans un contexte dépourvu d'anxiété ( bille de plomb pas stressée, non là, la machine a déconné!)

     

    Je vous passe les conclusions déplorables sur mon temps de réaction ( pauvres piétons...).

     

     

     

    Enfin, tout ça pour terminer sur la nouvelle du jour : tous aux abris, demain de commence la conduite. Deux heures d'emblée, je les trouve dur. Je stresse. J'ai pas envie d'y aller. Et en même temps, je suis curieuse de voir ce que ça fait de conduire. Mais ça, ce sera au prochain épisode, c'est à dire demain...

     

     

     

    Bisous à tous, je m'en vais travailler, parce que la reprise est « sympathique ».

     

    Bientôt, j'aurais ça...

     

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    Ça y est...je suis une prof !

     

    Ça y est...

     

    Pourquoi je vous dis ça? C'est pas que je n'étais pas une vraie prof avant mais après une après-midi entière à pondre une activité documentaire pour mes troisièmes, j'ai vraiment eu un petit déclic, une sorte de petite victoire. Ben oui, arriver à jongler avec quatre sources, l'objectif de la séance et le manque de vocabulaire de mes élèves, c'était pas une mince affaire !

     

     

     

    Autre déclic, pas trop de stress face aux élèves. Je me sentais à ma place. Je n'hésite plus à faire ma vieille peau. Du genre, décider d'un plan de classe selon les réputations d'un élève ( du genre untel il craint,ah ! lui aussi, elle il faut l'isoler sinon elle n'arrête pas...). Ou appeler un père après une première séance désastreuse ( est-ce que cet élève est vraiment humain? Non).

     

     

     

    Il n'empêche, malgré toute ma bonne volonté, il reste des classes difficiles. Il faut dire que l'emploi du temps ne m'aide pas. Aujourd'hui, j'ai enchaîné six heures de cours en commençant à 8h30 et en finissant à 18h. Autant vous dire que je suis rentrée claquée.

     

    Ça y est...

     

    Et puis, il y a des spécimens rares : je vous passe les prénoms farfelus ( sérieusement, Némo ? King Jackson ? Shaq, prononcez check ? Granit ? Emmaüs?). Mais quand arrive un élève haut comme trois pommes, le regard angélique et qui vous dit bonjour mademoiselle, je sens l'entourloupe...

    Ça y est...

     

     

    Pour la première heure ( en demi-groupe, donc 13 élèves devant moi), il a gloussé pendant 5 min non stop, atterri à quatre pattes pour récupérer un papier, chanter tout ce qui lui passait par la tête et injurier ses camarades. Bon rapport d'incident, mot dans le carnet et papotage avec le prof principal. Si je résume, cet élève est fou ( je m'en serais pas doutée), il n'a rien à faire dans une classe « normale » ( ah ben là aussi, je suis surprise), et malgré le suivi psychologique, la mère en arrive à dire que son enfant « n'est pas fini ». Désolée, il fallait que ça sorte. J'ai quand même eu des visions de lui encastré contre le mur après un «  ferme ta gueule » retentissant. Oui, cette vision est très nette encore maintenant.

     

     

     

    Ou encore l'élève qui te drague. Un élève pense que tu n'entends pas tout ce qui se dit en classe, mais la salle est relativement bien conçue donc j'ai eu des échos sur mes yeux, ma bouche et le fait d'être collé avec moi dans ma classe. Sérieusement, je suis vieille pour eux ( là aussi, j'ai l'impression d'avoir passé un cap), je fais attention à ce que je porte ( moui Argenteuil quand même), pas trop décolleté, pas de jupe courte. En plus, ils ont des filles super jolies dans la classe, ou alors c'est mon aura, mon autorité naturelle ( lol)...Là, c'était juste la séance genre j'suis trop belle, faites moi des compliments !

     

    Ça y est...

     

    Ah il y a aussi l'élève fainéant que tu repères de suite : les seules questions qu'il pose concernent l'obligation des devoirs, la charge de travail et la difficulté des contrôles.

     

    Ça y est...

     

    Et pour finir, ceux dont tu retiens le prénom et la tronche qui va avec. Cette année, les Chloé, Amandine ou Nicolas sont rares. C'est plutôt Kevin, Ryan ou Myriam. Du coup, ce sont les choupis qui restent en tête. Quoique, je me souviens bien de la tête du fou !

