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    Que de surprises aujourd'hui ! Pourtant, la balade de Saint André des Arts à Saint Sulpice se trouvait dans un quartier que je croyais connaître.

     

    Surprise!

     

    Tout commence au métro Odéon, bouche de métro qui n'a rien de particulier. Mais sur la petite place, la statue de Danton nous indique la direction. La cour du commerce-Saint-André, aménagé en 1735, est très calme. On y trouve des institutions comme Le Procope.

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    Cette petite rue pavée a été foulée par Voltaire, Franklin, Montesquieu, Diderot, D'Alembert... Bref, c'est ici qu'on a mis au point l'édition du premier volume de l'Encyclopédie, on y a adopté le bonnet phrygien. Un peu plus loin se trouve l'atelier du constructeur de la guillotine.

     

    Surprise!

     

    Le quartier respire l'histoire mais aussi l'aristocratie. Des vestiges sortent des murs, comme cette tourelle d'angle à encorbellement.

    Surprise!

     

    Quelques rues plus loin, changement d'ambiance : de la musique, des fleurs,

    Surprise!

    Surprise!

     

    Et encore un peu plus loin, on se retrouve à nouveau dans le calme. Décidément, Paris m'étonnera toujours !

     

    Surprise!

     

    J'arrive alors dans la rue de Furstemberg.

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    Une très jolie petite place ouvre sur le musée Eugène Delacroix.

     

    Surprise!

    Et en continuant se dresse le palais abbatial, imposant édifice de pierre et de brique.

     

    Surprise!

    Surprise!

     

    En fait, je commence à comprendre cette impression de « Paris ». Vous savez, ce côté bourgeois, calme. On s'approche de Saint Germain des Prés.

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    J'y suis déjà allé voir un concert de gospel. La musique avait totalement occulté l'église.

     

    Surprise!

    La tour clocher, soutenue par quatre contreforts d'angle, est l'une des plus anciennes de France. On peut encore trouver de nombreux éléments romans, vestiges de l'époque mérovingienne et des tombeaux des rois. Bon, les peintures sont un peu décrépies mais des travaux sont en cours.

     

    Surprise!

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    Je trouve un monoprix pour calmer les bruits de mon estomac et repart dans les rues datant, pour la plupart du 15 et 16ème siècle. Les noms sont d'ailleurs assez drôles : rue des ciseaux, rue de la canette ( et là, on a la preuve!)

     

    Surprise!

     

    Les boutiques sont très bobo, mais certaines sont d'origine. Le froid commence à me congeler les mains, et bon, je dois l'avouer, les boutiques m'appellent aussi. Après chaque étape de ma balade, hop une petite boutique pour me réchauffer. Arrivée rue Mabillon, des vieilles maisons m'interpellent : cette rue menait autrefois à la foire Saint-Germain et ces maisons donnaient sur le préau de la foire, 3 mètres en contrebas. La petite cour, la passerelle, tout y est...

    Surprise!

    Surprise!

     

    Je reviens sur mes pas ( les gens doivent me prendre pour une folle), et je commence à longer l'église Saint-Sulpice.

    Surprise!

    Je ne connaissais absolument pas ce quartier, ni même l'église. C'est pourtant l'une des plus grandes et des plus riches de Paris.

    Surprise!

    La fontaines sur la place adjacente m'a beaucoup fait penser à la place du châtelet.

    Surprise!

    Le quartier reste toujours aussi calme, les maisons sont impeccables et laissent parfois entrevoir le jardin du Luxembourg qui n'est pas très loin.

     

    Surprise!

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    A ce moment là, une sorte de pluie/neige fondue commence à tomber. Heureusement, il est temps de rentrer, accompagnée de poésie...

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    Avec le printemps me vient des envies de promenades, de découvertes. Et en ces temps d'apprentissage, j'avais aussi envie de décompresser. Mais puisque je vais bientôt partir de cette chère capitale, j'ai aussi envie que Paris me surprenne. Samedi, j'ai donc décidé de profiter de quelques timides rayons de soleil et de partir dans le quartier du jardin des plantes.

     

     

     

    Je commence ma balade par une série de RER, arrêt Port Royal. Histoire de me rappeler à quel point le RER B est particulièrement pourri. Non mais franchement, imaginez les touristes qui débarquent à Roissy : la première image qu'ils ont, ce sont ces rames fatiguées et sales. Heureusement, on se rattrape par les sorties de métro qui sont adorables.

