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Aujourd'hui, on s'intéresse à l'autre côté de Central park. Comme j'ai loupé Alice au pays des merveilles, j'ai décidé de partir plus tôt et de me refaire le parc. C'est le premier grand parc public du pays, compromis entre les riches qui voulaient donner un cachet à la ville ( et y promener leurs attelages) et les progressistes qui souhaitaient un lieu plus convivial pour permettre aux classes laborieuses de souffler un peu. Totalement artificiel, il a fallut 20 ans et 20 000 ouvriers. Les chiffres sont impressionnants: 340 ha, 2 290 000 m3 de terre retirée, 4 à 5 millions d'arbres, 816 variétés de plantes. Les roches ont été sculptés à l'explosif, contrairement aux diverses sculptures et lieux d'observation...
Bon évidemment, je me suis paumée ( notamment dans la partie plus au nord, plus « sauvage ») mais j'ai retrouvé la civilisation vers « imagine »
Enfin quand je parle de civilisation, je parle plutôt des hordes de touristes venus admirer les Dakota Apartments.
Créée en 1884, cette forteresse a abrité nombre de célébrités attirées par les appartements gigantesques. Mais à l'époque de sa construction, la résidence était si loin qu'on l'a surnommée le Dakota, rapport à l'état le plus éloigné de l'époque, proche des indiens. Remarquez d'ailleurs la petite tête d'indien sur la façade.
En longeant Central Park West, on longe aussi les plus beaux immeubles, les plus luxueux ( ceux avec portiers et limousine à l'entrée). On commence par le Majestic.
Si on tourne dans les rue adjacentes, c'est plutôt les brownstones qui sont majoritaires. J'en ai repéré un avec un petit cupidon sur la corniche.
Plus loin, Le Dorilton affiche plus ostensiblement son style beaux-arts. Il est juste magnifique!
A son inauguration, un couillon a écrit: « Sa vue insulte les hommes les plus aguerris et elle effraie les faibles femmes ». Il est aujourd'hui classé.
Le quartier est d'ailleurs très joli: entre les sorties de métro qui datent de 1904 ( elle ne valent quand même pas nos metropolitan!) et et l'Ansonia, on se croirait un peu ( mais rien qu'un peu) en France. L'architecte et sculpteur était d'origine française et s'est d'ailleurs inspiré des boulevards haussmanniens.
Décidément très cosmopolite ( mais c'est pas une surprise), quelques rues plus loin, une église réformée hollandaise s'inspire de la première église de New Amsterdam.
Quasiment en face, Miles Davis vécut longtemps dans cette maison.
Pour la fin de cette balade, je flâne le long de riverside drive: d'un côté un parc, conçu par le même paysagiste de Central Park, de l'autre, une série de beaux immeubles.
Comme d'habitude, mon estomac m'appelle, on ne change pas les bonnes habitudes...colombus circle, salade sur la pelouse de Central park et même un petit hot dog ( mes papilles en frémissent encore).
On avait décidé avec môman de se faire un peu Harlem. On s'est donc donné rendez-vous au Yankee Standium: là bas, on pense yankee mais on mange aussi yankee.
Petit trajet avec une collègue de ma môman: je comprend ce qu'elle raconte mais alors mon anglais est définitivement balbutiant. Va falloir que je m'y remette!
Direction donc la cathédrale St. John the Divine: sa construction a débuté en 1892 mais elle n'est toujours pas terminée! Entre la mort des architectes et les guerres, la paroisse préfère aider les démunis plutôt que de finir le monument.
Un peu plus haut, l'université de Columbia. Allez, je vous montre les photos.
Et pour finir, on est allé au MoMA. Mais là, je ferai un article entier dessus!
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Ma visite du jour débute dans l'Upper East Side ( je n'en sortirai pas) Dans ce quartier si huppé qui reflète à lui seul tout le luxe et les privilèges, il existe un lieu pour les désoeuvrés.
Au 56 East 93rd street, ancien hôtel particulier de Billy Rose, un centre de réhabilitation aide les drogués et alcooliques issus des milieux privilégiés.
Un peu plus loin, on arrive sur une section de la cinquième nommée le museum mile (preuve en image).