     

     

     

    Bon voilà, juste un aperçu de mon quotidien, c'est pas forcément un grand article de fond sur les prof en ZEP, mais ça défoule bien de pouvoir tout écrire. Et puis, tout ça, c'est en attendant le kidnapping de Mictor pour les journées du patrimoine ! A bientôt les loulous...

    Ça y est...

     

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  • Alors comment dire? J'ai eu une semaine chargée...

    Je commence par le début: pré-rentrée. Dans le langage prof, ça veut dire se lever tôt pour tenter de retenir les prénoms des collègues devant des croissants. Puis, comme tous les élèves, on doit écouter le discours du principal. L'année dernière, j'ai pas eu droit au discours ( suite au principal pervers polymorphe), alors le bon dieu a décidé de se rattraper cette année. J'ai donc subi un blablatage en règle de plus de trois heures. Tout ça pour au final entendre un nombre incommensurable de " il va falloir ", "il faut faire", "on en parle cet après-midi". Les profs, c'est un peu des élèves, alors, comme tous les élèves, on est impatient de connaître notre emploi du temps.

    Un parfum de sud

     

    Pour moi, c'est un lundi bien blindé ( du genre qui finit par des troisièmes de 5 à 6), un mardi cocooning ( en fait, ça sera course, récupérage, correction/préparation cours), mercredi et jeudi matins et je finis par un vendredi spécial quatrième ( oui je n'aurais que ce niveau sur une journée). Là, vous vous demandez si je ne me suis pas trompée de titre parce que jusqu'à présent, rien à voir avec le sud.

     

    Alors, non, je vais bien, c'est juste que j'ai ENCORE eu droit à des remarques sur mon accent ( je persiste à dire qu'il est très peu prononcé, limite on le remarque pas)( j'ai même pas dit rose, jaune, agenda ou contrôle!). Remarquez qu'en faisant connaissance, on demande toujours d'où on vient, ça peut expliquer qu'ils aient remarqué cette petite touche exotique.

     

    Mais bon, une équipe très jeune, très sympathique, qui a l'air de bien se serrer les coudes face aux cas assez lourd du collège ( ben oui, c'est quand même une ZEP d'Argenteuil) ( non môman, personne ne saura où je travaille, il n'y a que des ZEP à Argenteuil).

    Il m'a bien fallu une journée pour récupérer et me préparer psychologiquement à affronter les élèves. Parce que la suite du programme, c'est justement faire connaissance avec les monstres. Qui en fait, sont plutôt sympa pour la plupart ( bon à part les troisièmes mais je vous raconterai plus tard).

     

    Et comme ma chère principale pensait qu'on n'avait pas assez travaillé cette semaine, j'ai dû aller voir les parents pour qu'ils voient à quoi je ressemble et si je suis assez exigeante pour leurs bambins ( sur ce dernier point, j'ai fait ma vieille peau, donc je pense avoir comblé leurs espérances). Arrivée à la maison, j'avais besoin de me poser un peu, d'oublier le collège et surtout de cuisiner. Et c'est là qu'intervient encore le sud. Outre ma fameuse recette de lasagne, j'avais envie de quelque chose de plus typique...des sablés au vin blanc et à l'anis. Je vous explique pas l'odeur dans mon appart, c'est juste une tuerie!

    Un parfum de sud

    Pour la recette, rien de compliqué: mélanger un verre de vin blanc, un verre de sucre, un demi verre d'huile d'olive, une cuillère à soupe de grains d'anis. Rajouter un sachet de levure et assez de farine pour obtenir une pâte qui ne colle pas aux doigts. Poser les petits sablés sur une plaque beurrée, les saupoudrer de sucre et enfourner à 180°C pendant 15 min.

     

    Et comme je m'ennuyais encore un peu, j'ai fini le poncho pour la mini madame kinder:

    Un parfum de sud

    Un parfum de sud

     

    Je continue de tricoter, madame kinder m'ayant fait une grosse commande, mais j'ai eu la super bonne idée d'attaquer un cardigan avec des toutes petites aiguilles...J'espère pouvoir le finir et vous montrer le résultat... Bisous à tous.Un parfum de sud

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