     

    Un samedi à Paris

     

    Et juste derrière, une sorte de musée de sculpture en plein air :

     

    Un samedi à Paris

    Un samedi à Paris

    Un samedi à Paris

     

    De chaque côté, on y découvre des surprises : tout d'abord, l'Institut d'art et d'archéologie. Je crois que c'est le monument le plus surprenant de Paris avec ses briques.

     

    Un samedi à Paris

    Un samedi à Paris

    Un samedi à Paris

     

    Un peu plus loin, on trouve l'ancienne école coloniale. Évidemment, avec l'histoire, on a changé le nom, mais le style est resté !

     

    Un samedi à Paris

    Un samedi à Paris

     

    Et de l'autre côté, un immeuble un brin sauvage : je m'explique en image. Personnellement, ça me ferait bizarre de croiser un éléphant en ouvrant mes fenêtres.

     

    Un samedi à Paris

     

    Cette promenade a aussi été l'occasion de découvrir des rues typiquement parisiennes et ses petites curiosités, un vrai régal.

     

    Un samedi à Paris

    Un samedi à Paris

    Un samedi à Paris

     

    Je continue tranquillement , croisant des rues au noms plus ou moins drôles ( du style rue de l'estrapade, ancien châtiment, ou rue des irlandais) jusqu'à avoir le sentiment de me promener dans un village :

     

    Un samedi à Paris

    Un samedi à Paris

     

    Après quelques détours, je rejoins des lieux connus tels que la rue Mouffetard, ou les arènes de Lutèce. Mais même connus, j'adore cette élégance tranquille.

    Un samedi à Paris

    Après avoir mangé une banane devant des gens faisant des gestes bizarres, je rejoins le jardin des plantes. Les petits parisiens se promènent, font de la trottinette ou vont au musée et au zoo. Moi, je déambule entre les vieux bâtiments et les parcs qui se réveillent doucement.

     

    Un samedi à Paris

    Un samedi à Paris

    Un samedi à Paris

     

    Je termine par les gares d'Austerlitz et de Lyon, l'ensemble noyé dans un paysage plus moderne.

    Un samedi à Paris

     

    J'ai bien envie de recommencer samedi prochain mais la météo ne sera peut-être pas de mon avis...

     

     

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    Arg, je hais les nouvelles technologies.

     

     

     

    Le mardi, c'est jour de course ( mon jour préféré quoi ). Réveil musical, puis direction le magasin avec mon caddie de mémé ( c'est un peu le fil conducteur de l'article).

    Nouvelles technologies

    Je vous passe les courses, rien de bien intéressant ( ah si ! J'ai trouvé du poulet rôti, fixette du moment, et des fraises, et même des framboises). En sortant, d'un pas sûr et alerte, je me dirige vers l'escalator et là, BAM, première défaillance de la technologie : l'escalator en panne. Peut-être le froid persistant ( on est pourtant au printemps, zut!). Dans tous les cas, mon cerveau n'a fait qu'un tour, impossible de soulever le caddie plein donc direction l'ascenseur qui sent bizarre.

     

    Une fois chez moi, BAM, deuxième défaillance de la technologie, l'ascenseur est en panne. Et là, pas le choix, je dois monter quatre étages. En version super mémé, marche par marche, j'arrive péniblement devant ma porte. Je range rapido mes achats, mange un truc vite fait et hop, direction l'auto école.

     

    Alors, jusqu'à présent, j'adorais conduire. Je trouvais ça relaxant, voire marrant à zigzaguer dans les rues. Aujourd'hui, la voiture n'était pas d'accord avec moi, d'où ma, BAM, troisième défaillance de la technologie. D'ailleurs, je ne vous ai pas raconté mes heures de conduite ! Ce n'est absolument pas digne de moi.

     

    Nouvelles technologies

     

    Première fois : J'ai cours avec Thomas, un pur beau gosse ! ( Et comme dit Biquet, ce n'est pas parce qu'on est au régime, qu'on ne peut pas regarder le menu) Il me tend les clés et là, je me dis qu'il est fou. J'ai dû avoir un regard bizarre parce qu'il m'a demandé «  premier cours ? »

     

    Je me dirige donc vers la voiture, pose mes affaires à l'arrière, et vais m'asseoir à la place du conducteur (?!). Le bg m'explique comment régler les rétroviseurs, et les clignotants, et hop, nous voilà partis pour un parking pour expliquer tout ce qu'il faut. Apparemment, je suis trop crispée sur le volant ( sans blague?). Et quand on tourne, il faut savoir positionner ses mains sur le volant ( non mais sérieux, ça sert à quelque chose, vraiment?). S'ensuit une heure et demie à tourner dans le quartier, éviter les piétons et autres voitures mal garées. On rentre sans catastrophe ( je me suis pris que deux fois le trottoir) et rendez-vous le lendemain.