En effet, sur un mile ( 1,6km), il y a une série de musées prestigieux. J'ai décidé de me faire le musée de la ville de New York.
Alors si je le compare avec le musée de Carnavalet pour Paris, il est un peu pauvre. Pourtant, ce n'est pas l'histoire qui manque! Mais à sa décharge, le troisième étage est en rénovation et ce que j'ai pu voir était charmant. On a donc:
un surveyor's monument: un pic bien solide qui marquait l'emplacement des différentes rues et avenues à venir.
Des plans qui programmaient à l'avance l'agencement des blocks
Des photos, vidéos retraçant l'histoire de la ville (la vidéo est heureusement sous-titrée en anglais! Des images d'archives et des explications vraiment top).
Des actes d'achat (Remarquez comme là encore, il faut respecter le plan établi).
L'intérieur est magnifique, assez dans le ton du quartier.
En sortant, mon estomac m'appelle. Petit pique-nique dans Central Park, je n'étais pas la seule à en avoir eu l'idée.
Mais si l'envie nous prend, on peut jouer au base-ball ( si on sait), on peut jouer aux petits bateaux ou aller manger un steack au boat house. Bon il y a aussi les barques, les fontaines, le jogging...bref, un large panel pour oxygéner tous ces citadins.
Du côté Est se trouve le « Silk Stocking District ». Sans doute surnommé ainsi à cause du septième régiment de l'armory, constitué d'éminents new-yorkais et baptisé le régiment des bas de soie. Les hommes ont dessiné leurs uniformes et reccueilli des dons pour ériger la caserne dans Park Avenue. Cet édifice sert aujourd'hui de caserne à la National Guard, une branche de l'armée composée de civils servant à temps partiel.
Aux alentours, les clubs les plus privés se côtoient:
Le Lotos Club, société littéraire la plus ancienne de la ville
Le Cosmopolitan Club, réservé aux femmes ( une pintade m'a d'ailleurs regardée très bizarement et est ensuite rentrée, la tête haute, le sac Vuitton à la main et les Louboutin aux pieds).
Las de cette ambiance ( et un peu dégoutée par les Louboutin), je vais vers des horizons plus authentiques.
Le Mount Vernon Hotel ( musée et jardin) semblent appartenir à une autre époque. Et quand on s'intéresse à son histoire, on comprend pourquoi: en 1795, la fille du président Adams et son mari achètent la parcelle et décident d'y construire une demeure. Ils l'appellent Mount Vernon, comme la résidence de Washington. Mais ayant quelques soucis d'argent, ils doivent vendre avant même de terminer la maison. Un commerçant rachète tout ça, finit la maison et le domaine mais un incendie détruit son travail, épargnant seulement les dépendances. Le propriétaire suivant réaménage tout ça en un élégant hôtel de campagne accueillant la bourgeoisie de la ville. Aujourd'hui, c'est un musée (cher) permettant d'imaginer ces séjours champêtres.
Dans la même ambiance, un peu plus loin, en passant sous Queenboro Bridge, six « petites » maisons résistent vaillamment contre l'envahisseur (immobilier). Un petit havre de paix dont la vue est imprenable.
Il est maintenant l'heure de rejoindre la petite famille pour un goûter à base de cupcakes.
Très bon mais pas forcément transcendant malgré ma tête d'affamée, il faudra que je teste d'autres adresses!
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Non, je ne parlerai pas de la chaîne à l'odeur si particulière!
Aujourd'hui, petite journée...
Premièrement, je commence à fatiguer un peu.
Deuxièmement, la zigouille et ma môman finissent tôt et ont beaucoup de devoirs à faire.
Troisièmement, la balade du jour est sympa mais sans plus.
Dernièrement, je m'économise pour demain!
Déjà je galère le matin à finir les merveilleux articles: entre l'ordinateur, la connexion internet et le temps qui file, j'en arrive à faire des fautes monstrueuses. Heureusement, môman veille et mictor ne dit rien... Mais bon, une fois que je suis « toute prête », je sors, ferme soigneusement les trois portes et grillages puis me dirige vers le métro.
Aujourd'hui, le métro en lui même méritait un article:
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Une dame m'a engueulée comme du poisson pourri parce que je ne respectait pas Jésus, ou que je ne l'aimais pas assez. Bref, je n'ai pas bien saisi les subtilités mais tout le monde en a pris pour son grade.
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Une fillette m'a dévisagée ( c'était réciproque). Une petite black toute mimi avec les cheveux torsadés. A la fin de chaque torsade, une petite décoration: un noeud, un coeur, …
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Un monsieur s'est déplacé comme un crabe dans le wagon pour finir devant moi. Il en avait marre de se faire traiter par une bonne femme. Moi, j'ai appris quelques injures en anglais.
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A côté de la foldingue, un autre spécimen rare de la nature: elle a éternué plusieurs fois. En soi, rien de bien particulier. Sauf qu'elle décollait du siège à chaque fois et faisait un bruit indescriptible mais parfaitement audible d'un bout à l'autre du wagon. Entre les petits regards de connivence et les sourires en coin, elle a quand même couvert les injures de la folle et apporté un peu de bonne humeur.
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A la sortie, une voix résonne...Jésus nous aime, Dieu aussi. Pff, je sais plus moi!
Allez, la suite au prochain épisode article.
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Hier c'était ambiance village, un peu à l'opposé de l'idée qu'on se fait de New York...donc je me devais de rectifier le tir. Direction les gratte-ciel ( je me fais pas au pluriel des mots composés). Pour cela, je sors de Grand Central, me dirige vers le nord pour observer le Helmsley Building. Construit en 1929 pour accueillir le siège d'une compagnie de chemin de fer, il est traversé par les files de taxis. Il est juste magnifique et complètement éclipsé par le Met Life building juste derrière.
En suivant Park Avenue, je dois être l'une des rares touristes...en effet, cette avenue est bordée de buildings et les costards-cravates sont en majorité. Je passe donc devant:
le Waldorf Astoria: bon là, vous devez connaître!
Les Villard Houses: bâties en 1883 pour un magnat du rail, ces six brownstones évoquaient un palais Renaissance. Elles servent aujourd'hui de réception à un palace adjacent, de salon de thé et de l'autre côté, on peut trouver une librairie et la Municipal Art Society.
Au milieu de toutes ces hautes tours, on peut parfois avoir des surprises, comme cette église néo-byzantine.
En 1931, on construit une tour à côté, de style art déco, et pour harmoniser le tout, on pare les murs de briques et de terre cuite. En effet, la Tower 750 ne choque pas trop.
Pour revenir à la période renaissance ( décidément fort présente à NYC), on peut aussi admirer le Racquet and Tennis Club.
Ce club réservé aux hommes fait face au Seagram Building. Tout en verre, bronze et acier, il est l'œuvre d'un maître du style moderne qui n'a construit que celui-ci à NYC.
On peut en revanche admirer ce style sous une autre version, au Lever House. Le gratte-ciel est cette fois posé en retrait sur une esplanade.
Un peu plus loin, dans un même bâtiment cohabitent une église et un centre commercial. C'est déjà particulier en soi mais en plus, il est bâti sur pilier. Et puis, la tour est haute...
En revenant sur Madison avenue, tout devient plus commercial...
Le Sony Building ( 1984), sans le petit hérisson...:
L'IBM Building, construit la même année mais en granit vert. Un vaste lobby y est adossé, nous accueillant entre deux bambous et un banc.
Avant d'aller manger, je finis cette matinée par le Fuller Building de style art déco.
En parlant de repas, je me dirige vers le whole food market, supermarché qui offre de la bonne pitance ( on peut y trouver ce qu'on veut: soupe, plat chaud, salade, sushi, desserts...). Niché dans le centre commercial de Colombus Circle, on peut se poser pour manger. Et en sortant, waouh!
Comme j'étais pas trop loin et qu'au bout, une station de métro m'attendait, j'ai décidé de me faire la 5ème avenue. Alors là, les immeubles sont tellement connus que je ne vous fais pas l'affront de sous-titrer!