     

     

     

    Deuxième fois : Cette fois-ci, le bg s'occupe d'un garçon qui a l'air très sûr de lui, et c'est Ornella qui hérite de mon cas. Première surprise, elle papote autant que moi, ce qui permet d'apprendre dans la bonne humeur. Elle m'explique comment démarrer, s'arrêter et passer la deuxième. On s'entraîne un peu dans un coin industriel puis direction le quartier tranquille pour gérer volant et pédales. Et là, pas de calage mais je suis un peu brute avec le frein. Je ne me prends plus de trottoir et je n'ai pas calé mais je me mélange bien les pinceaux.

     

     

     

    Troisième fois : Toujours pas de bg, pas d'Ornella plus, mais Catherine. Alors elle, je l'ai eu pour le code, elle m'énervait déjà. Elle n'arrête pas de m'appeler par mon prénom, ce qui m'énerve passablement, et je la sens stressée. Je peux comprendre, elle est avec un boulet mais elle me donne son stress et du coup je fais des erreurs que je ne faisais pas au cours dernier. Mais je dois assimiler plein de choses : les troisièmes et quatrièmes vitesses, le démarrage en côte, la marche arrière en ligne droite. Elle m'a dit que je freinais trop (!!!). Et que je reste crispée sur le volant. Mais elle dit aussi ce qui est positif. Du coup, je reste un peu sur ma faim pour ce cours, j'espère avoir d'autres moniteurs, moins stressés (et du coup moins stressants).

     

     

     

    Pour ceux qui craignent pour leur sécurité, je sévis aux alentours de Pontoise...

     

    Sur ce, je vous laisse, je vais cuisiner mes framboises. Et travailler un peu...

     

     

     

    Bisous à tous, Nouvelles technologies

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ps : BAM, troisième défaillance de la technologie, mon article s'est effacé, j'ai dû tout recommencé. Mais c'est vraiment pour vous !

     

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    Bientôt, j'aurais ça...

    Un cap de passé... J'ai eu mon code !

     

    Fini les séries rébarbatives à base de priorité à droite, de savoir qui passe en premier ou si on a le droit de doubler. Enfin dans la théorie, parce que les histoires de priorité et feux de signalisation vont bien me servir maintenant.

     

     

     

    Déjà, hier soir, après sept séries, j'ai re-re-re-re-lu le livre (bien m'en a pris vu les questions à l'examen). Et bizarrement, j'ai super bien dormi.

     

    Réveil difficile car je n'ai pas pu résisté à Top Chef ( mais pourquoi Valentin est-il encore dans la compétition?). Petit déjeuner habituel mais le thé n'est pas passé ( comme c'est bizarre...) puis direction l'arrêt du bus. Il a fallu que je tombe sur le bus dont la porte ne se fermait que manuellement. Et qui a dû se lever à chaque arrêt. Bille de Plomb herself ! Je suis ensuite partie dans la mauvaise direction, donc hop, un petit demi-tour vite fait et contournage débile de l'immeuble du stress.

     

    La convocation stipulait 7h45 mais l'examen a véritablement débuté à 8h40. C'était long, mais loooooonnnnng !

     

    En plus, le correcteur avait l'air d'un psychopathe ( et la voix aussi). Grâce à mon de famille ( Bille ), j'étais la première à connaître le résultat. Après un ouf de soulagement, parce que la série était quand même un peu compliquée, me voilà repartie pour l'auto école afin d'annoncer la bonne nouvelle.

     

    Là, on me dit de revenir dans l'après-midi pour LE test. Hum, pas forcément stressée mais pas rassurée non plus, je me demande quand même à quelle sauce je vais être mangée.

     

    Eh bien, on a vérifié ma vue ( ils ont essayé sans lunettes et gros fou rire de ma part, on aurait dit des fourmis toutes ces tâches noires) puis on m'a enfermée dans la petite salle où il n'y a qu'un ordinateur, pour une seule personne donc.

     

     

     

    Après le test des carrés, le test des tâches colorées et autres questions sur mon sommeil ou mon esprit de compétition, la machine en a déduit qu'il faudrait 25 heures. Agréablement surprise, ce nombre d'heures dépend bien évidemment de ma progression mais le plus drôle est la conclusion de la machine : comportement général très actif ( sans blague???!!!) avec une pression moyenne par le temps ( moui, deux ans de transport en région parisienne m'ont aidé à relativiser le temps), un engagement important dans les activités et une compétitivité très marquée ( genre je veux être la meilleure, je pensais pas que c'était si évident), assorti d'une reconnaissance moyenne de l'information ( donc maintenant je suis lente pour analyser une info), dans un contexte dépourvu d'anxiété ( bille de plomb pas stressée, non là, la machine a déconné!)