Je m'attaque alors au « Ladies'Mile ». En 1870, il y avait tellement de grands magasins et de boutiques de confection dans ce secteur qu'on l'a surnommé ainsi. C'est une zone tranquille entre le Madison square et l'Union square. Tranquille certes, mais longé de beaux gratte-ciel. Je commence par le flatiron, nommé ainsi à cause de sa forme en fer à repasser. Il a été réalisé par Burnham en 1902 et a d'abord été appelé « Burnham's Folly » tant on craignait qu'une tempête ne l'abatte.
En continuant sur Broadway, les bâtiments des grands magasins se succèdent et racontent un peu l'histoire de ce quartier.
Une surprise m'attend à Union square: la place accueille le greenmarket où les fermiers de la région viennent vendre leurs produits frais.
Bon, c'est pas tout mais j'ai encore du temps avant de retrouver ma môman entre Patience et Fortitude...direction le chelsea market. Je pensais que c'était juste un centre commercial mais en plus des boutiques juste géniales, c'est le lieu qui m'a enchantée. C'est une ancienne usine de cookies, on en a d'ailleurs gardé l'esprit: à mi-chemin entre site historique, galerie d'art et entrepôt underground, on peut ici aussi manger ce qu'on veut.
Je finis par la high line toute proche. Cette ancienne voie ferrée est suspendue à 9 mètres de hauteur et transformée en promenade, un peu à la française. Elle nous offre surtout une nouvelle perspective sur la ville et le fleuve adjacent!
A l'heure attendue, je m'installe entre Patience et Fortitude, les deux lions de la New York Public Library. On goûte sur les marches, confortablement attablée devant Madison Avenue et les touristes qui mitraillent cet ancien réservoir d'eau. Puis petite visite de ce magnifique monument qui abrite plus de neuf millions d'ouvrages dont une lettre de Christophe Colomb.
J'ai un peu moins mal aux pieds qu'hier, j'y suis allée plus tranquillement aussi, ce qui m'a permis d'observer quelques bizarreries...
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J'adore cette phrase. Aujourd'hui c'était: "le plus pratique pour toi c'est bryant park ou la public library?". Je trouve que ça sonne bien!
Mais trêve de plaisanterie, j'ai trouvé mon rythme de croisière: la journée, je marche et visite ( j'en ai encore mal aux pieds le matin), le soir je potasse le programme du lendemain, je check mes mails, facebook, etc... et le matin, après le petit-déjeuner, j'écris mon article. Le plus compliqué étant de trouver un titre tous les jours ( ben oui d'habitude j'ai une semaine pour voir venir).
Donc hier, j'ai décidé de me faire les villages: alors oubliez vos images de villages paumés au fin fond de la bourgogne ou du Gers, ici, on fait plutôt dans le tendance:
A la balade initiale, j'ai ajouté l'arc de Washington square, « petit » détour pour me remémorer Quand Harry rencontre Sally.
Ce petit arc de triomphe de 26m de haut a été réalisé par Stanford White cents ans après le centenaire de la présidence de Washington ( en 1895 donc). Lieu de rendez-vous très prisés, peu de new-yorkais doivent savoir que le parc adjacent a servi de cimetière d'indigents et lieu d'exécution, puis de terrain de parade militaire. Après son ré-aménagement en 1826, des hôtels particuliers sont apparus, et notamment « the Row ».
Cette enfilade de douze charmantes maisons de briques de style greek revival a accueilli quelques écrivains mais est toujours restée bourgeoise. D'ailleurs, le Washington square park sépare deux quartiers bien différents depuis toujours. Au XXème siècle, Djuna Barnes écrivait: « Voitures et satin d'un côté, charrettes et misère sordide de l'autre ». Je vous rassure, plus de charrettes à l'horizon! Et puis, on peut quand même jouer aux échecs:
Je rejoins alors la Jefferson Market Courthouse Library, un ancien tribunal reconverti en bibliothèque. Son nom vient d'un marché ouvert en 1833, faisant honneur au président Jefferson.