     

    Je vous passe les conclusions déplorables sur mon temps de réaction ( pauvres piétons...).

     

     

     

    Enfin, tout ça pour terminer sur la nouvelle du jour : tous aux abris, demain de commence la conduite. Deux heures d'emblée, je les trouve dur. Je stresse. J'ai pas envie d'y aller. Et en même temps, je suis curieuse de voir ce que ça fait de conduire. Mais ça, ce sera au prochain épisode, c'est à dire demain...

     

     

     

    Bisous à tous, je m'en vais travailler, parce que la reprise est « sympathique ».

     

    Bientôt, j'aurais ça...

     

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    Marre de l'hiver

    Voilà, c'est dit ! Marre de devoir porter écharpe et bonnet. Certes, ils sont jolis, voire tricotés main, mais bon, au bout de 5 mois, on se lasse. Tout comme la neige...Non mais allô quoi?! Ça mouille les chaussures, c'est très vite gris et gadoue, et ça verglace.

     

    Petite intro très joyeuse dis donc !

     

     

     

    En fait, on me réclame à cors et à cris un nouvel article ( j'exagère un peu, mais quand même ça fait plaisir...à bon entendeur). Et le moral va mieux, donc j'ai à nouveau envie de blaguer et raconter n'importe quoi.

     

    Marre de l'hiver

     

    Genre mes semaines de code : après trois semaines à moins de 5 fautes ( en gros, tout va bien, j'y vais finger in the nose), ben bam, deux fois 6 fautes. Justement, je passe mardi. Ben oui, ça serait trop simple. Il faut avouer aussi que je rentre d'une soirée fort intéressante. En fait, il faut peut-être que je dorme ( ça serait pas du luxe vu les poches sous mes yeux), et demain je retrouverai mes chères deux/trois fautes.

     

     

     

    Genre mes vacances : à base de léguminage sur le canapé. A base de quatre mariages pour une lune de miel, toute une histoire et toutes ces bêtises faites pour occuper les ménagères esseulées. Alors, pour des vacances, ça peut aller, et encore, mais je DOIS revenir à des choses plus sérieuses ( pourquoi pas les frères scott? Lol). Ou encore l'élaboration de soupe pour biquet, de cookie pour biquet ( et pour moi). Sans oublier mes lectures hautement spirituelles ( non là, vraiment, c'est pire que ce que vous pouvez imaginer).

    Marre de l'hiver

     

    Quoique, je viens d'attaquer 50 nuances de Grey. Hum, que dire à part c'est chaud ?

     

     

     

    Genre ma mutation : j'ai l'académie d'Aix-Marseille ! Je ne suis pas handicapée, je n'ai pas d'enfants, mais j'ai la bonne académie...qui est très grande. Il y a donc une possibilité que j'aille faire cours à des chamois ( si regardez, dans la montagne là haut). Et si on joue aux probabilités, avec 56 collèges donc une vingtaine en ZEP, le plus probable est donc...Marseille. Youpi. Donc, il faut la jouer stratégique. Je ne rentre pas dans les détails, c'est totalement inintéressant, même pas sûr d'aboutir et j'avoue un peu de pif aussi.

     

    Marre de l'hiver

     

    Genre ma flemme : vous savez, quand vous rentrez et que vous avez laissé le «  bureau » en stand by, le repassage aussi d'ailleurs, et que vous êtes fous d'enthousiasme à l'idée de ranger et tout et tout. Mais un petit texto de Coco et Mictor vous invite à une soirée entre copains, comme un petit diable sur son épaule. Allez viens...( les intéressés comprendront).

     

     

     

    Genre les finances : Les impôts, les projets de déménagement, une réservation pour la comédie musicale Sister Act...

     

     

     

    Genre le moral : un peu en berne avant les vacances, une bonne dose de câlins et de chocolat m'ont redonné envie de visiter notre chère capitale ( enfin, si le temps m'encourage), de concocter des contrôles, et de réécrire dans le blog.

     

     

     

    Voilà pour la reprise, beaucoup de texte, peu de tricot ( ça va arriver), mais promis, je ne vous abandonne plus si longtemps !

     

    Marre de l'hiver

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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