Bon, on est en train de le rénover donc les photos sont pas géniales mais c'est quand même l'un des créateurs de Central Park qui l'a conçu en 1877...sauvé de la démolition par les villagers ( dont le poète Cummings). En prenant la 10ème rue, on peut voir ça:
Cette impasse composée de dix maisons en briques servait à l'origine aux serveurs d'un hôtel à côté qui y logeaient. Elle a ensuite accueilli de nombreux écrivains comme Cummings, T.S Eliot ou Djuna Barnes.
Petit clin d'œil à mon frère:
En tournant à droite, on tombe sur Gay street, une petite rue incurvée( une hérésie dans cette ville) rendue célèbre par un livre racontant la vie loufoque de Greenwich Village.
En parlant d'écrivain, voici le n°137 Waverly Place où vécut un temps Edgar Allan Poe. Dommage qu'il n'y ait pas de petit panneau l'indiquant, comme à Paris( on a l'air moins bête à photographier):
Je continue de marcher pour tomber sur une autre hérésie: un bâtiment triangulaire ( ce n'est pas le seul de NYC): le Northern Dispensary. On y soignait gratuitement les nécessiteux.
Je ne sais pas si vous savez, mais on est en plein dans un quartier gay. On s'en rend vraiment compte quand on arrive devant le Stonewall Inn:
Cette taverne fut le point de départ de la contestation gay en 1969. Des sculptures le rappelle dans le parc en face.
A côté, un cabaret où Barbra Streisand a fait ses débuts.
Direction maintenant Bedford street où un riche illuminé a décidé de construire une maison fantaisiste pour offrir un lieu d'inspiration aux artistes. Donc voici Twin Peaks (ça me fait penser au ranch de Disneyland, celui avec les écureuils Tic et Tac):
Sur la même rue, au n°86, il y aurait un ancien bar clandestin de la Prohibition. Sans enseigne, il est tellement discret que je ne l'ai pas trouvé! On y rentre toujours par une porte dérobée, il est aujourd'hui tapissée de couvertures de livres publiés par les clients.
Aujourd'hui j'ai trouvé la maison la plus étroite de NYC! La n°75 ½ est large de seulement 2,90m
Un peu plus loin, après moult avenues, j'ai trouvé un pub légendaire:
Son slogan? « Bonne bière, oignons crus et pas de dames ». Ouvert en 1854, les dames en question y sont maintenant admises mais uniquement depuis 1970!
Il était l'heure de manger ( je venais quand même de faire plus de 2,5km): un petit sandwich, une banane dégustés dans le Union Square Park. J'ai pu un peu me reposer en observant un écureuil fou ( vraiment fou, il n'a pas arrêté de courir, sauter, embêter les autres écureuils sans aucune logique).
Direction maintenant SoHo et ses cast-iron. Là, je vais juste vous mettre les photos qui ne rendent pas la beauté des lieux (un peu quand même). Juste pour information, ces immeubles étaient construits avec des éléments en fonte moulée préfabriqués en usine. Ils étaient ensuite transportés et boulonnés sur place pour former l'ossature du bâtiment. On plaquait ensuite une façade ouvragée imitant les immeubles en pierre. Allez, comme on dit ici: enjoy!
J'ai maintenant fini mes balades programmées, il me reste encore plus d'une heure pour rejoindre ma môman à Grand Central. J'en profite donc pour continuer à faire la touriste: c'est à dire photographier tout ce qui passe.
Et il y a de quoi! Rénovée dans les années 90, on peut y admirer le main concourse ( salle des pas perdus): un flot continu et ininterrompu oscille autour de l'horloge photographiée toutes les 30 secondes. En dessous, le dining concourse, paradis des papilles. On peut trouver des cafétérias, snack bars pour tous les gouts ( y compris des huitres). Dans un passage, un marché de produits frais propose en vrac: fruits, légumes, pain, fromages français ( comptez 12 dollars la livre de gruyère), pâtes fraiches, poisson, etc...A 16h, ma môman arrive et là, shopping!!!! Plus de photos, on a juste flâné entre les chaussures, les sacs et les vêtements à prix cassés (et quelques gratte-ciel).
Sur ce, je n'avais plus de pieds et j'ai encore du mal le soir donc direction la maison pour finir en mode larve sur le canapé.
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